17 décembre 1916. Je suis désigné, sur ma demande, pour aller séjourner à M’rirt



17 décembre 1916.

Je suis désigné, sur ma demande, pour aller séjourner à M’rirt. Les hommes disent ici « l’enfer de M’rirt ». Les officiers disent : « A Aïnt Leuh on est aux arrêts simples. A Lias aux arrêts de rigueur. A M’rirt aux arrêts de forteresse. » Je vais donc me mettre volontairement aux arrêts de forteresse. Pourquoi ? Par curiosité. Je suis curieux de vivre au cœur du pays des Zaian, dans ces mystérieuses montagnes que je vois d’ici, où personne n’a jamais pu circuler et que, du moins, à M’rirt, je verrai de tout près.

Je pars demain avec un convoi de mulets portant des vivres à M’rirt. Le colonel Colombat me recommande d’être prudent car il est certain que nous aurons à livrer combat pour passer. Aussi l’escorte du convoi sera-t-elle imposante.

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Une réponse à 17 décembre 1916. Je suis désigné, sur ma demande, pour aller séjourner à M’rirt

  1. ponsard patrice dit :

    aux arrêts de forteresse ? Bigre, le séjour ne s’annonce pas enchanteur chez les vibrionants zaïanis !

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