18 janvier 1915. Berry
Une fois la tranchée reprise, un calme absolu a succédé au tintamarre d’hier. Personne n’a dormi cette nuit ni de notre côté, ni du côté allemand. Aussi le silence est-il complet : pas un coup de canon, quelques coups de feu… Dans la tranchée, sauf les hommes de garde, tous les troupiers dorment dans leur terrier. Le commandant enveloppé dans des couvertures, essaie d’endormir sa migraine sur son lit de paille…
Deux hommes sont tués au 3ème bataillon devant leur meurtrière… Deux tombes de plus dans le petit cimetière improvisé qui finit par devenir une nécropole…