13 mars 1916. Il pleut.



13 mars 1916.

Il pleut. Ca fait chanter les pinsons et les mésanges mais ça fait déchanter terriblement les skieurs. Nos 120 et 155 règlent un tir sur Stosswhir. Demain, arrosage. Le commandant Florence, gardien des ruines de la Schlucht, saint Pierre des Paradis de l’Alsace ou, au choix, Cerbère de l’Enfer du Linge, est parti. L’infanterie composée des lieutenants Charnot, architecte parisien et Hénaut, journaliste normand et du bon docteur Coüasnon, l’infanterie est revenue à notre popote. Elle n’y arrive d’ailleurs pas les mains vides : elle apporte un piano extrait de la villa Hartmann. A nous Chopin, Mendelssohn et La Veuve Joyeuse !

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>