21 mars 1915. Notre général de division Delarue a été tué hier par une balle.



21 mars 1915. Wargemoulin

Notre général de division Delarue a été tué hier par une balle. Stupide balle !… Homme brave, courtois, intelligent…

Le régiment toujours en 3ème ligne, dans le bois brûlé, subit toujours un impitoyable bombardement. On n’ose le retirer. La faiblesse du 80ème, en première ligne actuellement, inquiète le commandement.*

…Et les marmites tombent par trois, par quatre. L’une percute sur la cabane qui se trouve devant nous, y tue un cheval et se contente de couvrir de plâtras les deux hommes qui y devisaient. Et les derniers carreaux de ma fenêtre tombent. Avec patience, nous les remplaçons par des journaux que la prochaine marmite va déchirer.

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à 21 mars 1915. Notre général de division Delarue a été tué hier par une balle.

  1. Ping : 229/journal du 21 mars 1915: zeppelin sur Calais et Paris | 1914-1918: Reims dans la Grande Guerre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>