14-15 novembre 1914 : une vaccination qui passe mal



Le samedi 14 novembre 1914

Revue de sacs montés en tenue de campagne. Vaccination anti-typhoïdique l’après-midi et repos. L’adjudant Lanzie est nommé s/lieutenant, le sergent Laffitte est nommé adjudant, le caporal Vénier est nommé sergent, le soldat Baratin est nommé caporal. Le sergent Labbé et le sergent Jasnon sont toujours à ma section. Il arrive un renfort de la classe 1914.

 

Le dimanche 15 novembre 1914

Théorie de 8 à 9 h. Je vais à la messe à 9 h et aux Vêpres à 15 h à l’église de Ville-sur-Cousances. Revue du cantonnement à 13 h par le Commandant.

 

Le dimanche 15 novembre 1914 – 13 heures

Chère Eugénie,

J’ai reçu ton colis hier soir, après avoir fait partir la lettre que je t’adressais. Il contenait 9 rayons de chocolat, une boîte de confitures, une boîte de pastilles, un passe-montagne.

Mes félicitations pour le passe-montagne, il est très bien et très chaud.

Le colis était bien cousu, et est arrivé en bon état.

Ce matin, j’ai assisté à la messe de 9 heures à la petite église du village. Nous étions au moins 400 soldats et officiers. C’est la première messe à laquelle j’assiste depuis le 2 août.

Nous avons été vaccinés hier et nous sommes tous indisposés par la piqûre.

Je te laisse pour aller aux vêpres.

Encore une fois merci du colis. Baiser fraternel. ‑ H. Moisy

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Une réponse à 14-15 novembre 1914 : une vaccination qui passe mal

  1. Patrice PONSARD dit :

    Vaccination : guère de changement en 50 ans dans les services de santé militaires …

    Le douloureux vaccin TABDT nous fût injecté en 1964 pendant les classes, nous avons été malades comme des chiens lors de la première piqûre, moins lors de la seconde une semaine après…
    Consignés dans nos chambrées, allongés sur nos lits, enveloppés dans nos capotes et claquant des dents, l’épaule droite endolorie, et au régime bouillon de légumes exclusivement pendant 48 heures…
    L’un de nos camarade parti en fausse permission et ayant consommé bêtement de l’alcool fût retrouvé mort dans les bois du centre d’instruction…

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