Archives mensuelles : février 2015

Orléans : exposition Maurice Genevoix au musée des Beaux-arts

Le musée des Beaux-Arts d’Orléans consacre, du 28 mars au 7 juin, dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, une exposition événement à l’écrivain Maurice Genevoix.
L’écrivain, né dans la Nièvre, a vécu l’essentiel de sa vie dans le Loiret. C’est là qu’il a, en partie, rédigé ses livres sur la guerre […]

Publié dans Un siècle après | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

20 février 1915 : combien de maisons sont vides d’hommes

Le samedi 20 février 1915
Mon bataillon quitte les tranchées de l’Etoile de Bolante à 6 h et est remplacé par le 113ème de ligne. Nous venons à la Pierre-Croisée où nous avons repos toute la journée. Je vois M. Proust, E. Bourreau, Morisseau. Nous avons enterré sur le plateau de Bolante plusieurs tués de la […]

Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

17 au 22 février 1915. Vie de cantonnement.

17  au 22 février 1915. Puiseux.
Vie de cantonnement. Inspections de généraux, de colonels. Les fumiers, les ruisseaux, grave question qui vaut de temps en temps des arrêts aux uns et aux autres. Les habitants trouvent notre propreté fastidieuse, voient avec angoisse les fumiers quitter le seuil de leur maison.
La guerre ?… On n’en entend […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , | Un commentaire

17-19 février 1915 : on creuse des tranchées, on pose des fils de fer

Le mercredi 17 février 1915
A 3 h nous changeons d’emplacement et nous occupons celui du 4ème d’infanterie. Nous creusons une tranchée de tir et nous posons des fils de fer barbelés en avant. Je passe le restant de la nuit au petit poste. Canonnade et fusillade violentes des deux côtés. Le 1er bataillon a attaqué […]

Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , | Laisser un commentaire

16 février 1915. J’ai passé la nuit au chevet d’une jolie petite fille de 4 ans qui mourait

16 février 1915. Puiseux
J’ai passé la nuit au chevet d’une jolie petite fille de 4 ans qui mourait dans les convulsions de la méningite.

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , | Un commentaire

16 février 1915 : on reçoit une rafale d’obus de 77 et de 105

Le mardi 16 février 1915
M[esse] de 7 h. (+) Le 2ème bataillon du 131ème quitte Le Claon à 10 h 30. Nous arrivons à 16 h à l’abri de l’Etoile, plateau de Bolante. Ma compagnie descend dans un ravin.
Le 33ème d’infanterie coloniale a attaqué dans l’après-midi et il y a eu de nombreux morts et […]

Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

15 février 1915. Les troupiers s’installent dans des granges, des écuries, des greniers

15 février 1915. Puiseux
Pour la quatrième fois en moins de huit jours les troupiers s’installent dans des granges, des écuries, des greniers. Puiseux a été évacué hier par les tirailleurs algériens qui y cantonnaient et qui ont été brusquement enlevés en autobus vers une destination inconnue, probablement vers Reims.
Mon occupation principale consiste à […]

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , | Un commentaire

14 février 1915. Ce soir à 4h, ordre soudain de départ pour Puiseux

14 février 1915. Puiseux (Aisne)
Ce soir à 4h, ordre soudain de départ pour Puiseux à sept kilomètres à l’est de Taillefontaine, en lisière de la forêt de Villers-Cotterets.

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

13-15 février 1915 : je touche un pantalon gris bleu en remplacement de mon pantalon rouge

Le samedi 13 février 1915
Repos. Ma section est cantonnée dans un grenier de la fabrique de tuiles, route de la Maison Forestière. J’envoie ma montre à Sainte-Ménehould par un camarade pour y faire mettre un verre.

Le dimanche 14 février 1915
Je vais à la messe et aux Vêpres dans l’église du Claon. Repos.
Le lundi 15 février […]

Publié dans Eugène à la guerre | Marqué avec , , , , , | Un commentaire

12-13 février 1915. Repos

12-13 février 1915. Taillefontaine
Repos. C’est-à-dire inspections de généraux, de médecins-inspecteurs qui mettent leur nez partout et dans tout. Cheveux longs, ongles sales, paille humide, boue dans les rues, courants d’air dans les cantonnements… rien n’échappe à leur sagacité. Vive la liberté dans les tranchées !

Publié dans Un Goncourt dans la Grande Guerre | Marqué avec , | Un commentaire