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Rentrée littéraire

HATZFELD Jean COUV Un papa de sangJean Hatzfeld fait partie de ces auteurs dont nous avons besoin pour nous éclairer sur le monde comme il va. Ou pas. Depuis une dizaine d’années maintenant, je le suis. Au Rwanda. Ou ailleurs. Quatrième de couv en parle ici ou encore là.

Ses écrits, ses récits, ses romans ouvrent à chaque fois une porte vers une meilleure compréhension d’une guerre, d’un génocide. Comme celui qui a frappé le Rwanda, en 1994.

Ancien journaliste sportif depuis reporter de guerre, Jean Hatzfeld n’a eu de cesse d’aller à la rencontre des tueurs hutus et des survivants tutsis.

Avec « Un papa de sang », il signe son cinquième ouvrage sur le sujet et s’est, cette fois, penché sur les témoignages des jeunes, des enfants des survivants et des tueurs.

Une nouvelle fois, il s’est rendu à Nyamata, dans la province de Kibungo, à l’est du pays. Là, 50.000 Tutsis ont été assassinés entre le 11 avril et le 14 mai 1994, date à laquelle les hommes du Front patriotique rwandais ( FPR) sont entrés dans la ville.

 

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Rentrée littéraire

DJIBOUTI  Vous avez compris, je pense, que j’appréciais particulièrement les premiers romans. L’auteur (e) y donne beaucoup. De lui, de son énergie, de son envie d’être lu(e) à travers une histoire unique.

Les rentrées littéraires permettent d’extirper des pépites des piles de nouveaux romans. La preuve encore avec « Djibouti » de Pierre Deram, publié chez Buchet Chastel, dans la collection Qui vive.

De Pierre Deram, je sais qu’il a 26 ans et qu’il est polytechnicien. Je sais également qu’il a passé plusieurs mois à Djibouti il y a plusieurs années.

Djibouti, justement. C’est le titre de ce court roman, c’est aussi le pays qui lui sert de décor. Une république située aux confins de l’Ethiopie, de l’Erythrée et de la Somalie qui accueille depuis des décennies des militaires français répartis dans une base aérienne, un régiment, des centres d’entraînement, etc. On compte plusieurs milliers de soldats sur place actuellement.

 

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Rentrée littéraire

eva,M247070Un livre d’amour et de rédemption. Voilà ce que contient le nouvel ouvrage de Simon Liberati, « Eva ». Eva, c’est Eva Ionesco. Cette enfant, cette jeune fille qui de 4 à 13 ans a servi de modèle à sa photographe de mère, Irina Ionesco. Une femme qui deviendra célèbre en exposant les très nombreux clichés érotiques (voire davantage) sur lesquels évoluaient sa progéniture.

Pour Simon Liberati, l’enfant-objet d’autrefois est devenu une muse. La plus inspirante qui soit. Pourtant rien ne sera simple entre eux, au départ.

Il l’a croisée une première fois en 1979. La jeune fille, vêtue d’une robe lamée, l’insulte. Il se servira de ces souvenirs pour imaginer, des années plus tard, le personnage d’un roman. Ils se rencontrent à nouveau en 2013 et, cette fois, ne se quitteront plus. Réunis au départ pour un projet de scénario (« Une jeunesse dorée », qui sera tourné en 2016 avec Valeria Bruni Tedeschi et Mathieu Almaric) – Eva Ionesco a déjà raconté sa vie sulfureuse à travers le film « My Little Princess », qu’elle a réalisé en 2011, interprété par Isabelle Huppert  – l’écrivain et l’ancienne jeune fille sulfureuse vont lier leurs destins.

« Eva » peut naître.

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Rentrée littéraire

CHANGER D'AIR OKLes premiers romans écrasés par les auteurs attendus de la rentrée littéraire ? Pas du tout. Ils sont là. Offerts à l’oeil, ils attendent d’être ouverts, découverts… et lus, évidemment.

Parmi ces premières oeuvres, ces 68 premiers romans,  « Changer d’air » de Marion Guillot, paru aux Editions de Minuit, au début du mois de septembre.

Un roman , court, qui nous plonge dans la vie de Paul, professeur de Lettres, désormais installé à Lorient, dans le Morbihan. Paul ne va pas bien. Le jour de la rentrée, il assiste, sans lui porter le moindre secours, à la chute d’une femme dans le port. Il ne rejoindra jamais le lycée. Ni sa vie d’avant.

Il quitte Aude sa femme écrivain et ses deux fils. Il rejoint Nantes où vit son meilleur ami, Rodolphe ( qui , assez vite, vivra une histoire d’amour avec Aude). Là, il s’installe. Essaye de se trouver un nouveau rythme, de nouvelles habitudes… et de nouveaux amis. Pas simple. Au fil des semaines et des mois, Paul, lecteur fidèle et attentif de Platon, disparaît des radars, s’attache à un poisson rouge, Henri puis à un second, Black Moor qu’il promène en carriole aménagée. Dépression, ras-le-bol, trop-plein… Paul s’invente une nouvelle vie. Sans regretter celle d’avant.

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Rentrée littéraire

LANGAGE OK

Parmi les romans qui ont déjà fait parler d’eux bien avant leur sortie, voici le nouvel opus de Laurent Binet, « La septième fonction du langage », ou comment partir d’un simple faits divers pour imaginer un drôle de thriller assez foutraque impliquant des personnages ayant existé et/ou toujours vivants…

L’histoire ? C’est celle de Roland Barthes et du mystère qui entoure sa mort. Laurent Binet part en effet du postulat que Roland Barthes n’est pas mort après avoir été renversé par une camionnette devant le Collège de France.

Non, le 25 février 1980, le célèbre sémiologue et écrivain, a bien été percuté… mais volontairement. Un assassinat donc. Et pour cause.

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BARBARE OK Rentrée littéraire

 Semaine après semaine, Quatrième de couv vous fait découvrir les nouveautés de la rentrée littéraire et surtout des coups de coeur. Parmi eux, impossible de passer à côté de « La petite barbare », véritable pépite d’Astrid Manfredi, qui signe là un premier roman uppercut.

Créatrice du blog de chroniques littéraires Laisse parler les filles, Astrid Manfredi  intervient ponctuellement pour le Huffington Post, toujours autour de la littérature.

L’histoire ? C’est celle d’une jeune femme de 23 ans  à la beauté incendiaire. Elle achève sa peine de prison. Elle a passé plusieurs années derrière les barreaux pour ne pas avoir dénoncer des actes de torture et un meurtre, pour avoir cautionné des actes barbares.

Au fil des pages, c’est elle-même qui nous raconte son histoire. Faite de riens et de manques. Alors elle compense. Mise sur son corps pour s’offrir toujours mieux que le quotidien minable et tellement étriqué de ses parents. Quitte à aller trop loin. Quitte à ne plus rien respecter. Même pas elle.

Avec Esba, elle monte des coups, dévalise de jeunes et moins jeunes bourgeois qui s’encanaillent. Jusqu’au drame. On y devine, en filigrane, l’affaire Ilan Halimi. Et celle de l’allumeuse. Jusqu’en prison, la jeune femme usera de ses charmes vénéneux pour gagner un peu de liberté. Tragique.

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Rentrée littéraire

ANGOTSon livre fait désormais partie de la première sélection du prix Goncourt. Et n’en finit pas de faire parler de lui pour ses qualités littéraires.

Pas de doute, Christine Angot est l’un des auteurs les plus en vue de cette rentrée  !  Avec « Un amour impossible », elle évoque la rencontre de ses parents, son enfance auprès d’une mère célibataire, son père incestueux et explique pourquoi l’amour aura été si compliqué, voire impossible, à faire vivre au sein de ce triangle. Un roman bouleversant. Puissant.

 

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Photo Jean-Luc Bertini (Flammarion)

 

Christine Angot, née Christine Schwartz, est un auteur français. Sa biographie est ici.

 

 

 

 

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Toujours prisonnier…

Rentrée littéraire

Otages-intimes-159x300Poursuivons notre virée à travers les romans de cette nouvelle rentrée littéraire ! Au programme, une première halte, pour moi, dans les mots de Jeanne Benameur, auteure de « Otages intimes ».

Voici un roman, le onzième de Jeanne Benameur, également auteure d’ouvrages pour la jeunesse, de recueils de poésie et de pièces de théâtre, qui nous plonge dans la vie d’Etienne, photographe de guerre.

Dans un pays dont nous ne saurons rien, Etienne a été pris en otage, des mois durant. L’heure de sa libération a enfin sonné. Etienne est libre, certes, mais tellement prisonnier encore de ses pensées.

Il rejoint sa mère, Irène, dans le village qu’elle n’a jamais quitté. C’est là, entre promenades et musique, qu’il fait le point. Qu’il cherche des solutions. Qu’il retrouve également Enzo, son ami ébéniste et Jofranka, petite fille venue de très loin, devenue avocate à La Haye, pour défendre la voix des femmes.

Tous les trois ont grandi ensemble.  Jofranka et Enzo se sont mariés. Avant de se séparer.  Emma, elle, compagne d’Etienne jusqu’à son enlèvement, lui a écrit une lettre…

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VIGAN OKPoursuivons notre découverte des nouveautés de cette rentrée littéraire, riche et féconde. Cette fois, nous retrouvons Delphine de Vigan dont le nouveau roman sort ce mercredi 26 août. Souvenez-vous. En 2001, elle signait le roman « Rien ne s’oppose à la nuit », un formidable témoignage d’amour à sa mère, mais aussi un portrait sans concession, qui avait choisi, plusieurs années auparavant, de mettre fin à ses jours. Quatrième de couv en avait parlé ici.

Un véritable succès de librairie ( plus de 300.000 exemplaires, excusez du peu! ). Une expérience qui a visiblement servi de terreau à l’écriture de ce nouveau opus qui oscille entre réalité et fiction.

L’auteure a-t-elle, comme la narratrice été victime d’une amie qui, au fil des jours et des mois a pris possession de sa vie, de ses envies ? En trois parties, elle mélange réalité et fiction pour faire naître un thriller efficace.

A l’heure où le Vrai est exposé en Graal, Delphine de Vigan nous livre une leçon de ce qu’est l’écriture.

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Rentrée littéraire

C’est la rentrée ! Cette année encore, celle des livres et de leurs auteurs précède de quelques semaines celle des écoliers. L’occasion de retrouver, avec plaisir et impatience, les nouvelles oeuvres d’auteurs déjà confirmés, de découvrir celles de nouveaux écrivains en devenir. Bref, un moment particulier.

Quoi de neuf, alors ? 589 nouveaux romans sont annoncés entre le 19 août et la fin du mois d’octobre. Soir une légère baisse par rapport à l’an dernier. Parmi cette nouvelle moisson, on compte 393 romans français parmi lesquels 68 premiers romans.  Des heures de lecture et de jolies découvertes en perspective.

CHALANDONParmi les pépites de cette rentrée, « Profession du père » de Sorj Chalandon. Un auteur particulièrement apprécié par Quatrième de couv, en témoignent les deux posts écrits pour ces deux précédents romans « Retour à Killybegs » et « Le quatrième mur ».

Sorj Chalandon est né le 16 mai 1952. En 1973, il entre à Libération. Dessinateur, puis monteur de page, il devient grand reporter puis rédacteur en chef du quotidien, qu’il quitte en 2007, dans le sillage de Serge July. Depuis 2009, il a rejoint le Canard Enchaîné.

L’histoire de « Profession du père » ? C’est celle d’Emile. Un gamin ballotté entre une mère effacée et un père tyrannique et mythomane. Emile, c’est le fils unique des époux Choulans. Emile est surnommé « Picasso » puisqu’il dessine tout le temps, Emile est asthmatique et ne comprend pas grand-chose à la vie que mènent ses parents, si différente de celle des autres.

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