14 janvier 1915. Vic
Ca ne va pas du tout à notre droite. Le premier bataillon est parti pour Crouy, transporté par camions automobiles. On craint pour Soissons, qui est à quinze cents mètres du combat. Il nous faut à tout prix conserver l’éperon 132, cet éperon dont je visitai les tranchées le 17 novembre.
9h du soir
Ca va mieux. On a repris Crouy. On les poursuit, les pieds dans les talons.1
1 Ces deux dernières lignes sont écrites à l’encre noire, alors que Bedel utilise l’encre violette habituellement.