Archives par mot-clef : Deneuvre

11 octobre 1914. Messe militaire à l’église de Deneuvre.

11 octobre 1914. Deneuvre.
Messe militaire à l’église de Deneuvre. C’est un sergent du 1er bataillon qui officie. Et l’on voit à travers la mince dentelle de son aube ses bandes molletières et son pantalon rouge. Et ses gros souliers à clous font bien du tapage sur les marches de l’autel. Et ce sont là des […]

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10 octobre 1914. Journée de soleil bas.

10 octobre 1914. Deneuvre
Journée de soleil bas. Le colonel est triste et comme il est triste, il éprouve le besoin de me prendre par le bras et de me promener pendant deux heures de la gendarmerie à la cristallerie, de la cristallerie à la gendarmerie. Quand le colonel peut me pincer au passage, il […]

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9 octobre 1914. Nous voici soudain bien au calme.

9 octobre 1914. Deneuvre
Nous voici soudain bien au calme. Nous avons quitté le royaume du guet-apens pour celui du fumier… J’aimais mieux le premier. Mais les troupiers ne sont pas de mon avis : ils ont quitté leur air grave et soucieux de ces jours derniers. Ils chantent, ils se lavent, ils soignent leur soupe.
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8 octobre 1914. Il fait beau. Tout est calme.

8 octobre 1914. Badonviller
Il fait beau. Tout est calme. Pas de canon. Pas de fusillade. Nous avons découvert un Pianola dans une villa pillée : les Allemands dînaient là en musique, et, après le dîner, on dansait entre soi. Nous nous payons une heure de musique ; cela n’a l’air de rien, eh bien d’entendre La […]

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28 septembre 1914. Extraits de lettres de troupiers.

28 septembre 1914. 
Extraits de lettres de troupiers :
« Tu me demandes si j’ai vu des Boches, j’en ai vu comme je te voi et tu parles que j’ai entendu siffler les balles et les obus. On n’y fait même pas attention, on a qu’a se figuré qu’on est au champ de tir et ce qui y […]

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26 septembre 1914. Dieu ! que les hommes sont bavards

26 septembre 1914. Deneuvre.
Dieu ! que les hommes sont bavards, ce matin, sous ma fenêtre. Ils se racontent l’un à l’autre pour la centième fois ce que sait l’un et ce que sait l’autre à savoir que les balles font : Suiii… Suiii, les obus Tiii iu iu iu iu iu iu … pagnnne ! Et j’entends […]

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25 septembre 1914. Il a gelé blanc cette nuit.

25 septembre 1914.
Il a gelé blanc cette nuit. Voici le petit jour. Pas de fusillade, pas de canonnade. Que se passe-t-il ? Dans la rue du village j’avise le colonel (le l[ieutenan]t-colonel Pichoud qui commande notre régiment).- « Eh ! bien, mon colonel ? – Eh ! bien l’ennemi a fichu le camp à dix kilomètres en arrière pendant […]

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