15 mars 1915. Je passe ma journée à me reposer sous les marmites de Wargemoulin.



15 mars 1915. Wargemoulin

Je passe ma journée à me reposer sous les marmites de Wargemoulin. Elles arrivent par trois, tuant, ravageant. Deux chevaux sont tués. Neuf hommes tués et blessés par un seul obus tombé sur le toit de la grange voisine de celle où reposent nos blessés.

Les blessés défilent. Le capitaine Bachelrie1 est tué.*

1

Bedel orthographie ainsi son nom, peut-être sous le coup de l’émotion.

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à 15 mars 1915. Je passe ma journée à me reposer sous les marmites de Wargemoulin.

  1. PPonsard dit :

    logiquement c’est plutôt  » Bachellerie »…Il y en a eu en Touraine, et sans doute ailleurs.
    Notre héros a souvent tendance à écorcher les noms propres, de personnes ou de lieux. L’émotion sans doute…

Répondre à PPonsard Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>