5 – 12 janvier 1918 : retour au Merger



Le samedi 5 janvier 1918
Je quitte le cantonnement du Montcel (33ème compagnie) et je retourne au Merger, à la 34ème compagnie. Je suis affecté à la 2ème section. Repos toute la journée. Tous les officiers et sous-officiers viennent de Saint-Yriex, avec la classe 18. Il y a le capitaine Beutégeat, commandant la compagnie, le lieutenant Delmotte, le sous-lieutenant Tanvy. A la popote : les adjudants Leclercq, Dulouard, Vivien, Coupaye ; sergent-major Mesplomb ; sergents Humetz, Pezin, Despagne, Lempire, Oualle, Panetier, Brilland et moi, le sergent-fourrier Gratadour, les caporaux-fourriers Esturgie et (X…).


Le dimanche 6 janvier 1918
M[esse] de 7 h ¼ à Choisy[-en-Brie] ; il part des équipes de stagiaires dans les différents centres d’instruction. Il y a corvée de bois le soir route de Chartronges. L’équipe de travailleurs qui était allée nous remplacer pour continuer les travaux de défense que nous avions commencés a été rappelée et est rentrée hier. L’aspirant Picard revient à la compagnie.
Le lundi 7 janvier
Corvées le matin. Théorie le soir dans les chambres. Il pleut toute la journée. Nous installons notre popote chez Mme Pinguet, où elle avait déjà été l’année dernière. Je vais prendre la garde avec 8 hommes à 18 h à Champbonnois, auprès d’un avion qui a atterri le 5 à la suite d’une panne de moteur. Le poste est logé chez M. Leblanc. La neige tombe pendant la nuit.
Le mardi 8 janvier 1918
L’avion part à 11 h 30 et se dirige vers Sézanne. Je quitte la garde à midi. Je vais à La Ferté-Gaucher voir le dentiste. La neige tombe par bourrasques toute la soirée. Le froid est très vif.
Le mercredi 9 janvier 1918
Gymnastique et exercice matin et soir dans la cour du Merger ou aux abords. La neige tombe encore.
Le jeudi 10 janvier 1918
Corvée de bois le matin route de Chartronges. Exercice et théorie le soir. Dégel.
Le vendredi 11 janvier 1918
Bains-douches le matin. Exercice, théorie et corvées le soir. Il y a au Merger un Foyer du Soldat et une Coopérative.
Le samedi 12 janvier 1918
Corvées le matin. Exercice le soir. Je prends la semaine après le sergent Despagne. Neige fine.

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