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Rentrée littéraire

v_9782707329226 A chaque rentrée littéraire, c’est la même histoire : trop de livres et pas assez de temps ! Alors je me concentre sur les premiers romans et sur les auteurs qui me sont chers. Sans oublier quelques découvertes grâce à d’autres lecteurs, la chronique d’un journaliste, etc.

Avec Jean Echenoz, c’est autre chose. Des années, et même des décennies que je suis cet auteur. Pas de manière aveugle et inconditionnelle non, mais avec une attention tout particulière.

Sur Quatrième de couv, c’est un écrivain dont je parle régulièrement et que j’ai lu beaucoup (douze romans lus sur dix-sept écrits, c’est plus que de l’admiration, non ? )  Vous trouverez la critique de « 14 », ici.

Cette fois, l’auteur, lauréat du prix Médicis pour « Cherokee » en 1983 et du prix Goncourt pour « Je m’en vais », en 1999 revient avec un quinzième roman foutraque.

 

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Rentrée littéraire

RENVERSE OK

Olivier Adam est de retour ! Deux ans après « Peine perdue » dont vous trouverez ma critique ici et quatre ans après « Les lisières », formidable roman sur les classes moyennes grâce auquel j’avais découvert cet auteur quadragénaire désormais installé du côté de Saint-Malo ( à découvrir ), il revient dans les piles de romans de la rentrée littéraire de l’hiver avec « La renverse ».

La renverse ? C’est cette période, de durée variable, séparant deux phases de marées (montante ou descendante) durant laquelle le courant devient nul. La renverse, cette situation d’étal, c’est ce que vivra Antoine des années durant. Pour oublier. Pour ne plus penser.

L’histoire ? Elle nous plonge dans la rubrique faits divers de notre histoire contemporaine française. Au fil des pages, on reconnait, en filigrane, plusieurs élus, parfois de haut rang, qui se sont illustrés dans des affaires sordides. Dans le désordre, Georges Tron, Dominique Strauss-Kahn, Patrick Balkany ou encore Jérôme Cahuzac.

 

 

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Prix du meilleur roman Points 2016. Acte I

Un prix pour déterminer, dans une collection, le meilleur roman de l’année 2016 ? Voilà une bonne idée. La collection Points organise, depuis plusieurs années déjà, ce prix. J’ai reçu un courrier et un premier roman, au coeur de l’été. J’ai postulé et j’ai été retenue. Je fais donc partie des quarante lecteurs passionnés (auxquels s’ajoutent vingt libraires) qui sous la présidence de l’auteur Philippe Delerm, vont d’ici le mois de mai, recevoir dix romans à lire, à décortiquer et à noter.

Juste avant Noël, le premier colis est arrivé. A l’intérieur, quatre titres, tous écrits par des auteurs étrangers :

« Retour à Little Wing » de Nicholas Butler

« Les réputations », de Juan Gabriel Vasquez,

« Passent les heures », de Justin Gakuto Go

– et enfin « La vie amoureuse de Nathaniel P. » d’Adelle Waldman.

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Rentrée littéraire hiver 2016

BOUCHE HIVERNouvelle année, nouvelles découvertes  ! Ça tombe bien, nous sommes en pleine rentrée littéraire… Le cru 2016, est moins conséquent que celui de l’hiver 2015. Ça nous laissera donc plus de temps de (re)découvrir des auteurs et de plonger, la tête la première dans l’univers de nouveaux venus.

Au programme donc, 476 nouveaux romans contre 549 à la même époque l’an dernier. Parmi eux, 308 romans francophones et 168 romans traduits. Et, au total, 73 premiers romans.

En attendant de les découvrir, je vous invite à entrer dans l’univers de Frédérique Clémençon, que j’avais découvert avec l’ouverture de ce blog. Ses deux premiers romans « Une saleté », en 1998 et « Colonie » en 2003 m’avaient beaucoup plu. Après « Traques » et « Les petits » (pas lus), elle revient avec « L’hiver dans la bouche », un roman que j’ai choisi pour son titre et en souvenir du style, plutôt féroce, de l’auteure.

Frédérique Clémençon est née dans la Vienne et vit aujourd’hui à Poitiers. Elle a publié ses deux premiers romans aux Éditions de Minuit, puis les deux suivants aux éditions de l’Olivier. Ce nouvel opus est publié chez Flammarion.

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RENDEZ-VOUS Partons en voyage ! Loin, dans le Midwest et plus précisement à travers le Wiscosin. Aux Etats-Unis, donc. Notre guide ? Nickolas Butler. Auteur du très réussi « Retour à Little Wing », ce jeune auteur de 36 ans est de retour avec ce recueil de nouvelles.
Né en Pennsylvanie, ses écrits ont paru dans diverses revues. Diplômé de l’Université du Wisconsin et de l’atelier de l’écrivain Iowa, Nickolas Butler vit actuellement dans le Wisconsin avec sa femme et leurs deux enfants.

Dix histoires, dix parcours de vie, d’hommes et de femmes confrontés à la maladie, à l’alcool, à la peur, à la violence, à l’abandon, à la solitude, au temps qui passe et à l’amour qui s’émousse. Les aléas de la vie les confrontent à leurs idéaux. Pas simple.

La virée nous emmène sous la glace avec Kat et Pieter, dans une virée entre vieux amis, dans les bois chercher des champignons avec Deere, Coffee et Rimes, dans un élevage de chiens clandestin où Aida vit dans le crainte des coups de Kruk, dans une cabane où se tient, pendant des dizaines d’heures une terrible confrontation entre un vieil idéaliste condamné par la maladie, Foreman et Hazelwood, le patron confronté à ses démons…

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PLANCHER  Une histoire vraie. Une histoire tragique. Et des questions qui restent en suspend. Jeannot n’aurait-il pas pu être soigné ? Epargné ? Sauvé ?

Déjà auteure de trois romans, Ingrid Thobois est aussi une grande voyageuse : enseignante de français en Afghanistan, elle a également effectué des reportages en Iran, en Haïti et participé à des missions de développement et d’observation électorale en Indonésie, RDC, Moldavie, Azerbaïdjan, Géorgie, Kazakhstan. Pour « Le plancher de Jeannot », elle est partie d’un fait-divers réel. D’une histoire qui a défrayé la chronique au début des années 70, dans le Béarn.

Dans une ferme, une famille. Alexandre, le père bourru, violent et incestueux ; Joséphine, surnommée La Gousse, une femme effacée et trois enfants : Paule, Simone et Jean. Un quatrième enfant est mort-né.

Entre les travaux à la ferme, les mots qui ne sont pas dits et les mains lestes, la vie s’est organisée. Jean, dit Jeannot, pourrait faire des études. Le curé et l’instituteur l’y poussent. C’est sans compter le père. Alors, à vingt ans, devançant l’appel, Jean s’en va en Algérie. Nous sommes en 1959. Il en reviendra plusieurs mois plus tard, démobilisé à l’annonce du suicide de son père.

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DIABLE

Voilà un roman ancré dans son époque. Terriblement.

Il y a quelques semaines, je découvrais l’auteure et journaliste Sophie Divry grâce à une libraire bretonne. Je me rappelais juste du titre de son précédent roman, « La condition pavillonnaire » sans rien savoir de l’univers de cette trentenaire qui vit à Lyon après avoir grandi dans la région de Montpellier.

Comme Sophie, le personnage principal de son nouvel opus – son quatrième roman – « Quand le diable sortit de la salle de bain ».

L’histoire ? C’est donc celle de Sophie. Une jeune femme bien née en fin de droit. Elle a changé de vie, perdu son boulot, a choisi de devenir écrivain, s’est retrouvée seule… et sans ressources. Déclassée, elle vit aujourd’hui dans un studio de 12 m2 et panique à l’arrivée de la moindre facture. Pour se calmer, il lui arrive de s’allonger et de regarder le plafond.

Entre petites combines et grosses galères, elle essaye de garder la tête hors de l’eau. Sans renoncer à son rêve d’écriture. Pas simple.

 

 

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PIMENT OKDix ans que je connais l’univers d’Alain Mabanckou, découvert avec « Verre cassé ». Nous étions en 2005.

Depuis, l’auteur né à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville, déjà poète, est devenu écrivain et essayiste.

Mêlant souvenirs de son enfance et oeuvres fictionnelles, l’homme aux trois cultures ( il est né en Afrique où il a grandi, il a rejoint la France à 22 ans où il a achevé ses études, il vit aujourd’hui en Californie et enseigne la littérature francophone) est l’auteur d’une douzaine de romans dont le dernier « Petit Piment » faisait partie de la sélection du prix Goncourt.

Alain Mabanckou, c’est une parole gouailleuse et pétillante, c’est une Afrique débrouillarde et solidaire. Drôle aussi. Un peu étrange souvent.

L’histoire ? C’est celle d’un jeune orphelin de Pointe-Noire.  Nous sommes dans les années 70. L’indépendance est actée. La révolution socialiste est en marche.

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OSTER OKChristian Oster est de retour ! Avec la précision d’une horlogerie suisse, l’auteur revient, tous les deux ans environ, avec un nouveau roman. Après des années passées entre les couvertures blanches et bleues des Editions de Minuit, il s’est installé depuis « Rouler », paru en 2011, aux Editions de l’Olivier.

L’auteur, aujourd’hui sexagénaire, devient écrivain par le biais des polars. Il écrira aussi beaucoup pour la littérature jeunesse.

Son premier roman, « Volley-ball », paraît en 1989. En 2001, il signe « Une femme de ménage », qui sera d’ailleurs adapté à l’écran par Claude Berri, avec Jean-Pierre Bacri et Emilie Dequenne.

Suivront « Dans le train », « Les Rendez-vous », « L’Imprévu »,« Sur la dune », « Trois hommes seuls », « Dans la cathédrale »… Puis « Rouler » et « En ville » dont vous pouvez trouver les posts que je leur ai consacrés ici et

 

Il nous revient cette fois avec « Le coeur du problème ». L’histoire ? Elle n’est pas banale. Loin de nos petites lâchetés, de nos petits manquements qui, habituellement ponctuent, l’air de rien, les romans de Christian Oster. Je vous raconte ? 

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RAVEY  Les semaines passent et les piles de nouveautés littéraires sont toujours aussi hautes ! Il en faudra encore des semaines et des semaines pour découvrir et lire les petites pépites de cette saison 2015.

Parmi elles, le nouvel opus écrit par Yves Ravey. Quatrième de couv vous avait déjà parlé ici de cet auteur pour « Un notaire peu ordinaire ».

L’auteur sexagénaire livre ici un nouveau roman très court, comme à son habitude. Une histoire à la mécanique bien huilée.

Et de haute précision cette fois encore.
Yves Ravey, romancier et dramaturge, vit à Besançon où il enseigne les lettres et les arts plastiques. Il a publié une douzaine de romans.

 

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