5 – 10 juillet 2010 : en première ligne au ravin de Saint-Hubert



Le vendredi 5 juillet 1918
Nous avons repos toute la journée, en raison de la période de première ligne que nous allons commencer ce soir. Il y a contre-ordre pour les emplacements que nous devons prendre et le caporal Brault va visiter les nouveaux emplacements et y reste en attendant la section. Le temps est toujours très chaud. Nous quittons les baraquements de la Fontaine-Ferdinand à 20 h 30 pour nous rendre en première ligne au ravin de Saint-Hubert. Nous passons au Four-de-Paris où il ne reste plus qu’une maison en ruine.

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4 juillet 1918. C’est un difficile labeur de pénétrer dans l’âme américaine.



4 juillet 1918.

C’est un difficile labeur de pénétrer dans l’âme américaine. On n’y entre pas en ouvrant bonnement une porte à « Blount ».

L’âme américaine est semblable à l’un de ces très vastes placards des Bureaux de Postes Suisses où deux cents, trois cents petites boîtes de poste restante, s’alignent avec chacune sa clef propre.

Voici une section du 127th Inf.U.S.- Veuillez tenter de pénétrer dans l’âme de cette section. Je vous vois bientôt peiner, suer et renoncer. Je ne m’en étonne pas. Je vous ai vu venir votre « Manuel de Conversation » en main et quelques lieux communs en tête (trusts, milliardaires, gratte-ciel, Chicago, Wilson, Mormons, Ford, dollars et cake-walk…) […]

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2 – 4 juillet : travaux préparatifs aux lignes de défense



Le mardi 2 juillet 1918
Nous continuons les travaux d’entretien et d’approfondissement commencés hier. Il fait une grande chaleur. Je me baigne dans la Biesme avec le sergent Pilon. Nous sommes toute la journée à l’ombre des grands arbres qui se trouvent dans la côte. Nous avons de l’eau à volonté. Le ravitaillement se fait de jour, tous les boyaux se trouvant sous bois, ainsi que nos cuisines. Comme service de garde, nous avons une sentinelle par escouade.

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29 juin – 1er juillet : de retour en forêt d’Argonne



Le samedi 29 juin 1918
Deux gradés par section s’en vont reconnaître des emplacements dans les bois des Hauts-Bâtis, à la Croix-Gentin, près de Florent[-en-Argonne] Tous les sacs sont emmenés par camions automobiles à 8 h. Il y a huit camions pour le bataillon. Le bataillon quitte Auzéville à pied à 21h. Il fait toujours très chaud. Notre séjour dans ce village a été bon et nous pouvions nous ravitailler soit chez les épiciers civils, soit à la Coopérative militaire.

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26-28 juin 1918 : alertés à 22 h, nous partons vers des emplacements de combat



Le mercredi 26 juin 1918
Je suis de jour. Revue d’armes et autres. Nous sommes alertés à 22 h et tout le 6ème bataillon va prendre des emplacements de combat à 1500 m au sud de Neuvilly[-en-Argonne]. Nous passons par Clermont-en-Argonne. Je vois Lochères et toute la vallée de l’Aire, vers Aubréville. Je vois aussi Rarécourt et Froidos au loin.

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25 juin 1918 : je quitte les premières lignes



Le mardi 25 juin 1918
Je quitte les 1ères lignes à 4 h avec le sous-lieutenant Marouteau et les sergents Dalbavie, Frayard et Houdas. Nous passons au ravin des Fontenettes, au Carrefour de Santé, Parois et Brabant-en-Argonne. Nous arrivons à Auzéville à 8 h. Nous n’avions pas nos sacs en tranchées et nous les trouvons ici à notre arrivée.

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22-24 juin 1918 : un spectacle épouvantable, ça sent la mort à chaque pas



Le samedi 22 juin 1918
Le secteur est toujours calme. Je vais visiter la 1ère ligne à 15 h et je regarde les lignes allemandes à la jumelle, ainsi que le village de Montfaucon. L’église est à moitié démolie mais on y voit encore quelques maisons qui paraissent intactes. Les lignes allemandes sont dans le bois qui est moins saccagé qu’où nous sommes.

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21 juin 1918 : obligés de se cacher le visage pour dormir à cause des rats



Le vendredi 21 juin 1918
Les soldats tchécoslovaques quittent le régiment ce matin et retournent à leur dépôt à Jarnac. Les permissions qui avaient été suspendues le 29 mai sont rétablies à 8 %. Le secteur est absolument calme toute la journée, il pleut toute la nuit. Une patrouille est faite par la 2ème section. Nous avons des abris profonds et solides et il nous faut de la lumière toute la journée.

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