22 juillet 1918.
L’homme de l’actuelle victoire semble bien être Gouraud, le soldat délabré qui traînait à Rabat sa jambe meurtrie et son immense ennui.
Une des caractéristiques des temps présents sera l’ignorance où le public et même l’armée seront restés des noms des vainqueurs, des noms des Sauveurs. Voilà Paris, voilà la France sauvés une fois de plus… Les communiqués officieux des agences donnent à grignoter aux appétits des patriotes des noms : Fayolle, Mangin, Gouraud, Degoutte (ou Desgouttes, on ne sait pas même lequel des deux.) Et c’est tout. […]
C’est le commencement de la fin…..