Le samedi 19 février 1916
Je suis toujours au lit et au lait. Temps nuageux et froid.
Le dimanche 20 février 1916
Mon état ne s’améliorant pas, je rentre à l’hôpital auxiliaire [N°] 18 à 16 h (Abbaye [de Bourgueil]). Eugène m’y emmène en voiture. Temps froid et humide.
Le lundi 21 février 1916
Je suis toujours le même traitement : gargarismes et potions. Temps froid. Visite du médecin-major Grattier.
Le mardi 22 février 1916
Rien de particulier.
Le mercredi 23 février 1916
Rien de particulier.
Maurice Bedel, un futur Goncourt raconte sa Grande Guerre.
un bonne tasse de « berton » bien chaud avec du miel lui ferait pourtant du bien…