Archives par mot-clef : Sampigny

3 novembre 1914. Mais le silence n’a pas duré…

3 novembre 1914. Ménil-aux-Bois-
Mais le silence n’a pas duré…
A 3h, j’étais en visite avec des officiers du 85ème. Sur une place sablée de leur village en sapins nous prenions un Pippermint. L’air était doux, les cigarettes faisaient des ronds bleus qu’aucun souffle de vent ne brisait…
Brrroum, brrroum, brrroummm ! broubrou broubrou roumm! Brou brou […]

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31 octobre 1914. J’ai voulu atteindre le « château Poincaré » à Sampigny.

31 octobre 1914.

J’ai voulu atteindre le « château Poincaré » à Sampigny. Il se trouve sur une pente à l’ouest de la ville. A 500m de l’enclos j’ai laissé ma bicyclette dans un fossé et je me suis avancé en marchant à quatre pattes dans un champ de betteraves. Silence. Pas un obus sur la ville. […]

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30 octobre 1914. Le 85ème d’infanterie vient bivouaquer dans le Grand Bois

30 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Le 85ème d’infanterie, exténué par plusieurs semaines de tranchées sur la rive droite de la Meuse, vient, pour se reposer, bivouaquer dans le Grand Bois en bordure de la route de Ménil à Sampigny. J’admire l’ingéniosité des gourbis, particulièrement de celui des médecins : on peut y manger, y dormir, y faire […]

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29 octobre 1914. Ecoutez-moi ça ! Quels tonnerres !

29 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Ecoutez-moi ça ! Quels tonnerres ! Toutes les gueules de tous nos canons crachent de la mort sur les Barbares. Musique sublime que celle de l’obus qui part, porteur de nos tragiques commissions. « Pars… ne flâne pas… et droit au but ! que ton sifflement leur glace les moëlles… Il faut qu’ils entendent de […]

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28 octobre 1914. Ah ! les pauvres bougres !

28 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Ah ! les pauvres bougres !
Ils sont arrivés une cinquantaine dans le village, cette nuit, couverts de boue et de poussière de plâtre, les yeux hagards, les mains tremblantes, les lèvres blanches. Ils venaient de Sampigny, en débandade, ayant monté la côte en courant. Et il fut difficile pendant quelques minutes de […]

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21 octobre 1914. J’ai passé mon après-midi auprès d’une batterie de 155 longs

21 octobre 1914.

J’ai passé mon après-midi auprès d’une batterie de 155 longs établie entre Courcelles et Sampigny. Il faudrait être bien habile pour la repérer du haut du ciel, car j’étais à 50m d’elle que je ne l’avais pas encore vue. Les deux pièces ont été mises en batterie au pied d’une colline, le […]

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18 octobre 1914. Le temps est très triste, brouillard et fine pluie, boue et pataugeade.

18 octobre 1914. Ménil-aux-Bois
Le temps est très triste, brouillard et fine pluie, boue et pataugeade.
La femme d’un capitaine, aux armées actuellement, me fait demander pour soigner son petit garçon. Je la trouve logée dans une pièce à peine éclairée. Son enfant est étendu, tout fiévreux, sur un matelas à terre. Elle a une […]

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17 octobre 1914. Le train stoppe à Sorcy. On entend le canon.

17 octobre 1914.
0h30-
Le train stoppe à Sorcy. On entend le canon. On voit des trous d’obus tout frais le long de la voie. Ca y est, nous voilà de nouveau dans la guerre.
2h30-
Nous sommes encore à Sorcy. Nous faisons les cent pas devant le long train où les hommes dorment entassés à 45 […]

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