10 au 12 décembre 1915. La pluie prend les proportions d’un fléau.



10 au 12 décembre 1915.

La pluie prend les proportions d’un fléau. Les pentes de la montagne forment le lit d’un unique et puissant torrent qui désagrège tout sur son passage. Les vallées sont inondées, les usines noyées.

Les tranchées du Braunkopf, de Metzeral n’ont rien à envier à celles de l’Yser et des Eparges. Cependant les précautions prises sont intelligentes. Nous avons reçu des bottes en caoutchouc montant à mi-jambe, absolument imperméables. Les pieds sont secs. Le casque protège parfaitement la tête et le cou. Quelle supériorité sur le képi ! Et puis il est esthétique ce casque, quoi qu’on dise. Là-dessous, nous avons l’air de guerriers Philippe-Auguste.

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