22 octobre 1917. Soissons- J moins 1
Chacun donne son idée sur la remise de l’attaque :
- insuffisance de la préparation d’artillerie qui laisse intacts quelques nids de mitrailleuses et de nombreuses batteries ennemies ;
- l’attaque était un simulacre d’attaque pour décongestionner les Flandres ;
- les Allemands nous ont fait avant-hier quelques prisonniers qui ont parlé ;
- en revanche, des prisonniers allemands nous ont révélé l’existence dans leurs lignes de puits profonds, indestructibles, d’où sortiraient, au moment de l’attaque, par un jeu d’ascenseurs, des mitrailleuses avec leurs servants ;
- attaque montée en vue de tâter le moral de notre infanterie, assez atteint, comme on sait, depuis les mutineries de juin ;
- le BROUILLARD et la PLUIE.1
La vérité est que la préparation par l’artillerie avait été jugée insuffisante à notre droite, secteur d’attaque de la 66ème division (chasseurs de Brissaud-Desmaillets).