Archives de l’auteur : Laurent

29 mai 1915. Ce n’est plus la guerre.

29 mai 1915. La Genauraie1
Ce n’est plus la guerre.
Après plusieurs mois de silence, le cahier de 1914 resté à la Genauraie, qu’il avait abandonné pour commencer son Journal de route et que sa femme avait continué d’août à la fin décembre 1914, reprend vie.
L’été est revenu et moi je suis venu… Entre l’hiver […]

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28 mai 1915. Je quitte Lyon

28 mai 1915. Lyon
Je quitte Lyon avec un congé de deux mois et un œil aveugle.

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26 mai 1915. Je quitte l’hôpital des Anglais.

26 mai 1915. Lyon
Je quitte l’hôpital des Anglais.
Pour satisfaire aux exigences de l’Administration, il faut que je passe quelques jours dans un dépôt de convalescents avant de partir en congé de convalescence.
Ce dépôt est virtuellement installé dans les bâtiments de l’ex-Exposition. En réalité je passe ces trois jours avec le capitaine Le Folcalvez […]

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23 mai 1915. Oui, l’Italie intervient et déclare la guerre à l’Autriche.

23 mai 1915. Lyon
Oui, l’Italie intervient et déclare la guerre à l’Autriche.
A Lyon, il y a 70.000 Italiens. Ils manifestent bruyamment leur joie d’avant-guerre. Ils seront moins joyeux dans quelques jours quand ils sauront ce que c’est…
J’ai des nouvelles du régiment. Le colonel m’écrit le vide que fait mon absence !…* Le régiment est […]

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16-20 mai 1915. Je vais mieux. Les vertiges disparaissent.

16-20 mai 1915.

Je vais mieux. Les vertiges disparaissent. Il me reste une tache rouge devant l’œil gauche : elle fait un huit monumental qui s’interpose entre la beauté des choses et moi. Je porte un bandeau noir sur l’œil. Je ressemble à Neipperg.
Une lettre de Madame Roederer : Roederer est interné à Ingolstadt, fort n°8. […]

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15 mai 1915. Nous sommes ici une vingtaine d’officiers.

15 mai 1915.  Lyon (Point-du-Jour)
Nous sommes ici une vingtaine d’officiers. Je suis le seul blessé. Les autres soignent de vagues entérites, de lointaines gastralgies, d’improbables rhumatismes. Ils ont un état d’esprit déconcertant, songent à des convalescences de plusieurs mois, parlent de la guerre comme d’une chose éloignée à jamais de leurs préoccupations.
La liberté […]

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14 mai 1915. En passant à Dijon, à 7h du matin, nous apprenons que le convoi se dirige sur Lyon et peut-être Valence.

14 mai 1915. Lyon
En passant à Dijon, à 7h du matin, nous apprenons que le convoi se dirige sur Lyon et peut-être Valence. A la gare de Dijon, dans une petite salle fleurie d’iris et de tulipes, on nous sert sur une belle nappe blanche des œufs, du chocolat et des petits pains dorés.
Et […]

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13 mai 1915. Ce matin à 8h on m’a délicatement déposé dans le train de Neufchâteau

13 mai 1915. Contrexéville-Neufchâteau
Ce matin à 8h on m’a délicatement déposé dans le train de Neufchâteau, accompagné d’une miche de pain, de deux ronds de saucisson et d’une tranche de gruyère. Et adieu, Contrexéville. En route pour l’inconnu.
A Mirecourt, en changeant de train, je me heurte à Cordonnier, qui, à peine guéri, rejoint […]

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12 mai 1915. Il fait beau. Les blessés sont au jardin.

12 mai 1915. Contrexéville
Il fait beau. Les blessés sont au jardin. Les uns sur des brancards, d’autres, les « têtes » et les « bras », sur des bancs. On sent la puissance du soleil s’exercer sur les plaies. Les blessés aux barbes longues, aux mains longues, parlent du combat où ils tombèrent. Ils y reviennent sans cesse. Ils […]

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11 mai 1915. Les « poilus » blessés reçoivent la visite de leur femme.

11 mai 1915. Contrexéville
Les « poilus » blessés reçoivent la visite de leur femme. L’un d’eux est dans le jardin assis sur un banc entre sa mère et son épouse. Soudain à une fenêtre apparaissent deux Allemands en traitement à l’hôpital : « Oh ! les cochons de Boches, s’écrie la vieille qui est d’Aurillac, c’est vrai tout de même […]

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