Archives de l’auteur : Laurent

3 avril 1916. Les Norvégiens s’en vont.

3 avril 1916.
Les Norvégiens s’en vont.
Je suis nommé médecin du camp d’Omezon, dans la forêt au bord du Schiessrothweiher, près de Metzeral.
Ah ! Schiessroth, petit lac romantique entouré des roches fantastiques des Spitzerkopfe et des forêts abruptes du Hohneck et du Sillacker. Schiessroth, la Wurmsa, le Fischbodle, Metzeral !… Schiessroth c’est, blotti, dans un […]

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31 mars 1916. Cette guerre est bien monotone.

31 mars 1916.
Voyons… Voyons… Cette guerre est bien monotone. Les canonnades succèdent aux canonnades. Quand il se passe quelque chose de bien, un massacre à grande envergure, ce n’est jamais dans notre secteur …
Mon journal de guerre est d’un « au jour le jour » navrant…
Comment lui redonner un peu de cette vie qu’il était quotidiennement […]

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30 mars 1916. Il fait beau.

30 mars 1916.
Il fait beau. La neige est aussi douce que blanche. J’ai passé la journée sur les pentes de Montabey à skier. Des avions passent. Tampo, du haut de Montabey leur envoie des pruneaux. Nous recevons les noyaux.)

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23 au 25 mars 1916. La neige est revenue

23 au 25 mars 1916.
La neige est revenue, abondante, avec un froid piquant.*
Ainsi s’achève son premier Tome de journal de guerre.)

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22 mars 1916. Neuf Norvégiens, dont Per Krhog et Halvorsen, font la relève des blessés entre le Grand-Reichackerkopf et Gaschney

22 mars 1916.
Neuf Norvégiens, dont Per Krhog et Halvorsen, font la relève des blessés entre le Grand-Reichackerkopf et Gaschney, sur la ligne de feu. Je suis descendu déjeuner avec eux. A l’heure où j’arrive à leur baraque, dissimulée sous les sapins plus ou moins brisés du Gaschney-Kopf, des obus viennent de tomber ici et […]

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21 mars 1916. Une nouvelle batterie, venue de l’Eberwald (sous le Linge) prend possession des 155 du Tanneck

21 mars 1916.
Une nouvelle batterie, venue de l’Eberwald (sous le Linge) prend possession des 155 du Tanneck et des 120 de Montabey. C’est la batterie du lieutenant Gény : celui-ci est en permission. Notre popote se trouve réduite à deux officiers d’infanterie (Enault et Rigaud), au Dr Coüasnon, au commandant Delamare et à moi.
Des […]

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20 mars 1916. La batterie Bréhier me quitte.

20 mars 1916.
La batterie Bréhier me quitte. Elle va servir les pièces de l’Eber-Wald, du Schrwartzberg et du Reichberg. Sur un coup de téléphone voilà tout le cantonnement sens dessus dessous, des cris, des appels, des chars à bœufs qui viennent enlever le matériel, mon ordonnance, ce fidèle Dupré, qui pleure de me quitter…
[…]

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19 mars 1916. Pas d’obus.

19 mars 1916.
Pas d’obus.
Quel calme !
Les oiseaux reviennent. Il fait doux. La neige fond rapidement.

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18 mars 1916. Dans la nuit, la Schlucht et les baraques de gauche de notre cantonnement reçoivent 70 obus de 150

18 mars 1916.
Dans la nuit, la Schlucht et les baraques de gauche de notre cantonnement reçoivent 70 obus de 150. Le chalet Hartmann en reçoit trois à lui seul, dont un qui ouvre un beau trou dans le mur de la cuisine souterraine où nous mangions naguère. L’hôtel Français en reçoit également plusieurs. Pas […]

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17 mars 1916. Loedlein joue au piano Le Printemps de Grieg

17 mars 1916.
Après le déjeuner, dans la fumée des cigares et des pipes, Loedlein joue au piano Le Printemps de Grieg. De temps en temps une secousse ébranle la cabane, fait s’entrechoquer les verres et tomber la cendre religieusement conservée par le commandant Delamare au bout de son cigare : c’est un gros obus qui […]

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