Pain de guerre et tranches de vie



En août 1914, la France, très rurale encore, s’apprête à moissonner. La métaphore a fait long feu. « Heureux les épis mûrs … » Les récoltes qui peuvent être sauvées sont stockées, elles serviront à la fabrication du pain quotidien, acheminé jusqu’au front.

Le Musée du Compagnonnage de  Tours y consacre jusqu’à la rentrée une roborative exposition. Le pain dans la Grande Guerre

 

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Entre les lignes. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

6 réponses à Pain de guerre et tranches de vie

  1. Farineau Jean Claude dit :

    Bonjour – Mon oncle George Farineau (frère de mon père), a participé à la grande guerre. Né en Février 1893, il a d’abord été incorporé en 1913 à Tours, au 66ème d’infanterie ou il a effectué son service militaire. Il a donc enchaîné sur la guerre en 1914, toujours au 66ème, jusqu’en 1918; il a été tué dans la Marne en Juillet 1918, après être resté sous les drapeaux pendant près de six années.
    Je possède quelques documents et photos- cartes postales, dont une en pied avec son fusil et la la tenue bleu- Horizon, probablement prise en 1913-14. Ainsi qu’un autre, prise en 1917 , représentant toute une section de poilus, manifestant avec leurs gradés, contre l’obligation qui leur est faite de casser des cailloux les jours de repos. Cette photo carte est trés explicite

    • denisdaumin dit :

      Monsieur (re) bonjour,

      Merci de l’intérêt que vous nous accordez. N’hésitez pas à vous manifester. Le document que vous évoquez, très rare, nous intéresse bien entendu, assorti des commentaires et précisions que vous esquissez ici.
      Concernant le portrait en pied de votre parent, il est très vraisemblablement postérieur à l’entrée en guerre.
      La tenue bleu horizon n’a colonisé les rangs qu’à partir de 15. Je vous apporte cette précision car nous comptons parmi nos correspondants de sourcilleux spécialistes.
      A très bientôt j’espère.
      D. Daumin

  2. Farineau Jean Claude dit :

    J’ajouterai, que mon oncle est plusieurs fois cité (pour sa gouaille) dans un livre qui relate le parcours du 66è d’infanterie de 1914 à 1916 paru dans les années 1930 avec le titre  » Gloire et Mouscaille » aux édition Berger -Levrault auteur Henri EVEIN. Ce dernier a d’ailleurs été blessé en 1916, ce qui lui a probablement sauvé la vie.

  3. deprezmazereau dit :

    C’est notre histoire ne jamais oublier nos Aieux.Mercià vous tous.

Répondre à deprezmazereau Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>