Archives mensuelles : novembre 2015

30 novembre 1915. Arrosage du Bois-Noir par un temps abominable de tempête

30 novembre 1915.

Arrosage du Bois-Noir par un temps abominable de tempête, de brouillard et de neige fondue. A 13h juste, toutes les batteries du secteur entrent en jeu. Par cette neige qui calfeutre les vallées sonores on dirait la pétarade d’un inoffensif feu d’artifice. Notre batterie envoie, pour son compte, cent-cinquante obus allongés. Pour […]

Publié dans Non classé, Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , | Un commentaire

29 novembre 1915. De -15° le thermomètre est monté à +8°.

29 novembre 1915.
De -15° le thermomètre est monté à +8°. Quel fantaisiste ! La marche du thermomètre ressemble à celle de notre enthousiasme. Même va-et-vient, même hausse subite parce que les Grecs nous laissent décidément les coudées franches à Salonique ; même baisse par échelons à mesure que nous voyons le gros des armées bulgaro-austro-allemandes, après […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec | Laisser un commentaire

28 novembre 1915. Ce matin le thermomètre marque -15°.

28 novembre 1915.
Ce matin le thermomètre marque -15°. Mais quel beau soleil ! Pendant que la batterie fait ses tirs de réglage sur le Bois-Noir et qu’un Farman évolue parmi les petits flocons noirs des shrapnells boches, je me grise de vitesse sur ma luge montée sur des skis. Et, comme un petit propriétaire de […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , | Laisser un commentaire

26 novembre 1915. Il neige abondamment

26 novembre 1915.
Il neige abondamment.[…]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec | Laisser un commentaire

25 novembre 1915. Il nous faut entreprendre des travaux de défensive d’un autre genre : contre la neige

25 novembre 1915.
Il nous faut entreprendre des travaux de défensive d’un autre genre : contre la neige. La neige doucement obstinée barre les routes à mesure qu’on les ouvre. Et les travaux que nous élevions naguère contre l’ennemi, c’est contre elle aujourd’hui que nous les dressons. Entre le Hohneck et Schmargult, entre Schmargult et Breitsouzen […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , | 2 commentaires

24 novembre 1915. J’ai déjeuné au camp du Gaschney-Kopf

24 novembre 1915.
J’ai déjeuné au camp du Gaschney-Kopf avec notre commandant d’artillerie et le colonel commandant le secteur Reichacker-Braunkopf. C’est dans une forêt profonde de hauts sapins et de rochers, sur la pente occidentale du Kopf, une réunion de huttes dont chacune avec ses parois en troncs de sapins a l’apparence d’une isba sibérienne. […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

24 novembre – 1er décembre 1915 : voilà huit jours que je n’ai rien mangé

Le mercredi 24 novembre 1915
Je suis transporté des baraquements à la 6ème division pour fièvre typhoïde. Diète lactée.

Le jeudi 25 novembre 1915
Diète. Quinine. Ventouses. Temps froid.

Le vendredi 26 novembre 1915
Chute de grosse neige à 16 h.
Le samedi 27 novembre 1915
Le médecin de ma salle part en permission. Beau temps clair.
CARTE POSTALE ‑ Recto : « 3 […]

Publié dans Eugène à la guerre | Laisser un commentaire

23 novembre 1915. Le soleil sonne le réveil de l’artillerie.

23 novembre 1915.
Le soleil sonne le réveil de l’artillerie. Des obus crèvent la mer de nuages qui couvre les vallées de la Fecht et du Rhin et d’où émergent comme des îles le massif du Hohneck, le Linge, le Schratzmoenell, les Trois-Epis, le Kahler-Waser et plus loin la Forêt-Noire et plus loin encore les […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , , , | Laisser un commentaire

22 novembre 1915. Notre batterie tire à obus allongés sur le Bois-Noir

22 novembre 1915.
Notre batterie tire à obus allongés sur le Bois-Noir auprès de Mühlbach dans lequel passe la tranchée allemande.
La batterie Guillevic –auprès de la Schlucht- fait un arrosage des tranchées du Reichacker. Les Allemands répondent par un « crapouillotage » en régle et dans ce tonnerre s’élève soudain la voix de Caruso1… C’est […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

21 novembre 1915. Soudain le soleil, le ski, la luge, la canonnade, les avions, la vie, la mort.

21 novembre 1915.
Soudain le soleil, le ski, la luge, la canonnade, les avions, la vie, la mort.
J’étais fort occupé à luger sur les pentes du Hohneck quand je vis venir à moi le général de Pouydraguin (notre divisionnaire) accompagné de deux civils et d’un nombreux cortège militaire. Les deux civils à n’en point […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , | Laisser un commentaire