4-10 mai 1918 : au repos dans le bois de Béthelainville



Le samedi 4 mai 1918
Nous passons à la cote 232, à Montzéville, et nous arrivons à la pointe du jour aux abris de Normandie. Ce sont des abris souterrains comme ceux de Vignéville, mais ils ont l’avantage d’être sous bois et nous pouvons circuler sans craindre les avions. Tout le 6ème bataillon est logé dans ces abris qui sont éclairés à l’électricité. Bains-douches pour la compagnie demain à 16 h.

Le dimanche 5 mai 1918
Repos toute la journée. J’assiste à la messe de 9 h qui a lieu dans le baraquement du Foyer du Soldat, au camp. Nous allons aux douches qui sont installées à la sortie sud du bois de Béthelainville, route de Dombasle-en-Argonne, en face du cimetière militaire. Le sous-lieutenant Tuffreau, commandant la 22ème compagnie, est nommé lieutenant, le lieutenant Popelin, commandant la 23ème compagnie, est nommé capitaine. Le commandant Chevallier part en permission, ainsi que le sous-lieutenant Grillet.
Le lundi 6 mai 1918
Exercice de 6 à 9 h, route de Dombasle. Corvées diverses à Dombasle et au camp. Revues et nettoyage. Versement des chandails. Il y a un bataillon du 234 qui est aussi au repos dans le bois de Béthelainville.
Le mardi 7 mai 1918
Exercice de 6 à 10 h route de Dombasle. Vaccination antivariolique à 15 h. Séance de cinéma à 19 h au Foyer du Soldat (Y. M. C. A.)
Le mercredi 8 mai 1918
Tir pour la compagnie à Sivry-la-Perche de 6 à 11 h. Revues et repos le soir. Il pleut toute la journée. Il y a plusieurs Coopératives dans le Bois et nous y allons nous ravitailler.
Le jeudi 9 mai 1918 – Ascension –
Théorie et revues matin et soir. Je vais à la messe à 10 h, dans le baraquement du Foyer du Soldat (Y. M. C. A.). Ecrit (?). Je vais visiter la tombe du caporal Bausson, du 344, que j’avais connu à Choisy[-en-Brie], et qui est au cimetière militaire du Bois de Béthelainville, près de la route de Dombasle à Montzéville. Temps pluvieux. Brouillard toute la journée.
Le vendredi 10 mai 1918
Exercice de 6 à 10 h au sud du bois de Béthelainville. Causerie par le sous-lieutenant Grillet à 15 h. Je vais prendre une douche à 16 h. Je vais voir le ballon observateur de notre division qui est amarré dans une futaie à la lisière du bois. Il ne s’est pas élevé aujourd’hui à cause du brouillard. Je reçois une jumelle.

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