19 juillet 1915. La Génauraie
Par le plus joli temps de grillons, de coquelicots et de blés mûrs, Christiane se fait baptiser dans la petite église de Thuré. De cette petite cérémonie rustique et naïve je retiens surtout le sourire un peu inquiet avec lequel Christiane reçoit l’huile sur le cou et le sel sur la langue, et le relief que fait dans les prières marmottées son joli nom latin : Christiana… Christiana/…/
notre héros s’attendrit et c’est bien naturel, mais il sait aussi que le retour au front est proche…