4 avril 1916
Je suis allé reconnaître mon futur séjour.
Schiessroth plus féerique que jamais par ces prémices du printemps m’a accueilli par des sourires de chasseurs alpins, et par un marmitage « qui se posait là ». Soixante-dix marmites attaquaient le câble et à la vingt-sixième ce dernier fut brisé… Schiessroth sera à la fois un lieu de délices à cause de la présence d’un bataillon d’alpins qui vient là au repos et un petit enfer à cause du violent et quotidien bombardement.