14 mars 1918. La France a bien mal aux pieds



14 mars 1918.

La France est comme une danseuse de corde dont les pieds sont endoloris et qui a, à sa droite, l’abîme d’une paix immédiate, à sa gauche, l’abîme d’une guerre sans fin. Le monde lui porte secours : les Nippons lui offrent une ombrelle japonaise, les Américains un cachet magnifique, mais personne ne vient la remplacer sur la corde raide, et elle a bien mal aux pieds[…]

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13-16 mars 1918 : de retour au front



Le mercredi 13 mars 1918
Je quitte Bourgueil à 21 h. Arrivée à Tours à 23 h 30.

Le jeudi 14 mars 1918
Départ de Tours à 1 h 23. Passé à Orléans de 4 h 30 à 6 h 50, à Vaires-Torcy de 13 h 20 à 14 h 10, arrivée à Revigny[-sur-Ornain] à 23 h. Le C. I. D. de la 68ème Division a quitté Contrisson il y a quelques jours et se trouve à Julvécourt. Je dois prendre le train demain matin pour Fleury-sur-Aire. Je vais à la Coopérative du camp de permissionnaires de Revigny.

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2 – 18 mars 1918 : en permission à Bourgueil



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27 février et 1er mars 1918 : je reçois une permission de 10 jours



Le jeudi 28 février 1918
Théorie le matin. C’est le dernier jour de la période d’isolement pour les oreillons, période qui avait commencé le 30 janvier. Pendant toute cette période, aucun homme n’avait pu obtenir de permission et beaucoup se trouvent de ce fait en retard d’un mois. Je reçois ma permission de dix jours et quitte Contrisson à 19 h pour aller embarquer à la gare régulatrice de Revigny[-sur-Ornain], d’où je pars à 22 h. Un renfort de territoriaux arrive au Dépôt Divisionnaire.

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