10 août 1914 Deyvillers Ce matin vive canonnade et vive fusillade



10/8 Deyvillers (Vosges)

Ce matin vive canonnade et vive fusillade sur un avion allemand qui s’éloigne rapidement.

Passage d’un officier allemand prisonnier. Il est en auto entre deux gendarmes.

Il fait un temps magnifique. Pas un nuage. Comment se croire en guerre ?… Les grillons chantent. Les épilobes confient au vent le léger duvet de leurs graines. J’entends l’enclume du maréchal-ferrant et le chant des coqs…

Pourtant voici un important passage de voitures d’ambulances. Elles se rendent à St Dié.

Nous sommes sans aucun détail sur les opérations. Le gouverneur ne laisse rien transpirer.

Les lettres nous arrivent avec dix jours de retard.

 

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>