27 février et 1er mars 1918 : je reçois une permission de 10 jours



Le jeudi 28 février 1918
Théorie le matin. C’est le dernier jour de la période d’isolement pour les oreillons, période qui avait commencé le 30 janvier. Pendant toute cette période, aucun homme n’avait pu obtenir de permission et beaucoup se trouvent de ce fait en retard d’un mois. Je reçois ma permission de dix jours et quitte Contrisson à 19 h pour aller embarquer à la gare régulatrice de Revigny[-sur-Ornain], d’où je pars à 22 h. Un renfort de territoriaux arrive au Dépôt Divisionnaire.

Le vendredi 1er mars 1918
Passé à Chalons, Epernay, Château-Thierry, Meaux, à Vaires-Torcy de 4 à 6h ½, à Juvisy, Etampes, Orléans de 11 à 12 h 30, Tours de 14 à 15 h 30, arrivée à Bourgueil à 18 h. Le temps est très froid, il y a une couche de neige de 25 centimètres entre Orléans et Blois.

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