20-21 janvier 1917 : le soir, il est interdit d’allumer une lumière à l’extérieur



Le samedi 20 janvier 1917
Repos le matin. L’après-midi, désignation des spécialités. Je suis désigné pour suivre le cours des grenadiers. Je couche le soir avec cinq autres sergents dans une maison abandonnée à côté du cantonnement, où nous pouvons faire du feu. Temps très froid.

Le dimanche 21 janvier 1917
Revue d’armes à 9 h par le capitaine Henry, commandant la 24ème compagnie du 331ème. Cantonnement libre de 10 à 12 h. Je vais à la messe de 10 h. Conférence par le capitaine à 14 h. Il part un détachement de permissionnaires. Le soir nous voyons les fusées éclairantes françaises et allemandes au-dessus des lignes. Temps couvert et froid. Il y a toujours de la neige.

Continuer la lecture

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

19 janvier 1917. De la neige fondue, du vent, toujours du vent



19 janvier 1917.  Aïn Leuh

Rien… De la neige fondue, du vent, toujours du vent, de la douleur à mon épaule gauche qui reçut hier du vaccin contre la fièvre typhoïde, et puis, une douleur à l’âme, un désir furieux de revoir la France.

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec | Un commentaire

19 janvier 1917 : les habitants vont travailler avec leur masque contre les gaz



Le vendredi 19 janvier 1917
Repos le matin. Je visite la ville et l’église de Verzy. C’est un chef-lieu de canton de 1400 habitants. Nous sommes à 6 km des lignes et nous entendons les fusils et les mitrailleuses du front. Nous ne devons pas quitter le cantonnement sans avoir avec nous le masque contre les gaz en prévision d’un bombardement allemand par gaz asphyxiants. Les habitants du pays en ont eux aussi pour aller travailler dans les vignes et les enfants en ont chacun un qu’ils emportent à l’école.

Continuer la lecture

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

18 janvier 1917 : nous sommes en plein centre des pays de Champagne



Le jeudi 18 janvier 1917
Repos le matin. Nous touchons des vivres pour la journée et faisons notre cuisine par escouades chez l’habitant, nos cuisines roulantes se trouvant à Sermiers. Nous sommes très bien reçus par les gens du pays. Nous quittons Chamery à 13 h 30 par sections espacées de 500 mètres à cause de la visibilité.

Continuer la lecture

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

13-17 janvier 1917 : la neige et le pays des vignes



Le dimanche 14 janvier 1917
Repos toute la journée. Je vais à la messe de 9 h ½ à Baslieux. A 15 h concert place de la Mairie par la musique du 75ème territorial. Temps froid. Nous recevons l’ordre de quitter Baslieux demain.

Continuer la lecture

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire