16 août 1914 Deyvillers
A Epinal, les infirmières s’impatientent de n’avoir point de blessés. A St-Joseph, il y en a trois. Toute la garnison va les voir. On les interroge, on les touche, on les admire. Ils ont été blessés au col de Sainte-Marie. L’un d’eux a trois balles dans le bras gauche, une quatrième lui a éraflé la tempe. Il raconte tellement son histoire qu’elle finit par se déformer et s’il fallait le croire il serait un lion !…
Maurice Bedel, un futur Goncourt raconte sa Grande Guerre.