10 décembre 1914. J’entends, dans la nuit, du côté de Pommiers, le bruit d’un combat



10 décembre 1914. Courmelles

J’entends, dans la nuit, du côté de Pommiers, le bruit d’un combat : fusils et mitrailleuses s’en donnent à balles-que-veux-tu… La nuit est parfaitement opaque… Il pleut.

Nous avons tous l’impression que quelque chose de nouveau va venir couper la monotonie de notre vie. Il y a de l’inattendu dans l’air…

Le colonel vient d’être appelé d’urgence à Coeuvres, pour de là être conduit en auto dans la direction de Vic-sur-Aisne.

Que présage cette convocation ?…

Des troupes, toute la nuit dernière, ont passé dans nos parages, se dirigeant vers l’arrière. Le VIIème corps, qui se trouve à notre gauche, semble devoir quitter les rives de l’Aisne…

Et Soissons continue d’être bombardée.

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • LinkedIn
  • StumbleUpon
  • Add to favorites
  • Email
  • RSS
Cette entrée a été publiée dans Un Goncourt dans la Grande Guerre, avec comme mot(s)-clef(s) , , , , , , . Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>