Archives par mot-clef : Poincaré

29 mars 1915 : pour la première fois, je vois M. Poincaré et le général Joffre

Le lundi 29 mars 1915
M[esse] de 7 h. Repos le matin. Revue par le colonel le soir. A 13 h M. Poincaré et le général Sarrail commandant la 3ème armée passent au Claon en automobile, venant de la Pierre-Croisée. Le colonel Arbanère commandant la brigade loge au Claon, le colonel Poignon commandant le 131ème également.
Le […]

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3 décembre 1914. Si tout est calme sur le front, tout est calme également dans le reste de la France.

3 décembre 1914. Courmelles.
D’ailleurs, si tout est calme sur le front, tout est calme également dans le reste de la France.
Grâce aux journaux que l’état-major de l’armée nous fait parvenir chaque matin nous sommes au courant de la vie du pays.
Nous savons que M. Poincaré a encore une fois visité quelques parties […]

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31 octobre 1914. J’ai voulu atteindre le « château Poincaré » à Sampigny.

31 octobre 1914.

J’ai voulu atteindre le « château Poincaré » à Sampigny. Il se trouve sur une pente à l’ouest de la ville. A 500m de l’enclos j’ai laissé ma bicyclette dans un fossé et je me suis avancé en marchant à quatre pattes dans un champ de betteraves. Silence. Pas un obus sur la ville. […]

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29 octobre 1914. Ecoutez-moi ça ! Quels tonnerres !

29 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Ecoutez-moi ça ! Quels tonnerres ! Toutes les gueules de tous nos canons crachent de la mort sur les Barbares. Musique sublime que celle de l’obus qui part, porteur de nos tragiques commissions. « Pars… ne flâne pas… et droit au but ! que ton sifflement leur glace les moëlles… Il faut qu’ils entendent de […]

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18 octobre 1914. Le temps est très triste, brouillard et fine pluie, boue et pataugeade.

18 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Le temps est très triste, brouillard et fine pluie, boue et pataugeade.
La femme d’un capitaine, aux armées actuellement, me fait demander pour soigner son petit garçon. Je la trouve logée dans une pièce à peine éclairée. Son enfant est étendu, tout fiévreux, sur un matelas à terre. Elle a une […]

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17 octobre 1914. Le train stoppe à Sorcy. On entend le canon.

17 octobre 1914.
0h30-
Le train stoppe à Sorcy. On entend le canon. On voit des trous d’obus tout frais le long de la voie. Ca y est, nous voilà de nouveau dans la guerre.
2h30-
Nous sommes encore à Sorcy. Nous faisons les cent pas devant le long train où les hommes dorment entassés à 45 […]

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5 août 1914 : Les dernières familles expulsées quittent leur ferme, leur maisonnette en pleurant

5 août 1914 Grande-Colombière
Je passe mon temps, assis sur le talus de la route de Razimont.
Les dernières familles expulsées quittent leur ferme, leur maisonnette en pleurant. Elles emportent de pauvres petits bagages, hâtivement chargés sur des brouettes, des voitures d’enfant.
Le temps est superbe.
D’heure en heure des cyclistes passent, porteurs de nouvelles […]

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