5-8 juin 1918 : la grippe s’abat sur le bataillon



Le mercredi 5 juin 1918
Repos toute la journée. J’ai la fièvre et je ne mange pas. Ma section va travailler de 21 h à 24 h dans le boyau Bièche, entre le P[oste de] C[ommandement] Dieppe et la tranchée Hambourg. Le temps est clair et très chaud.

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3 juin 1918. Les contre-attaques françaises se déclenchent



3 juin 1918.

Le « colmatage » se fait. Les contre-attaques françaises se déclenchent sur les lisières nord et est de la forêt de Villers-Cotterets. « Psssch !… Blooum ! » font les gros obus dans le bel étang de Longpont.

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28 mai – 4 juin 1918 : huit jours de repos à Sivry-la-Perche



Le mardi 28 mai 1918
Arrivée à Sivry-la-Perche à 4 h. Repos toute la journée. Les Allemands envoient une dizaine d’obus de 305 près du village de Sivry. Ils font des trous énormes dans les champs et les jardins environnants. Ils tirent beaucoup sur Béthelainville. Violente canonnade sur la rive droite de la Meuse. Avance allemande entre Reims et Soissons. On entend d’ici sonner le clairon à Froméréville. Le lieutenant Tuffreau part en permission, le sous-lieutenant Marouteau prend le commandement de la compagnie.

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23-27 mai 1918 : sur un commandement de « feu », nous déclenchons la fusillade



Le jeudi 23 mai 1918
Nous avions pour mission d’aller reconnaître les passerelles 41 et 42 établies par les Allemands sur le ruisseau de Forges, à 500 m à l’est de Béthincourt, et par lesquelles ils venaient pour inspecter nos lignes. Nous devions faire des prisonniers, si possible. Nous sommes 25, gradés compris. Une patrouille allemande traverse le ruisseau et se dirige vers nos lignes ; nous nous couchons dans l’herbe qui est très haute et nous les laissons passer. La nuit est belle, il fait clair de lune et nous voyons très bien les soldats allemands qui passent à une centaine de mètres d’où nous sommes.

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