21-22 février 1915 : une trentaine de cadavres récupérés entre les premières lignes



Le dimanche 21 février 1915
Nous quittons la Pierre-Croisée à 1h 30, et nous allons occuper des tranchées de réserve à la cote 263 où nous arrivons à 4 h 30. Nous nettoyons la tranchée et les boyaux. Le canon de 65 de montagne tire sur les premières lignes allemandes. Il y a des cadavres français et allemands qui sont sur le terrain depuis l’attaque du 17. Nous ne travaillons pas la nuit. Il y a six jours que nous n’avons pas fait de feu. La cuisine se fait toujours par escouades dans le ravin des Courtes-Chausses.

Le lundi 22 février 1915
Pendant la nuit les brancardiers sont allés chercher des cadavres entre les premières lignes françaises et allemandes et en ont apporté une trentaine derrière notre tranchée ; ils étaient sur le terrain depuis le 17, et il en reste encore beaucoup qu’on ne peut pas aller chercher. Un obus de 75, tiré trop court, éclate dans une tranchée française et fait six blessés. Un obus allemand tombe auprès de la cabane du capitaine et blesse l’adjudant Laffitte, de la 5ème compagnie.

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