“ Leur taux de chômage augmente moins vite ici ”
Déléguée régionale de l’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph), Christelle Péan dresse la situation de l’emploi.
Comment se présentent les chiffres du chômage DEBOE (1) pour le second trimestre en région et 37 ?
« A fin juin 2016, on compte plus de 16.600 DEBOE en région Centre-Val de Loire dont 3.700 en Indre et Loire. Ainsi, près de 8 % des chômeurs de la région ont une reconnaissance administrative de handicap (7,6 % pour l’Indre-et-Loire). Toutefois, que ce soit pour la région ou pour le département, on note une particularité significative : si le nombre de DEBOE continue de grimper, il augmente moins vite que pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Ainsi, en Indre-et-Loire, alors que le taux de chômage du tout public augmente de 2,9 %, il est 1,6 % pour les DEBOE ». Lire la suite »
La nouvelle approche du monde du travail
Réorientation, reconversion, mutations : la vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille. Faut-il avoir peur du changement et comment l’accompagner au mieux…
Les prétendants à l’élection présidentielle avancent leurs pions. Ces derniers jours, Jean-François Coppé (LR) proposait de supprimer le statut – à vie – du fonctionnaire en le substituant à des contrats à durée indéterminée pour les nouveaux arrivants. Une idée qu’Emmanuel Macron avait le premier jeté sur la table quand il était ministre de l’Économie du gouvernement Valls. Le communiste Maurice Thorez, qui en était l’instigateur, a dû se retourner dans sa tombe. Alors, fin inéluctable d’une époque ? Lire la suite »
Deux frères changent de cap
Aymeric et Kévin s’embarquent dans une nouvelle aventure, ensemble. Sans peur et sans reproche, ils se lancent vers l’inconnu. Témoignages.
C’est la double histoire d’un projet commun venu sur le tard et d’une différence d’âge – trois ans – entre deux frères complices qui se sont toujours entendus pour entreprendre aujourd’hui ensemble. Hier les facéties d’enfants, aujourd’hui, une aventure professionnelle. À 29 ans, Aymeric avait déjà goûté à une expérience professionnelle en solo, dans la vidéo et la communication. Son cadet, Kévin, 26 ans aujourd’hui, a essuyé ses fonds de culotte à l’École supérieur de commerce de Tours (alors Escem) avant d’y être diplômé. Les deux garçons l’avouent sans détours : « On a toujours été complémentaires, même enfants. On a donc aujourd’hui décidé de nous associer pour travailler ensemble… » Lire la suite »
“ Quand je serai grand(e), je ferai… ”
C’est le titre éponyme du livre d’Alexandre Adjiman. Cet auteur lochois s’élève contre l’imposture du choix précoce d’un métier.
Directeur d’usine et management export, directeur commercial en Suisse, recruteur et chef d’établissement d’une unité de développement informatique (28 personnes), concepteur de campagnes, stratégie, créativité d’une agence de publicité régionale, Alexandre Adjiman s’est lui-même essayé au « job divorce ». « J’ai trouvé ma vocation après 65 ans en devenant médiateur professionnel. Mon parcours m’a progressivement permis de révéler une appétence pour cette activité… » confesse-t-il. Lire la suite »
“ Et si nous parlions de nos succès ? ”
Jean Pagès et Pietro Cossu répondent aux changements d’organisation des entreprises par une méthode de coaching basée sur l’approche positive. Explications très simples.
Son CV est long comme le bras : formateur pour adultes sur les outils de communication écrite et orale et la communication interpersonnelle (1979-1985), responsable pédagogique d’un centre de formation pour managers et directeurs de la grande distribution, chargé de cours à l’IAE et l’Université d’Aix-en- Provence en psychologie des organisations et techniques de communication interpersonnelle (1985-1989), ancien DRH de l’INA. Jean Pagès est un boulimique du travail et de la bonne relation entre les hommes et les femmes dans l’entreprise. Coach indépendant depuis 1998, enseignant, conférencier, il est le gérant fondateur de l’Institut Français d’Appreciative Inquiry. Lire la suite »
À pleins poumons, crions vive les “ zèbres ” !
Ces hommes et ces femmes passent à l’acte, avec une certaine intensité, et obtiennent des résultats sans attendre les promesses d’en-haut. Enquête dans un milieu en ébullition.
Faire plutôt que dire. Agir plutôt que d’attendre. Chacun a la solution. Premier exemple : en juin dernier, lors du « Start-up week-end » consacré à l’e-santé, vingt-cinq personnes venues de toute la région Centre-Val de Loire mais aussi de Nantes, Poitiers, Lyon, Toulouse, de Paris et même d’outremer, ont présenté et développé leurs projets d’application. Les trois primés ont démontré la faisabilité de leurs idées : ici l’idée d’un objet connecté permettant aux enfants asthmathiques de devenir autonomes dans leur prise de médicaments et de rassurer ainsi leurs parents, un casque de réalité virtuelle à destination des malades atteints d’un cancer ; là un casque de réalité virtuelle à destination des malades atteints d’un cancer. Ou encore cette application qui permettrait de décrypter les étiquettes alimentaires. Lire la suite »
“ Unir la société dans l’action concrète ”
Alexandre Jardin invite les citoyens et les chefs d’entreprise à sortir de l’anonymat pour agir et se faire entendre.
Alexandre Jardin a en commun entre ses histoires romancées et son propre personnage comme une sorte d’émerveillement permanent sur la vie. Mais ses béatitudes ne restent pas de vains mots. Il y ajoute la mise en pratique, dans une forme de militantisme de la pensée positive. Ses multiples engagements citoyens – pour encourager la lecture et la lutte contre l’illettrisme – font de lui quelqu’un d’absolument atypique.
Invité de la matinée Carnet Pro du groupe la Nouvelle République, l’écrivain prendra sa casquette à rayures. La même qu’il a portée en lançant ses mouvements associatifs de « zèbres » pour les élèves décrocheurs. « On va faire exister les citoyens avec des valeurs toutes simples. Les systèmes verticaux sont terminés. Le centralisme – politique et économique – ne marche plus. Aussi pour défendre nos territoires faut-il faire exister les citoyens, l’initiative locale et les faizeux ». Lire la suite »
Proches des demandeurs d’emploi
L’insertion par l’activité économique tisse des réseaux de proximité avec les entreprises. C’est le cas de l’Entraide de la Touraine du Sud.
Voilà du concret comme l’aime Alexandre Jardin, avec une association intermédiaire du Petit-Pressigny, village de 319 habitants nichée entre Ligueil et Descartes. L’Entraide de la Touraine du Sud couvre en fait la communauté de communes (avec Descartes, le Grand-Pressigny et Preuilly-sur-Claise). Elle a permis le retour à l’emploi de 80 personnes correspondant à 16,11 équivalents temps pleins parmi 324 demandeurs disponibles. Lire la suite »
L’autre face de l’économie numérique
Grâce à internet, le financement participatif ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui. Et son recours ouvre de bien beaux projets.
D’abord un peu d’histoire. Le financement participatif trouve ses origines au XVIIIe siècle lorsque les associations font appel à la population pour récolter de l’argent. Lorsqu’Auguste Bartholdi a fabriqué la statue de la Liberté, il manquait de moyens financiers. C’est donc à travers la presse, des banquets et autres loteries que, peu à peu, il a réussi à réunir la somme nécessaire pour la construction de ce monument. Le nombre de 100.000 souscripteurs fut annoncé par l’Union franco-américaine, organisatrice de la levée de fonds. Dès la fin de l’année 1875, quelques mois après le début de sa campagne, les fonds rassemblés s’élevaient déjà à 400.000 francs. Lire la suite »
Le jour où Petit Poucet est devenu grand
Arnaud Burgot dirige aujourd’hui la plateforme de financement collaboratif Ulule. Et bouleverse la stratégie financière de nos entreprises.
A 80 ans passés, le philosophe Michel Serres publiait, voici quelques mois, un essai intitulé « Petite Poucette », nom donné à son héroïne pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. C’était, à sa manière, réclamer l’indulgence pour ces jeunes obligés de tout réinventer avec le numérique et internet.Arnaud Burgot en a fait son livre de chevet, lui qui a su faire du financement collaboratif un moyen de bousculer l’économie et l’entrepreneuriat. Lire la suite »