La Russie, l’autre alliée de la France



 

La Russie, alliée historique de la France ? Une évidence lorsqu’en 1916 fut envoyé le corps expéditionnaire russe qui comptait 20.000 hommes en Champagne.

Plus de 5.000 officiers, sous-officiers et soldats y ont trouvé la mort, un monument  …Russes de 1916  … érigé en rive de Seine à Paris, place du Canada et tout près du pont Alexandre- III en perpétue le souvenir, nous rappelle l’un de nos lecteurs, Nicolaï Naftaline.

Il a été inauguré le 21 avril 2011 par Vladimir Poutine et François Fillon.Fillon Poutine

 

Clin d’oeil, cette composition sans emphase associant un officier et sa monture, au repos, se trouve dans l’alignement du monument célébrant l’épopée américaine de La Fayette, à l’autre bout de ce jardin.La Fayette.

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4 réponses à La Russie, l’autre alliée de la France

  1. P.PONSARD dit :

    eh oui, il ne faut pas oublier nos alliés Russes, suite à l’Alliance Franco-Russe de l’époque de Nicolas II !
    Non plus qu’en 1917 , quasiment tous passés au bolchévisme, il a fallu confiner ces soldats au camp de la Courtine et les désarmer avec les plus grandes difficultés..
    Il a fallu malheureusement utiliser contre eux l’artillerie pour les amener non à résipiscence, mais à leur reddition et les renvoyer en Russie…
    Il faut dire qu’au moment ou une centaine de régiments français se mutinaient et refusa

    • denisdaumin dit :

      Eh oui, l’épisode de La Courtine et les mitrailleuses françaises pointées sur les troupes en voie de bolchevisation.
      Cela dit, les Russes se sont bien battus en Champagne… sans toujours savoir précisément où ils se trouvaient.
      Mon grand-oncle « Zep » qui a fait toute la guerre au 135e RI, m’évoquait les vagues d’assaut franco-russes qui avaient été précédées ches les « Ivan » de doubles, triples voire quadruples distributions de vodka.
      Certains, me disait-il, s’égaraient dans le no man’s land, une fois le parapet franchi, et partaient dans le mauvais sens. Leurs sous-off’s’époumonnant dans leurs sifflets les replaçaient en ligne à coups de crosse.
      On leur attribuait aussi une réputation de redoutables nettoyeurs de tranchées ennemies.

      • pponsard dit :

        Souvenirs intéressants, de bons combattants en effet en partie grâce à l’action de la  » petite eau » sur leurs cerveaux…Ceci jusqu’à la victoire des Bolchéviques et l’esprit de sédition et de rébellion qui en ont découlé et qui se sont progressivement instillés parmi ces militaires exotiques et non dénués de courage…
        Comme en général les troupiers de Nicolas II, ils n’étaient certes pas menés avec une particulière tendresse par leurs officiers, issus pour la plupart d’entre eux de l’aristocratie ou de la bourgeoisie…Ces hommes étaient pour eux de la piétaille, de simples moujiks  » bruts de décoffrage » dirions-nous en 2015, sans formation suffisante ( encore que ceux qui tiraient un  » mauvais » numéro subissaient un service militaire pénible agrémenté de généreux coups de knout pendant de très longues années…) pour nombre d’entre eux et à qui l’on avait confié un fusil pour les besoins de la cause. Ce qui explique sans doute qu’au moment où les troubles s’accrurent dans l’armée du tsar, beaucoup d’officiers furent massacrés sans autres formes de procès par leurs subordonnés…

  2. P.PONSARD dit :

    et refusaient de remonter au front, il devenait urgent d’éloigner au plus tôt ces partisans d’un arrêt des hostilités !

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