Le burn-out, un effet de mode ?
Le site de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) est formel sur la question de l’épuisement au travail : « Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burn-out, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l’engagement est prédominante.
Il se caractérise par trois dimensions : l’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles ; la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets) ; vision négative des autres et du travail ; le sentiment de non-accomplissement personnel au travail : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, dépréciation de ses résultats, sentiment de gâchis… » Mais n’allons pas croire qu’il ne touche que les salariés (dévalorisés). Il peut aussi atteindre chefs d’entreprise et la direction des ressources humaines.
La célèbre école de Harvard, associée au MIT (Massachusetts Institute of Technology, (en français Institut de technologie du Massachusetts qui est un institut de recherche et une université américaine, spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie), vient de publier une étude sur le sujet : les salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs. Des chiffres étudiés à l’échelle mondiale qui nous prouvent que ce n’est pas seulement qu’une affaire française !