Archives par mot-clef : Contrexéville

13 mai 1915. Ce matin à 8h on m’a délicatement déposé dans le train de Neufchâteau

13 mai 1915. Contrexéville-Neufchâteau
Ce matin à 8h on m’a délicatement déposé dans le train de Neufchâteau, accompagné d’une miche de pain, de deux ronds de saucisson et d’une tranche de gruyère. Et adieu, Contrexéville. En route pour l’inconnu.
A Mirecourt, en changeant de train, je me heurte à Cordonnier, qui, à peine guéri, rejoint […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , , , , , , | 2 commentaires

12 mai 1915. Il fait beau. Les blessés sont au jardin.

12 mai 1915. Contrexéville
Il fait beau. Les blessés sont au jardin. Les uns sur des brancards, d’autres, les « têtes » et les « bras », sur des bancs. On sent la puissance du soleil s’exercer sur les plaies. Les blessés aux barbes longues, aux mains longues, parlent du combat où ils tombèrent. Ils y reviennent sans cesse. Ils […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , , , , , , , | Un commentaire

10 mai 1915. Journée d’hôpital

10 mai 1915. Contrexéville
Journée d’hôpital :
A 6h1/2 un magnifique artilleur (pourquoi n’est-il pas sur le front ?) nous apporte Le Matin et Le Petit Parisien. Lecture avide du communiqué et des nouvelles : Le Lusitania est coulé par une torpille allemande. L’Italie marchera-t-elle ? Ne marchera-t-elle pas ? (Au fond ça nous est bien égal : nous n’avons pas besoin […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , | Un commentaire

8 mai 1915. Après 24h de chemin de fer nous arrivons à la gare de Contrexéville.

8 mai 1915. Contrexéville (Hôpital Cosmopolitan)
Après 24h de chemin de fer nous arrivons à la gare de Contrexéville. Des brancardiers s’emparent de nous, nous portent jusqu’à l’hôtel au milieu d’une foule apitoyée. Dix minutes après mon passage, le bruit court qu’il est arrivé un jeune médecin qui a les deux jambes coupées. Dieu sait […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , | Un commentaire

8 mai 1915. A midi on me couche sur un brancard

8 mai 1915. Train sanitaire permanent n°5
A midi on me couche sur un brancard, on me hisse dans une voiture pour blessés couchés auprès d’un capitaine au bras brisé et au-dessus d’un commandant à la cuisse entaillée. On nous conduit à la gare. On nous descend de voiture. On nous monte dans un spacieux […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , , , | Un commentaire