Archives par mot-clef : Hartmann

21 mars 1916. Une nouvelle batterie, venue de l’Eberwald (sous le Linge) prend possession des 155 du Tanneck

21 mars 1916.
Une nouvelle batterie, venue de l’Eberwald (sous le Linge) prend possession des 155 du Tanneck et des 120 de Montabey. C’est la batterie du lieutenant Gény : celui-ci est en permission. Notre popote se trouve réduite à deux officiers d’infanterie (Enault et Rigaud), au Dr Coüasnon, au commandant Delamare et à moi.
Des […]

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18 mars 1916. Dans la nuit, la Schlucht et les baraques de gauche de notre cantonnement reçoivent 70 obus de 150

18 mars 1916.
Dans la nuit, la Schlucht et les baraques de gauche de notre cantonnement reçoivent 70 obus de 150. Le chalet Hartmann en reçoit trois à lui seul, dont un qui ouvre un beau trou dans le mur de la cuisine souterraine où nous mangions naguère. L’hôtel Français en reçoit également plusieurs. Pas […]

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13 mars 1916. Il pleut.

13 mars 1916.
Il pleut. Ca fait chanter les pinsons et les mésanges mais ça fait déchanter terriblement les skieurs. Nos 120 et 155 règlent un tir sur Stosswhir. Demain, arrosage. Le commandant Florence, gardien des ruines de la Schlucht, saint Pierre des Paradis de l’Alsace ou, au choix, Cerbère de l’Enfer du Linge, est […]

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12 mars 1916. Cet après-midi le bombardement a repris

12 mars 1916.
Cet après-midi le bombardement a repris pendant une relève des bataillons de chasseurs. Les points de chute des obus de 150 d’aujourd’hui sont marqués au crayon.

Pendant ce marmitage, les alpins du 63ème bataillon donnaient un concert au Collet, à deux kilomètres en arrière. Par ce beau soleil, les troupiers étaient venus […]

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29 décembre 1915. J’ai passé la journée sur les crêtes, du Kastelberg au Rothenbacherkopf

29 décembre 1915.

J’ai passé la journée sur les crêtes, du Kastelberg au Rothenbacherkopf, avec le général de Berckheim qui venait faire activer les travaux des batteries de planquement de notre position. Pas commodes ces travaux, sous les yeux de l’ennemi et, à certains endroits, sous deux mètres de neige.
Le temps était beau. On […]

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25 décembre 1915. Les guerres ont les Noëls qu’elles méritent.

25 décembre 1915.
Les guerres ont les Noëls qu’elles méritent. Celle-ci a un Noël de pluie, de tempête et de boue, en harmonie avec la vie de tranchées.
Toute la nuit et toute la journée il a plu. Et je ne connais rien de plus mélancolique que la pluie tombant sur la neige. A […]

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23 décembre 1915. Il neige, il neige toujours…

23 décembre 1915.
Il neige, il neige toujours… L’offensive d’avant-hier a donné le résultat suivant : (Bedel a collé une partie du communiqué qui annonce une « attaque heureuse »)
Nous avons fait dans les 1300 prisonniers. Mais… comme de juste –sauvons les traditions ! – l’ennemi en contre-attaquant hier nous a repris la majeure partie du terrain conquis […]

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4 novembre 1915. Je suis descendu à Epinal me ravitailler en livres.

4 novembre 1915.  Epinal
Je suis descendu à Epinal me ravitailler en livres. J’y ai vu Hartmann, toujours bien maigre et bien pâle, le pauvre petit. J’y ai vu Renée Voisin, toujours à son poste à l’hôpital Saint-Joseph – elle s’y trouve depuis le 2 Août 1914- Et tout ce que j’ai vu d’autre m’a […]

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14 septembre 1915. Je suis allé avec Charruey voir les dégâts des 420 à la Schlucht.

14 septembre 1915. Schmargult
Je suis allé avec Charruey voir les dégâts des 420 à la Schlucht. A la façon dont ces monstres émiettent les rocs de granit je comprends comment les forts de Liège, de Namur, de Maubeuge, de Pologne ont été réduits en poussière…
L’hôtel de la Schlucht, bombardé chaque jour est lamentable, tout […]

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6 septembre 1915. Le médecin-chef d’Epinal m’accorde ce que je veux

6 septembre 1915. Epinal
Le médecin-chef d’Epinal m’accorde ce que je veux : un groupe vosgien où figurent des éléments du 170ème. Je ne sais quand je le rejoindrai, le général-gouverneur n’ayant encore pas décidé.
… Mais qui aperçois-je au coin de cette rue ? Hartmann !… Hartmann maigri, l’air encore délicat, Hartmann laissé pour mort à la tranchée […]

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