“ Comment contrer les désillusions ”
La CCI Touraine accompagne la reprise avec méthodes. Les conseils de Gérard Vincent, vice-président en charge du développement des entreprises.
C’est à un véritable changement, de vie et de culture auquel doit s’attendre tout repreneur. Heureusement, les conseillers sont là. Recettes pour une reconversion réussie. Lire la suite »
Une transaction voulue par le cédant
Guillaume D’Ocagne a repris la menuiserie Dubois après avoir été l’un de patrons d’AutoDistribution, passant de 4.500 à 180 salariés.

Guillaume d’Ocagne ( droite) avec ses salariés : « Travail, promotions internes, humanisme : telles sont mes valeurs et celles de l’entreprise… ». (Photo NR).
C’est l’histoire et la belle trajectoire d’un enfant du Sud-Touraine, aux racines ancrées dans le Lochois. Petit-fils d’un maire de Ligueil dont il héritera la gestion de l’hebdomadaire « La Rennaissance Lochoise » revendue depuis peu, Guillaume d’Ocagne a racheté la menuiserie Dubois en juin 2010. Lire la suite »
Reprise : Témoignages vécus
Rodolphe Le Meunier a racheté à son père l’affinerie familiale tout en cédant à la Cloche d’Or le marché fromager réservé à la grande distribution. C’était il y a quinze ans.
Le tout juste quadragénaire puise son énergie dans les gènes de ses travailleurs de parents. Et comme il ne se voyait pas faire de la découpe toute sa vie, il a décidé de faire fructifier l’entreprise en vendant du fromage dans le monde entier. Sa boutique aux halles de Tours rappelle aux Tourangeaux l’excellence de ses produits. Rodolphe Le Meunier fut d’ailleurs champion du monde des fromagers affineurs en 2007. Cette même année, il reçoit le titre de Meilleur ouvrier de France de cette catégorie. Depuis, les portes s’ouvrent, grandes ouvertes. L’entreprise réalise un million d’euros à l’exportation (Japon, Australie, Hong Kong, USA, Europe du Nord) et deux millions avec le marché national. Ses quatre cents références se trouvent aujourd’hui à Rungis et, depuis La Croix-en-Touraine, Rodolphe ne s’interdit de se projeter vers d’autres reprises comme lancer un restaurant fromager, des boutiques et des franchises. La succession familiale est devenue, au regard de ses clients, une véritable marque !
GRAND TEMOIN : Pascal D’Halluin, redresseur de marques !
Prince du marketing, Pascal D’Halluin aime réveiller les “ belles endormies ” : Lee Cooper, Lacoste France et aujourd’hui les Faïenceries de Gien. L’invité NR !
Entre les capitaines d’industrie, les créateurs et repreneurs d’entreprise, Pascal D’Halluin appartient au cercle plus fermé des redresseurs de marques. Huit ans passés chez L’Oréal à apprendre à tracer une route et tenir le cap contre vents et marées comme pendant ses classes de service militaire – pour lui dans la Royale tout de même – et voilà que le prince du marketing troque l’uniforme pour les jean’s de la marque Lee Cooper afin de les rendre plus solides et moins perméables à l’usure des marchés (1994-2001). Lire la suite »
Penser le travail autrement

Dans cet espace mis à la disposition des entreprises (HB à Tours), un message est affiché sur les murs et s’adresse aussi bien aux dirigeants qu’à leurs collaborateurs.
Certains chefs d’entreprise préfèrent innover plutôt que de licencier en redonnant du cœur à l’ouvrage à leurs salariés. Le début du bonheur au travail ?
Faire le pari des salariés heureux pour les tirer vers le haut : un vaste sujet ! C’est pourtant l’une des préoccupations des entreprises confrontées à des organisations pathogènes et à une génération Y de plus en plus rétive. Le pari est osé et compliqué. Entrepreneure salariée au sein de la coopérative Odyssée Création à Tours, Anne-Béatrice Martinez le souligne : « 11 % des gens sont heureux au travail. 58 % font acte de présence et 33 % viennent pour empêcher le travail. Il faut donc agir sur des leviers… ». Prenons le modèle des entreprises dites « libérées ». Celles-ci donnent de l’autonomie à leurs collaborateurs, quelquefois moins enclins à se réaliser, pour leur permettre de trouver en eux de nouvelles motivations, de la reconnaissance aussi. Ce lâcher prise, par rapport au contrôle, serait bien source de créativité. Lire la suite »
Comment vivre mieux à l’usine
Chez SKF (1.300 salariés), on tente de favoriser la vie du salarié par de nombreuses initiatives. Détails avec le directeur, Éric Beghini.
Implantée à Saint-Cyr-sur-Loire depuis la fin des années Trente, SKF est le leader de la fabrication du roulement à billes dans toutes ses applications, automobiles et ferroviaires. L’usine compte aujourd’hui près de 1.300 salariés. Pour les tirer vers le haut, des aménagements ont été rendus nécessaires afin de les fidéliser. Lire la suite »
“ Les médiocres ont pris le pouvoir… ”
Le philosophe québécois Alain Deneault pense que le système encourage l’ascension des acteurs moyennement compétents au détriment des autres.
« Le mot Médiocrité est en français le substantif désignant ce qui est moyen, tout comme « supériorité » et « infériorité » font état de ce qui est supérieur et inférieur. Il n’y a pas de « moyenneté ». Mais la médiocrité désigne le stade moyen en acte plus que la moyenne. Et la médiocratie est ce stade moyen hissé au rang d’autorité. »
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Dirigeant : la solitude du coureur de fond
La prise de décision est un exercice complexe, quelles que soient les situations. Quand solitude et partage amènent leur part de solutions…

La place du chef d’entreprise est essentielle. Les décisions qu’il prendra se verront aux résultats.
(Photos NR).
La prise de décision est devenue un sujet quotidien et médiatique quand elle fait débat en politique. C’est pourtant elle qui fait avancer la société, du moins qui l’empêche de l’immobiliser et de la faire reculer. C’est du pareil au même dans l’économie. De ses nombreuses définitions, c’est ici se déterminer à entreprendre. Avancer. Se projeter. Pourtant, que d’obstacles, que de peurs parfois. Lire la suite »
Nicolas Vanier : “ Il faut bien choisir ses équipiers… »
Sur les pistes enneigées du Grand Nord, l’explorateur n’est jamais seul. Sauf quand il doit prendre les bonnes décisions par moins 50 degrés.
Voilà un homme qui n’a pas froid aux yeux. Né sous le soleil de Dakar, il a choisi d’aller tutoyer les neiges et les glaces. Lire la suite »
La prise de décision, ça s’apprend
A l’IAE de Tours, les étudiants alternent périodes en entreprise et cours magistraux. Dans les deux cas, la prise de décision est abordée. Interview de sa directrice, Patricia Coutelle.

Patricia Coutelle, directrice de l’IAE de Tours : « On donne des éléments aux étudiants sur lesquels ils vont prendre les décisions. »
(Photo NR)
Sciences de gestion, banque, marchés financiers, entreprenariat, management de la qualité et des projets, ressources humaines, communication, audit d’entreprises internationales : les secteurs professionnels auxquels sont préparés les étudiants de l’IAE de Tours leur demanderont beaucoup de prises de décisions comme autant de prises de risques. Ils y sont préparés. Lire la suite »



