13 septembre 1917. Des hommes gantés de caoutchouc font à l’entrée d’une carrière une besogne minutieuse



13 septembre 1917. Cote 132

Des hommes gantés de caoutchouc font à l’entrée d’une carrière une besogne minutieuse… J’entends : « voici la main gauche… pas d’alliance… Dans le porte-monnaie, 0,fr 85 en billon et une pièce de quarante sous… on trouve deux têtes auprès du tronc… Laquelle faut-il mettre dans le sac ?… »

Ces nécrophores sont en besogne à l’ouverture de cette carrière dite « Carrière des zouaves » où une compagnie du 60ème régiment d’infanterie a été ensevelie pendant les combats de janvier 1915.

C’est ça, l’homme ? O mon miroir ![…]

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2 réponses à 13 septembre 1917. Des hommes gantés de caoutchouc font à l’entrée d’une carrière une besogne minutieuse

  1. pponsard dit :

    Toute l’horreur de la guerre, elle est bien dans ce macabre puzzle de reconstitution et d’identification des corps des combattants  » morts au champ d’honneur »…
    Ah certes, on est très loin des stupides et irresponsables exhortations de Paul Déroulède, le chantre de la Revanche , et de sa  » guerre fraîche et joyeuse.. »!!
    C’est pourtant bien à lui qu’il aurait fallu donner une paire de gants en caoutchouc, pour qu’il prenne conscience in situ de la monstruosité de ces propos…Mais il est mort dans son lit, en 1914…

  2. GUILLOTEAU, Michel dit :

    La récupération des cadavres est bien décrite dans le roman de Pierre Lemaître  » Au revoir la-haut  » prix Goncourt 2013.

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