Archives mensuelles : septembre 2014

13 septembre 1914. Les Allemands ne nous ont envoyé aucun obus cette nuit

13 septembre 1914. Baccarat
Départ de Ménil à 5h pour Baccarat. Les Allemands ne nous ont envoyé aucun obus cette nuit ; leur retraite doit être rapide. Ils ont coupé, en quittant Baccarat, le pont sur la Meurthe. Nos pontonniers nous dépassent pour établir un pont de bateaux.
Nous trouvons un peu partout des Allemands cachés, […]

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12 septembre 1914. Ah ! le beau réveil !4h du matin, au tout petit jour : « Mon lieutenant, alerte ! »

12 septembre 1914. Rambervillers- Ménil s/Belvitte
Ah ! le beau réveil !4h du matin, au tout petit jour : « Mon lieutenant, alerte ! » Tout de suite on me communique des bruits sensationnels : défaite des Allemands en Champagne, mise en déroute de trois armées ou corps d’armée ennemis, nombreux prisonniers, des canons, du matériel !… Oui, MAIS est-ce officiel ? le colonel […]

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12 septembre : Henri Moisy, son « oreiller à dentelles, ses pantoufles et ses chaussettes blanches »

Le samedi 12 septembre 1914
A 5 h nous faisons le café et nous attendons. Ceux qui sont revenus hier, comme moi, passent la visite du médecin major du 331ème. Comme il n’y a rien de changé dans mon état et que je n’ai pas été soigné, je suis évacué de nouveau sur Bar-le-Duc où j’arrive à […]

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11 septembre 1914. Le diable emporte les alertes de nuit !

11 septembre 1914. Rambervillers
Le diable emporte les alertes de nuit ! Hier soir à 10h je dormais comme un pape, après 36h de veille…Toc, toc, toc ! « Alerte. M’sieur le major ! » Ah ! se chausser, s’habiller, descendre dans la nuit pluvieuse, patauger dans la boue, alors qu’on était dans un bon lit, un lit comme je n’en […]

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10 septembre : Henri Moisy de retour au front

Le jeudi 10 septembre 1914
Nous passons à Auxerre à 2 h, à Saint-Florentin à 5 h, à Tonnerre à 8 h, à Château-Villain à 12 h, à Bricon à 13 h, à Bologne à 16 h, à Poissons, à Gondrecourt, à Nançois-Tronville à 19 h. Je mange au restaurant auprès de la gare. Nous passons la nuit dans le wagon sur une […]

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9-10 septembre 1914. 3h sous un orage épouvantable, dans une nuit noire.

9-10 septembre 1914. Deyvillers-Dompierre-Rambervillers
Dompierre. Minuit. 3h sous un orage épouvantable, dans une nuit noire. Mon ambulance manque à tout instant de verser. Les hommes arrivent trempés jusqu’aux os. Nous pensions passer la nuit à Dompierre. Déjà trois brancards étaient étendus dans un logis à puces pour le capitaine Gresser, Caussade et moi. Pan ! Départ […]

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Henri Moisy au repos

Le dimanche 6 septembre 1914
Je quitte Bar-le-Duc à 1 heure et voyage en chemin de fer toute la journée dans un wagon à bestiaux, sur la paille, en compagnie de malades et de blessés. Je passe à Vacqueville, Wassy et j’arrive à Saint-Florentin à 18 h. Nous y passons la nuit en wagon. Le temps […]

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7 septembre 1914. Une journée sur le champ de bataille entre Rambervillers et Roville-aux-chênes

7 septembre 1914 Deyvillers
Une journée sur le champ de bataille entre Rambervillers et Roville-aux-chênes.
Dans Rambervillers même silence tragique, même solitude des rues : Rambervillers est une ville morte, les obus allemands l’ont tuée.
Je prends la direction de Roville ; route poussiéreuse semée de débris de toutes sortes : morceaux de capotes, képis, courroies, paille, gamelles […]

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6 septembre 1914. La guerre, c’est de la poussière.

6 septembre 1914.
La guerre, c’est de la poussière. On finit par se nourrir de poussière. Voilà un fléau imprévu. Les convois incessants, la cavalerie, l’artillerie, surtout les interminables files de poids-lourds pulvérisent les routes. Bientôt les belles routes de France seront des chemins creux. Ajoutez à cela qu’à 200m de chaque côté de la […]

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5 septembre 1914. Les journées se passent en ordres, contre-ordres

5 septembre 1914. Cote 403 (près d’Aydoilles)
Départ à 5h, vers la cote 403. La cote 403 se trouve sur la route d’Aydoilles.
Halte de deux heures dans une belle futaie de hêtres d’où l’on entend à peine le canon.
Ensuite, marche à travers bois parmi les hêtres. Ah !la belle forêt ! Et pourtant je l’apprécie […]

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