Angoulême J1, une ouverture en fanfare



Jusqu’à dimanche, @_NicolasAlbert et @ThierrySoulard livetweetent et liveblog les actualités, coups de coeurs et anecdotes vécues sur le festival d’Angoulême. Ces articles  évolueront heure après heure, en fonction des trouvailles. N’hésitez pas à revenir plus tard dans la journée, et à réagir en commentaires pour nous communiquer vos propres expériences du festival !

23h30. Déception pour beaucoup d’habitués du festival. Le bar de l’hôtel Mercure, haut lieu de rendez-vous des nuits angoumoisines lors des précédentes éditions, a été totalement refait. Le comptoir a disparu et la pièce sert désormais pour la restauration. Il y a bien un petit bar dans un coin mais le charme a disparu. Beaucoup se rabattent alors sur Le Chat Noir et surtout Le Cinq Sens, très prisé et donc bondé jusque sur le trottoir.

20h30. Alfred au dessin et Dondieu Divin débutent la cérémonie sur une touche onirique.

Puis Art Spiegelman déclare officiellement ouvert le 39e festival de Bande dessinée ! Et s’allume une cigarette sur scène pour fêter ça.

Au cours de cette cérémonie, plusieurs jolies surprises: un extrait des Simpson avac Art Spiegelman en super-héros, une présentation déjantée de Nix puis une projection en avant-première de quelques épisodes des dessins animés Kinky et Cosy, une bande-annonce montrant ce à quoi pourrait ressembler une adaptation au cinéma du Peter Pan de Loisel, un responsable de délégation taïwanais fou qui amène ses marionnettes sur scène… De quoi finir en beauté cette première journée !

19h30. Un peu de temps avant le début de la cérémonie officielle d’ouverture du festival. On en profite pour tester le cognac, spécialité de la région. Côté organisation, cette boisson est surnommée « Potion magique ». Certains responsables ne carburent qu’à ça pendant plusieurs jours. Continuer la lecture

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Benoit Mouchart: « La bande dessinée possède un caractère universel qu’il faut mettre en valeur. »



Benoit Mouchart, le directeur artistique du festival international de la bande dessinée d’Angoulême, s’est longuement confié sur la programmation très internationale et de grande qualité de la 39e édition, qui débute aujourd’hui. Il évoque également la situation de la bande dessinée aujourd’hui et sa mutation vers les supports numériques. Entretien.

Benoît Mouchart. (Photo © JF Alvarez)

Depuis votre arrivée à la direction artistique du FIBD, le festival s’est énormément ouvert à l’international. Avec Art Spiegelman, Taïwan, la Suède, l’Espagne, l’Europe ou Di Rosa,  la programmation 2012 présente un panorama très large de la bande dessinée dans le monde. Est-ce l’une de vos grandes satisfactions de rassembler aujourd’hui à Angoulême une telle diversité culturelle?

« La dimension internationale du festival est presque originelle puisque dès 1974  des auteurs de tous les pays y étaient invités. Aujourd’hui elle est plus grande et plus assise. On est également sorti du principe de facilité qui était d’inviter chaque année un pays, pour préférer accueillir toute la planète bande dessinée, ce qui permet d’ouvrir à d’autres paysages et d’autres manières de faire découvrir le monde. Chaque fois que l’on a une exposition, ce sont des artistes qui s’emparent de la bande dessinée pour faire rire, rêver, mais aussi parfois pour témoigner de ce qu’ils ont sous les yeux.

(© FIBD Angouleme)

C’est particulièrement frappant dans l’exposition L’Europe se dessine, où une cinquantaine d’auteurs se sont engagés à mettre en image à la fois des éléments fondateurs de l’identité européenne et des choses plus concrètes du quotidien, que l’on n’identifie pas forcément comme européennes. Que l’on aille dans l’exposition espagnole ou Taïwan, à chaque fois c’est une nouvelle manière passionnante de regarder le monde. Cette ouverture très intéressante à une diversité permet de montrer que la bande dessinée n’est pas un genre mais bien une forme d’expression. Et puisque ce n’est pas un genre, il y a plusieurs formes, manières, styles, façons d’être auteur de bande dessinée. »

C’est désormais une évidence, la bande dessinée n’est plus «pour les enfants» mais traite aujourd’hui de sujets fort… Est-il toujours nécessaire de le souligner?

« Le message est bien passé mais c’est important dans une période où il y a un repli sur soi de montrer que la bande dessinée peut être un lien. On peut le voir dans l’exposition L’Europe se dessine. La devise de l’Europe est « Unir la diversité » et je trouve très intéressant de montrer à quel point les différences existantes entre ces nations sont aussi des éléments très fédérateurs. On s’y retrouve tous. La bande dessinée possède un caractère universel qu’il faut mettre en valeur. C’est peut-être un message supplémentaire dans le sens où si la bande dessinée n’est pas du divertissement, elle est aussi du divertissement. Angoulême n’est pas devenu un festival élitiste ne s’intéressant qu’à une forme de bande dessinée. Toutes les tendances y sont représentées. »

Art Spiegelman. (© Nadja Spiegelman)

Avec Art Spiegelman, la 39e édition célèbre un auteur de renom, l’un des rares dont l’oeuvre, Maus, est connue et célébrée en dehors du monde de la bande dessinée (elle a reçu le prix Pullizer). Sa présidence permet-elle au festival de prendre une dimension supplémentaire vis à vis du grand public?

« Bien sûr. Art Spiegelman est vraiment à l’origine d’une révolution de la manière de raconter des histoires et surtout de faire entrer le réel et l’Histoire dans la bande dessinée. Cette présidence est très symbolique. Il est également à l’origine d’une révolution esthétique avec son épouse, Françoise Mouly, à travers la revue de Raw, qui est vraiment une alternative pour la bande dessinée. Il est évident que la dimension internationale de cet auteur nous permet d’attirer au festival des médias internationaux et également des médias grand public français que l’on n’a pas habituellement. Il y a cette année un effet Spiegelman évident. » Continuer la lecture

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Angoulème, J-1 quelques nouvelles des coulisses



Jusqu’à dimanche, @_NicolasAlbert et @ThierrySoulard livetweetent et liveblog les actualités, coups de coeurs et anecdotes vécues sur le festival d’Angoulème. Ces articles  évolueront heure après heure, en fonction des trouvailles. N’hésitez pas à revenir plus tard dans la journée, et à réagir en commentaires pour nous communiquer vos propres expériences du festival !

23h, Balade nocturne. Pour qui découvre Angoulême, comme moi, la ville est une perpétuelle source d’émerveillement. D’autant plus si on la visite avec Nicolas Albert, qui la connaît par coeur depuis près de 20 ans.

Angoulême, en temps normal, c’est déjà une ville pleine de charme, avec des bâtiments historiques un peu partout. A cela s’est ajouté toute la culture BD liée au festival: certaines rues portent des noms d’auteurs décédés, les héros de BD célèbres s’affichent sur les murs, on croise Corto Maltese sur la passerelle qui enjambe le fleuve, et devant le splendide musée de la BD, les auteurs ont dessiné directement dans le béton, façon allée des stars à Hollywood…

A quelques heures de l’ouverture du festival, toute la ville s’est mise en mode BD. Les vitrines des commerçants sont décorées avec des albums. Les « bulles », ces énormes chapiteaux, ont été montées, et à l’intérieur les équipes techniques terminent les derniers réglages. Et sur l’Hôtel de ville, de splendides projections ont lieu 24h sur 24.

18h30. Dans les bulles, c’est l’effervescence. Tout le monde s’affaire pour que les stands soient prêts demain pour l’ouverture. En attendant, c’est un joli bazar. En voici quelques photos et cela devrait durer toute la nuit. Continuer la lecture

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Vivez le festival d’Angoulème en direct



Du 26 au 29 janvier, Angoulême accueille le festival international de la Bande Dessinée, le plus gros évènement mondial dans ce domaine.

Les journalistes-blogueurs de Case Départ seront présents dès le 25 janvier pour couvrir l’évènement. Pendant la durée du festival, retrouvez nous sur ce blog et sur nos comptes twitter pour suivre en direct le festival: tweets, photos, articles, actus, bons plans, coulisses, anecdotes…

-> http://www.nrblog.fr/casedepart

- > @_NicolasAlbert (journaliste à La Nouvelle République – Centre Presse, auteur de livres d’études sur la BD, commissaire d’expositions pour le festival d’Angoulême depuis 2002, coordinateur des concerts de dessin depuis 2005, membre du jury du prix polar et commissaire de l’exposition sur ce thème, habitué du festival)

- > @ThierrySoulard (Journaliste à la Nouvelle République, qui mettra les pieds pour la première fois à Angoulême)

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De Tom Pouce à Maus, ces animaux trop humains



La présence d’Art Spiegelman à la barre du festival Angoulême (du 26 au 29 janvier 2012) éclaire le rôle étonnant de ces bandes dessinées animalières, héritières des fables d’antan.

Le Krazy Kat de Herriman, Mickey et Pat Hibulaire dans Mickey et l’île volante de Walt Disney et le Maus de Spiegelman : trois exemples de zoomorphisme. (Photo NR, Hugues Le Guellec)

Evidemment, quand on utilise un mot comme « anthropomorphisme » pour démarrer un article sur la bande dessinée, il y a de quoi décourager les amateurs du neuvième art. Mais si on cite Walt Disney, Calvo, Toonder, Trondheim et que l’on conclue sur Art Spiegelman, le fan de BD retrouve des couleurs.

D’autant que l’auteur américain, auteur du mythique album Maus (la seule BD jamais couronnée par le prix Pulitzer) est en cette fin janvier 2012, le grand maître d’Angoulême (du 26 au 29 janvier). Sa simple présence dans deux expos différentes, l’une retraçant son œuvre installée dans l’immeuble de verre et de béton de l’ex-CNBDI (le bâtiment Castro, du nom de son architecte) ; et l’autre, sorte de «musée privé» où sont réunis des auteurs américains que ce chantre de la BD underground apprécie, justement au musée de la BD, de l’autre côté de la Charente.

Les hommes y sont représentés en animaux

Maus publié en 1986 en France par une grande maison d’édition qui, à l’époque, n’avait pas de lien particulier avec la BD (Flammarion) a été un véritable choc. Le père d’Art Spiegelman, Vladek, y raconte la vie de sa famille polonaise pendant l’enfer de la Shoah. Particularité, décalage et force insoupçonnée du trait en noir et blanc, les hommes y sont représentés en animaux. C’est ce qu’on appelle le zoomorphisme, ou l’anthropomorphisme (ce n’est pas exactement la même chose, mais bon !). Les juifs persécutés sont des souris ; les nazis sont des chats (le Hitler de la couverture est connu dans le monde entier) ; les Polonais sont des cochons (ce qui contribuera à limiter la diffusion de Maus dans le pays) ; les Anglais sont des poissons (allusion affirme Spiegelman lui-même à la formule «Fish and chips») ; les Américains, des chiens. Est-ce cette transposition qui donne tant de force et de puissance à ce chef-d’œuvre ? Continuer la lecture

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Grand Prix d’Angoulème : nos pronostics



Le Festival d’Angoulême commence jeudi. Qui remportera le Grand Prix de la ville d’Angoulême, honneur suprême du festival, qui récompense un auteur pour l’ensemble de son œuvre? La rédaction de Case Départ a fait sa short-list.

Marjane Satrapi. Parce qu’après une année de révolutions arabes, ça serait bien dans l’actualité. Parce que c’est une femme, et qu’il n’y a pour l’instant eu que deux Grand Prix féminins dans l’histoire du festival (Claire Bretecher en 1983, Florence Cestac en 2000). Parce qu’elle le mérite, tout simplement, vue son oeuvre.

Manu Larcenet. Parce que Le Combat Ordinaire et Blast sont deux monuments qui ont fait grandir d’un coup la BD française contemporaine, que Les petits Rien l’a fait connaître d’un large public, et qu’il a tout un tas d’albums moins connus mais excellents dans sa bibliographie.

Joann Sfar. Son nom revient régulièrement mais l’auteur du Chat du Rabbin n’a pour l’instant pas encore été consacré par l’académie des Grand Prix. Auteur complet à la production impressionnante en seulement une grosse dizaine d’années de carrière, Sfar a également effectuée une incursion très réussie dans le cinéma avec notamment Gainsbourg vie héroïque et Le Chat du Rabbin, a monté l’exposition Brassens ou la liberté à la cité de la musique…

Hermann. L’aura-t-il un jour? Pas sûr. L’Ardennais possède pourtant à son actif une longue et riche carrière où il a côtoyé de grands auteurs comme Greg, auteur des scénarii de Comanche et Bernard Prince, tout en réussissant une carrière solo aussi bien avec des séries (Jeremiah, Les Tours de Bois-Maury) que des one shot fabuleux (On a tué Wild Bill). Désormais associé à son fils, Yves H, Hermann continue de signer des albums forts. Mais son caractère a souvent été un obstacle de taille lors des délibérations…

Un scénariste. Il y a eu Jacques Lob il y a bien longtemps, mais depuis aucun auteur dont la seule spécialité est le scénario n’a été à l’honneur. Il faut dire que le monde de la bande dessinée regorge de créateurs de talent et que le choix est vaste. Mais si on peut comprendre que Goscinny n’ai pas été honoré (il est décédé en 1977 quand le festival qui était alors un salon n’avait que cinq années d’existence), on peut toujours regretter que Charlier ou Alan Moore n’aient pas été distingués.

Un non européen. Après Will Eisner en 1975 et Crumb en 2000, Art Spiegelman est le troisième auteur anglo-saxon à intégrer la prestigieuse académie des Grands Prix, le quatrième non Européen puisque José Munoz (2010) est Argentin. Trop peu au regard de l’universalité du genre. A l’heure où Angoulême va fêter son quarantième anniversaire en 2013, célébrer un non Européen comme par exemple Joe Sacco ou Jiro Taniguchi permettrait de poursuivre la voie entamée avec Art Spiegelman en soulignant que ce média ne connait pas de frontières.

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Pour ne pas oublier Jean-Michel Charlier



Mais oui, Chambéry c’est la ville des éléphants. La place aux éléphants avec les Alpes dans le fond. Une image qui ne trompe pas (wouaff ! comme dirait Libellule).

Au moment où Angoulême ouvre ses portes et où Case Départ lance les paris sur le nom du futur grand Prix (article à lire ici), oncle Erwann a trouvé qu’un coup de chapeau au plus grand scénariste francophone de la bande dessinée s’imposait.

Pourquoi ? Parce que Jean-Michel Charlier (disparu en 1989) n’a jamais, JAMAIS,  été couronné dans la Mecque du neuvième art (où les scénaristes ont mis beaucoup de temps à être reconnus).

Et que cet oubli associé à quelques autres constitue, malgré tout, une tâche sur un palmarès prestigieux de 41 noms (il y a eu deux Grands prix spéciaux).

Sur les murs du musée des Beaux-Arts de Chambéry et bientôt en Belgique.

 

Retour donc en photos sur l’expo que lui a consacré pendant quatre mois la ville de Chambéry, expo qui a été visitée sur la fin par Frédéric Mitterrand himself venu en Savoie mettre sur les rails l’année Rousseau (rien à voir avec la BD !).

C’est grâce à la complicité entre Hervé Gaymard, président du conseil général de Savoie et l’équipe de Sangam, que cette exposition, qui va tourner un peu partout désormais, a pu avoir lieu.

Sangam est une petite maison d’édition dirigée par François Defaye, ancien directeur artistique du festival d’Angoulême, qui a lancé avec Philippe Charlier (le fils  de Jean-Michel) une collection rééditant des histoires disparues ou jamais publiées en albums écrites par le prolifique scénariste de Pilote (mâtin, quel journal !).

La caricature de Jean-Michel signée Uderzo d’un côté…

... et la stature de Philippe visitant l’expo de l’autre : la ressemblance entre père et fils est telle qu’elle en trouble plus d’un.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les tout premiers tomes sont des récits dessinés par Uderzo (Clairette), et Gérald Forton (Kim Devil). Si le petit doigt de l’oncle Erwann est bien renseigné, la suite pourrait bien être signée Raymond Poïvet. Continuer la lecture

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Krrpk: rendre accro le lecteur bien avant la sortie de l’album



Copyright Bill Otomo

Krrpk, c’est l’un des projets en cours de Bill Otomo, auteur des séries Zblucops et Luchadores Five. C’est aussi le nom du personnage principal, sorte de petit alien bouseux paumé dans une mégalopole où il enchaîne gaffe sur catastrophes. Et c’est enfin le parfait exemple d’une nouvelle tendance: faire une pré-publication plus ou moins partielle d’un album sur internet, avant de la sortir en librairies.

Jusqu’à maintenant, de jeunes auteurs faisaient leurs preuves grâce à leur blog, et attiraient l’attention d’un éditeur, qui décidait dans sa grande bonté de sortir leur travail sur papier. Là, Delcourt et Bill Otomo font le contraire: le projet est déjà signé, assuré de sortir en album, mais pour capter en amont un petit panel de lecteurs, un blog a été ouvert, où l’on peut lire de temps à autre une nouvelle planche, et découvrir peu à peu l’aventure. Continuer la lecture

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Zaya, thriller futuriste



Qui est vraiment Zaya Oblidine ? Dans quel monde vit-elle ? Au départ, la jolie Zaya est une artiste, sculptrice holographique reconnue, à l’univers particulier. On la retrouve au départ à son vernissage. Dans cette salle d’exposition, chaque visiteur se promène et découvre les oeuvres. Pourtant un homme saoul commence à s’énerver, à être violent envers les visiteurs. En quelques mouvements, Zaya Oblidine, en robe de soirée, le met hors d’état de nuir… Continuer la lecture

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Quand la bande dessinée éclaire l’histoire



Professeur d’histoire-géographie, le poitevin Laurent Lessous est l’auteur de l’ouvrage “ La bande dessinée de reportage ” à l’usage des enseignants.

Cet ouvrage s’adresse aux enseignants qui veulent travailler en classe à partir de la bande dessinée, explique Laurent Lessous, auteur de l’ouvrage « La bande dessinée de reportage » sorti dernièrement dans la collection « La BD de Case en classe » (pilotée par Didier Quella-Guyot) aux éditions Sceren du CRDP Poitou-Charentes.

« Le premier héros de BD c’était Tintin et il était reporter, rappelle l’enseignant poitevin, professeur d’histoire-géographie détaché auprès du CRDP, aujourd’hui on peut par exemple éclairer au travers “ Tintin au pays des Soviets ” la propagande anticommuniste et la vision du monde dans les années 30. »

“ Un vrai travail de journalisme ”

Mais c’est surtout la récente évolution de dessinateurs et de scénaristes vers des ouvrages de BD puisant matière et inspiration dans l’actualité qui est à l’origine du travail éditorial de l’enseignant autour d’albums qui s’apparentent « à un vrai travail de journaliste. » « Aborder les thèmes du programme par ce média n’est pas forcément plus facile mais plus ludique », précise Laurent Lessous. Il apporte – dans cette publication réalisée en collaboration avec différents auteurs – de nombreux éclairages sur l’actualité de ses dernières années. Dans les ouvrages étudiés, l’après 11 septembre ou le conflit israëlo-palestinien représentent bien plus que le décor. Continuer la lecture

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Les Aphrodites de de Nerciat



Une rencontre pour le plus grand plaisir des lecteurs. Le jeune auteur Emmanuel Murzeau redonne vie à l’oeuvre de l’écrivain Andréa de Nerciat (1739-1800) : Les Aphrodites.

Les Aphrodites, ou Fragments thali-priapiques pour servir à l’histoire du plaisir est sans doute l’oeuvre de de Nerciat la plus connue. Parue en 1793, elle dépeint l’univers libertin d’une société secrète en marge du tumulte de la révolution. Les Aphrodites est un groupe de libertins, près de Paris. L’auteur y place l’intrigue de son marivaudage et décrit ses contemporains en véritable humaniste: les hommes sont jugés sur leur calibre et leurs performances, les femmes sur leurs qualités et leur expérience. Libertin donc, mais surtout hédoniste car Nerciat est très éloigné des écrits du marquis de Sade. Les personnages s’adonnent au plaisir sans violence ni perversion. Avec le Masque aveugle (édition Tabou), Emmanuel Murzeau propose le second tome des Aphrodites. Continuer la lecture

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Il tape sur les bambous et c’est n°1



(Photo NR, Jerome Dutac)

Voilà, c’est arrivé. La France est dingo des pandas. Evidemment la Nouvelle République  peut être fière d’avoir sur son territoire le parc animalier qui accueille, dorlote, nourrit et titille la libido de nos deux héros en peluche. Mais quand on lui murmure à l’oreille le mot « panda », l’oncle Erwann se dit : autant en parler tout de suite.

Réflexe BD : c’est quoi LA bande dessinée qui rime avec panda ?

Gagné : c’est Panda. Jamais entendu causer ! Normal, c’est vieux comme les histoires de l’oncle Erwann.  Première apparition en France en 1949, disparition quelque part dans les années 1966-67 sauf chez les Chtis où il a survécu en grignotant du papier journal.

Mais une petite graine de bambou ayant germé, un drôle d’animal nommé Tignous, a relancé l’année dernière l’existence du nounours noir et blanc. Allez, on vous raconte tout ça… mais on ne vous parlera pas du Kung Fu Panda, les images qui bougent, c’est pas ce rayon-là, voyez plus loin, Madame Michu.

Une première histoire hollandaise

Première version de Panda avec du texte sous l'image parue dès le 23 décembre 1946 dans Nieuwsblad van het Noorden. (dans le site de Raymond)

Il y a parfois des logiques implacables. Après deux longs chapitres consacrés à Marten Toonder, les fans de Case Départ espéraient peut-être passer à autre chose. Raté. L’unique bande dessinée mettant en scène un panda est signée… Marten Toonder. Enfin des studios Marten Toonder. Le maître y aurait mis sa griffe mais pas souvent. Continuer la lecture

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Chroniques outremers traversent l’Atlantique



Deuxième volet de magnifique trilogie de Bruno Le Floc’h. Le capitaine Liro Tana et son équipage mènent leur cargo, le Saroya, à travers l’Atlantique. Très malade, le capitaine s’en remet à un jeune indien pour le délivrer de son mal et l’aider à faire face à la tempête. Continuer la lecture

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Chris Ayers et Joe Weatherly s’exposent à la galerie Maghen



La galerie Daniel Maghen propose du 18 janvier au 4 février une exposition Chris Ayers et Joe Weatherly.

Ces deux artistes américains, passés maîtres dans le domaine de l’illustration animalière, nous proposent un regard personnel de la Nature. Chris Ayers laisse aller son imagination grâce à un style graphique très cartoon. Joe Weatherly peint la réalité du règne animal à travers des scènes réalistes et dynamiques.

Cette exposition-vente présentera pour la première fois les plus belles illustrations du « Daily Zoo«  de Chris Ayers, ainsi que de splendides peintures inédites de Joe Weatherly. Un événement exceptionnel à ne pas louper pour ce début d’année.

 

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Deux Poitevins sur la piste de l’aventure coloniale



La médiathèque François-Mitterrand de Poitiers accueille jusqu’au 31 mars une exposition consacrée à l’histoire des colonies françaises. Ironique et décapant.

Grégory Jarry et Otto T. sont les auteurs et concepteurs de l'exposition "Petite histoire des colonies françaises", qui est visible à la médiathèque de Poitiers jusqu'à fin mars.

Grégory Jarry et Otto T. sont les auteurs et concepteurs de l’exposition Petite histoire des colonies françaises, présentée l’année dernière lors du festival international de la bande dessinée d’Angoulême et qui sera visible à la médiathèque de Poitiers jusqu’à la fin mars. C’est un sujet sensible qui déchire parfois les familles et suscite bien des controverses. La colonisation et dans la foulée le processus de décolonisation agitent encore la société.

Depuis plusieurs années, deux Poitevins d’adoption, Thomas Dupuy, alias Otto T. et Grégory Jarry, fondateurs des éditions flblb travaillent cette question. Auteurs de Petite histoire des colonies françaises (*) ils en font aujourd’hui une exposition, visible à la médiathèque François-Mitterrand de Poitiers jusqu’au 31 mars.

Prendre de la distance

par rapport à l’histoire

S’inspirant de la grande exposition coloniale de 1931, les auteurs ont conçu quatre pavillons pour « célébrer » l’aventure coloniale française : pavillon de l’Amérique Française, pavillon de l’Empire, pavillon de la décolonisation et pavillon de la Françafrique. « Nos livres parlent peu ou prou d’impérialisme, note Thomas Dupuy, c’est vrai que le sujet nous intéresse. Grégory et moi sommes nés dans les années soixante-dix. On a donc un peu de distance par rapport à cette histoire. Nous avons une volonté didactique mais aussi de faire tout cela par le biais de l’humour ». Continuer la lecture

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Mooloozone, les BD génétiquement modifiées



Très intéressant exercice de style auquel s’essaye depuis quelques semaines le méconnu blog Mooloozone: mélanger des BD, en prenant l’aspect graphique d’une série et l’univers d’une autre, afin de créer des mini-albums totalement improbables.

Pour l’instant, on a eu droit à:

Astérix no densetsu, une aventure d’Astérix dessiné version Naruto, ou la rencontre ultime entre le franco-belge et le manga japonais.

« Très certainement le meilleur Astérix que j’ai lu depuis des années », constate le second commentaire sur ce post, et malgré le trait un peu brouillon, on est totalement d’accord. Continuer la lecture

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Philippe Francq et Largo Winch s’exposent à Versailles



La 4e édition de l’Expo BD à Versailles rend cette année hommage à Philippe Francq, dessinateur de la série Largo Winch. Du 21 janvier au 26 février, une centaine de dessins originaux, d’objets et de maquettes ayant servi à façonner cette œuvre qui vient de célébrer ses 20 ans seront exposés à l’Hôtel de ville de Versailles. A cette occasion, la Ville organise le prix « Espoir du 9ème Art ». Ce prix viendra récompenser deux jeunes talents prometteurs qui s’illustrent dans les catégories dessin et scénario. Il leur sera remis par un jury d’exception composé de références du monde de la bande dessinée. Continuer la lecture

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Calvin et Hobbes en petit format



De 1985 à 1996, le dessinateur Bill Watterson a fait rire des générations avec sa série Calvin et Hobbes. L’histoire de ce petit garçon râleur qui donne vie à sa peluche en forme de tigre. Il s’imagine des aventures extraordinaires. Des planches plein d’humour, de philosophie et de répartie. Pour fêter les 25 ans, ce classique de la bande dessinée est désormais disponible en petit format. Pour ce début d’année, ce sont les tomes 14 et 15, Va jouer dans le mixer et Complétement surbookés, sont désormais disponibles. Continuer la lecture

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Histoire de la BD dans la Nouvelle République: acte 9B Marten Toonder, le Walt Disney oublié



Pendant trente ans dans le Courrier Picard, vingt-sept ans dans la Nouvelle République, vingt-quatre ans dans Presse-Océan, mais aussi dans la Dépêche du Midi, les aventures de Tom Pouce et de M. Bommel vont rythmer le quotidien des lecteurs de cette presse régionale. Quand les strips avec le texte sous l’image vont finir par disparaître des pages de ces journaux, l’ombre du maître hollandais qui les dessinait va aussi s’estomper. Pour une raison toute simple : il n’y a pas eu de BD signées Marten Toonder. Pas au sens où l’on entend depuis les années 1970 en France, c’est-à-dire par le biais d’albums, souples ou cartonnés.

Finalement, c’est plutôt à l’honneur de la presse quotidienne régionale que d’avoir été si longtemps fidèle à l’enchanteur au quotidien. M. Bommel est d’accord.

Les studios Toonder ont certes créés des milliers de bandes dessinées ;  quelques auteurs sortis de ces studios ont certes connu la gloire (en France) grâce à leurs propres albums, mais les héros de Marten Toonder (Tom Pouce et Panda) n’ont pas survécu à la fin de leur publication dans la PQR. Les quelques tentatives (Artima, ou les éditions Mondiales dont les couvertures des fasicules étaient dessinées par Jean-Louis Pesch, le père de Sylvain et Sylvette, etc) n’ont eu ni le succès, ni l’impact que la réputation de leur génial créateur aurait pu laisser entrevoir, même avec des tentatives désespérantes de « mises en bulles » des textes de Toonder.

Exemple de la réussite des studios Toonder. En 1970 : Tom Pouce est diffusé dans 36 quotidiens du monde entier (y compris aux îles Curacao !) et Panda dans une quarantaine de journaux (surtout en Allemagne de l’Ouest). La production filmée elle, part surtout au Canada et au Japon.

Malgré une expo (certes un peu minimaliste, mais enfin) dans le cadre du salon Bd Boum à Blois en 1993, et quelques hommages par-ci, par-là, la France a oublié Marten Toonder. Continuer la lecture

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Publié dans Histoire de la BD dans la NR, Les belles histoires d'Onc Erwann | Marqué avec , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | 2 commentaires

Les ploucs de la famille Legroin



Monsieur Legroin ne se cache pas. Pour ce chef comptable adjoint, la vie se résume à cela  : « Tout, tout de suite et moins cher ! Chacun pour ma gueule et ma gueule en premier ! Ceci n’est pas un slogan politique, c’est l’histoire de ma vie. La vie d’un homme qui travaille plus pour dépenser plus« . Et la vérité est bien au-delà de ces paroles… Continuer la lecture

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