3 août 1918.
Et Soissons est à nous. Aux hommes bleus la ville morte ; aux hommes gris la rude montée de la côte de Crouy sous les feux du soleil et du canon. Aux hommes bleus, ma petite chambre aux carreaux de toile de la rue des Francs-Boisiers avec ce qui reste du lit d’acajou… aux hommes gris, les crêtes de la cote 132 et les fourrés d’acacias poussiéreux des pentes de Vauxrot.
Des hauteurs du Ballon d’Alsace, Winchester du Bouchet, le feutre beige sur les yeux, regarde le Rhin. Son regard sourit avec malice et ses lèvres pincées gardent un silence où j’entends : « Nous irons chez eux leur tirer les oreilles. Nous leur donnerons quelques leçons de démocratisme. Et quand le troupeau n’aura plus de chiens, il y aura du bonheur pour tous sur la terre. »
Rien depuis le 3 août
Est ce enfin la paix qui approche ?
Bonsoir, nous avons connu un léger retard dans la mise à jour du blog. Ce sera « réparé » dès ce week-end. Et promis, nous tiendrons jusqu’au 11 novembre. Merci de nous suivre.