Archives de l’auteur : Laurent

4 mars 1916. La journée s’est, dès le matin, annoncée merveilleuse.

4 mars 1916.
La journée s’est, dès le matin, annoncée merveilleuse. Une grande reconnaissance de skieurs est ordonnée. Je l’accompagne dans un traîneau à chiens mené par Haas. A 8h les chasseurs quittent le Collet et se dirigent à bonne allure vers la Bresse par les Feignes-sous-Vologne et Not-Dessus. A 9h30 notre traîneau, tiré par […]

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2 et 3 mars 1916. La canonnade de Verdun a repris de plus belle.

2 et 3 mars 1916.
 
La canonnade de Verdun a repris de plus belle. Sourde, lointaine, continue, elle est horriblement angoissante. Les Allemands sont toujours arrêtés sur la côte du Poivre et devant le village de Douaumont.

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1er mars 1916. Ce soir, Stocka brûle

1er mars 1916.
Ce soir, Stocka brûle et son incendie illumine le ciel.

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29 février 1916

29 février 1916
Nous continuons à harceler le Boche par un tir incessant, (lent et continu, style communiqué). Tous les calibres y passent.
Au loin, là-bas, vers les champs de bataille tragiques de Verdun, le roulement s’est ralenti. Les Allemands sont mâtés. Verdun est sauvé.

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27 février 1916. nous recevons par T.S.F. les dépêches de la Tour Eiffel

27 février 1916.
Grâce à une ingéniosité des téléphonistes de l’artillerie nous recevons par T.S.F. les dépêches de la Tour Eiffel et les commentaires du Progrès de Lyon aux communiqués du jour. Notre angoisse s’est bien atténuée depuis hier. L’attaque allemande semble enrayée, après des pertes « inouïes » (style du communiqué). Pour le moment on se […]

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23 au 26 février 1916. La canonnade de notre gauche… c’est la canonnade de Verdun !

23 au 26 février 1916.
La canonnade de notre gauche… c’est la canonnade de Verdun !
L’attaque allemande sur Verdun s’accomplit avec un déploiement d’artillerie inouï. A 150 kilomètres du champ de bataille, la terre tremble, l’air est lourd de bruit. Nous vivons dans l’angoisse des grandes heures, mais pas une minute la confiance ne nous […]

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22 février 1916. Pendant toute la nuit et toute la matinée nous avons entendu une très violente canonnade

22 février 1916.
Pendant toute la nuit et toute la matinée nous avons entendu une très violente canonnade à notre gauche, secteur de la Touche. Pendant ce temps, sans répit, la neige est tombée, comblant au fur et à mesure qu’ils les ouvrent les chemins déblayés par des centaines d’hommes entre Gérardmer et les tranchées. […]

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21 février 1916. J’ai passé cette belle journée de neige et de soleil à l’observatoire de notre batterie

21 février 1916.
J’ai passé cette belle journée de neige et de soleil à l’observatoire de notre batterie, à la cote 939 entre Ampfersbach et Sultzeren au-dessus de Stosswihr.
J’aime les observatoires, les heures qu’on y passe sont brèves et passionnantes. Tout près de l’ennemi et ignoré de lui, on est le spectateur introublé du […]

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20 février 1916. Ah ! Quelle catastrophe ! Hélas ! hélas !

20 février 1916.
Ah ! Quelle catastrophe ! Hélas ! hélas !
Mes chers Norvégiens sont rappelés d’urgence à Paris : ordre du grand quartier général.
La journée s’annonçait si heureuse. Un froid sec. Du soleil sur la neige blanche.
A midi et demie Krohg, Halvorsen et Peters arrivent à la Schlucht où ils doivent me prendre pour descendre […]

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19 février 1916. Je descends déjeuner à Gérardmer chez les Norvégiens

19 février 1916.
Je descends déjeuner à Gérardmer chez les Norvégiens qui ont leur « quartier-général » dans une affreuse villa de granit noir, haut perchée au-dessus des casernes, la villa Edouard. La salle à manger est devenue un vaste réfectoire où vingt-cinq gaillards blonds mangent en fumant, en riant et en chantant. On hisse en […]

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