Archives par mot-clef : Le Folcalvez

26 mai 1915. Je quitte l’hôpital des Anglais.

26 mai 1915. Lyon
Je quitte l’hôpital des Anglais.
Pour satisfaire aux exigences de l’Administration, il faut que je passe quelques jours dans un dépôt de convalescents avant de partir en congé de convalescence.
Ce dépôt est virtuellement installé dans les bâtiments de l’ex-Exposition. En réalité je passe ces trois jours avec le capitaine Le Folcalvez […]

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16-20 mai 1915. Je vais mieux. Les vertiges disparaissent.

16-20 mai 1915.

Je vais mieux. Les vertiges disparaissent. Il me reste une tache rouge devant l’œil gauche : elle fait un huit monumental qui s’interpose entre la beauté des choses et moi. Je porte un bandeau noir sur l’œil. Je ressemble à Neipperg.
Une lettre de Madame Roederer : Roederer est interné à Ingolstadt, fort n°8. […]

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15 mai 1915. Nous sommes ici une vingtaine d’officiers.

15 mai 1915.  Lyon (Point-du-Jour)
Nous sommes ici une vingtaine d’officiers. Je suis le seul blessé. Les autres soignent de vagues entérites, de lointaines gastralgies, d’improbables rhumatismes. Ils ont un état d’esprit déconcertant, songent à des convalescences de plusieurs mois, parlent de la guerre comme d’une chose éloignée à jamais de leurs préoccupations.
La liberté […]

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5 février 1915. Dès le petit jour, les obus arrosent la route

5 février 1915. Hautebraye -Tranchées
Dès le petit jour, un petit jour rose et frisquet, les obus arrosent la route de Cagny à Hautebraye. La chose est banale et ne vaudrait pas la peine d’être notée si le passage du premier obus au-dessus des peupliers du bas d’ Hautebraye ne faisait s’envoler dans un vacarme […]

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4 février 1915. Journée de soleil et de sang.

4 février 1915. Hautebraye-tranchées

Journée de soleil et de sang. Nos tranchées frôlent les tranchées allemandes, la lutte de tranchée à tranchée est âpre, continue, sans répit. Le secteur de la 8ème compagnie, dit secteur du Rond-Point de l’Etoile est le plus pénible que nous ayons jamais occupé. C’est à ce Rond-Point de l’Etoile […]

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6 janvier 1915. Journée de tranchée au 2ème bataillon où je déjeune.

6 janvier 1915. Berry
Journée de tranchée au 2ème bataillon où je déjeune. Déjeuner souterrain à la lueur d’une bougie. Notre coin est bombardé par d’énormes marmites qui font un bruit effroyable et donnent très peu de fumée. Pluie de terre, et c’est tout… Au premier obus on voit la tranchée se vider instantanément, absolument […]

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12 octobre 1914. J’ai somnolé sur un matelas étendu à terre avec un édredon sur mes jambes.

 12 octobre 1914. Saint-Pierremont
-4h matin-
J’ai somnolé sur un matelas étendu à terre avec un édredon sur mes jambes. Pas trop froid, quoiqu’il gèle ferme. Les carreaux de la fenêtre sont brisés par les balles : par là filtre le froid… Ca fait bise… bise… par les petits trous.
Au lever, clair de lune sur gelée […]

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7 octobre 1914. Les patrouilles reprennent leur service.

7 octobre 1914. Chalet de Thiaville
5h- Les patrouilles reprennent leur service. Il fait à peine jour : dans le brouillard épais qui bloque notre étroite vallée, le clair de lune et l’aube mêlent leurs froides lumières.
Je vais monter à la Chapelotte voir comment a dormi le capitaine Le Folcalvez sur son lit de fougères.

10h- Hé […]

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8 août 1914 Deyvillers (Vosges) Nous quittons la Grande-Colombière

8 août 1914 Deyvillers (Vosges)
Nous quittons la Grande-Colombière pour aller cantonner, avec 3 compagnies, à Deyvillers. Deyvillers se trouve à six kms. à l’est d’Epinal sur la route de Rambervillers.
C’est un village tout en longueur à la lisière de la forêt et au bord du ruisseau du Saint-Olger.
Je loge chez le maréchal-ferrant […]

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