Max et Nina, histoire corse



Max et Nina ont décidé de partir en vacances en Corse. L’île où est née Nina qui va ainsi retrouver toute sa famille. Si le bonheur de retrouver les siens va offrir à Nina le plus beau début de vacances depuis longtemps, la suite de l’aventure va la plonger dans une profonde tristesse. Au hasard d’une promenade en ville, elle va découvrir que Max entretient une double liaison. La séparation est inévitable.

Pour le sixième récit des aventures de Max et Nina, Dodo et Ben Radis nous invite en Corse quitte à forcer un peu le trait sur les habitudes et les légendes qui entourent l’île de beauté. Les habitants est leurs traditions si particulières et leur caractère bien trempés, les mois d’août en Corse où les touristes se disputent le moindre coin de plage. Si l’intrigue repose sur la fin d’une histoire d’amour, l’humour est toujours au rendez-vous.

Ben Radis, né le 4 mai 1956 au Perreux, se destinait à la B.D. de science-fiction. Dodo, née le 23 juillet 1955 à Rabat, rêvait de faire des livres pour enfants. Leur rencontre en 1980 en décide autrement. C’est avec deux planches de B.D. animalière d’humour dessinées par Ben Radis (le garçon) et scénarisées par Dodo (la fille) qu’ils rejoignent l’équipe de Métal Hurlant. Ainsi démarre une série de six albums dont les héros sont un groupe de rock, Les Closh. Le tome 5, Le Grand Karma, obtient en 1994 le prix de l’humour à Angoulême. En 1983, ils publient aux Humanoïdes Associés un album intitulé La Nuit Porte Conseil qui met en scène le privé Gomina. Après deux livres pour enfants chez Nathan et au Seuil Jeunesse ainsi que plusieurs livres atypiques aux Humanoïdes Associés mêlant textes illustrés et bandes dessinées, ils s’attaquent à une nouvelle série pour les éditions Albin Michel : Max et Nina. Ils y racontent avec humour les mésaventures d’un couple.

  • Max & Nina (tome 6) – Quitte ou double
  • Scénariste : Dodo
  • Dessin : Ben Radis
  • Editeur : Drugstore
  • Prix : 13,90 €
  • Sortie : le 28 mars 2012
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Congo-Océan, l’amour au milieu de la violence



Congo-Océan, une ligne de chemin de fer pour ouvrir une nouvelle voie à l’économie et la prospérité des colons. En 1934, autour de la construction de cette infrastructure où de nombreuses familles africaines vont périr, voici Lise, fille unique de Charles Tréchault, puissant négociant colonial. Elle est enceinte et promise à Walter, fils de Cecil Robbes, propriétaire de mines de diamants. Lisa a d’autres rêves que la vie de riche héritière.  Continuer la lecture

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Les BD politiques, les autres stars de la présidentielle



Elles auront été les stars incontestées de cette année électorale. Côtoyant souvent les éternels livres-programmes ou les manifestes ennuyeux des candidats dans les rayons des librairies, les BD politiques se sont taillé un beau succès éditorial.

Pourquoi? Le lecteur citoyen est-il las des livres « prêchi-prêcha » de circonstance? Est-il plus avide de rires que de sermons ou d’analyses en ces temps de « sinistrose »? Toujours est-il que dès 2010, les albums mettant en scène la vie politique française ont fleuri, remportant soit un joli succès d’estime, soit dépassant largement les chiffres de vente des livres politiques classiques… Continuer la lecture

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Sad Girl, chronique sans-pitié d’une jeune toxico



Shiori est une jeune femme comme les autres, elle se cherche, cherche sa place dans cette société qui avance trop vite. Son mari boit, elle va se réfugier chez une amie. Elles prennent de la drogue ensemble. Shiori ne fait rien de ses journées, ne cherche pas vraiment du travail. Et puis un jour, elle décide de rejoindre un ancien amoureux pour écrire une nouvelle page de sa vie. Elle qui pense repartir sur de bonnes bases, elle découvre que son ancien compagnon est père de quatre enfants et pour faire vivre la petite famille, il va pousser Shiori dans l’enfer de la prostitution. Continuer la lecture

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Monsieur le Président, je vous fais un dessin que vous regarderez peut-être !



Cet article est désormais disponible sur Comixtrip en cliquant ici: La visite de François Mitterrand au festival d’Angoulême 1985

MitterrandAngouleme

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Angoulême dans le retro : la genèse d’un monument



En janvier prochain, le festival international de la bande dessinée d’Angoulême fêtera ses 40 années. Un bien bel anniversaire pour la plus grande manifestation de la planète consacrée au neuvième art. Durant ces quatre décennies, ce festival né avant tout de la passion de quelques irréductibles, a su fédérer autour de lui une grande majorité du monde de la bande dessinée pour devenir incontournable. L’histoire est belle et ne manque pas de rebondissements et d’anecdotes, parfois légères, d’autres fois plus graves. C’est tout cela que Case Départ vous propose modestement de (re)découvrir chaque jeudi lors d’une rétrospective chronologique s’appuyant sur les documents et photographies de la Nouvelle République du Centre-Ouest et de quelques sympathiques contributions extérieures.

Un cliché datant de 1987 symbolisant à merveille le mariage réussit entre le neuvième art et Angoulême dont le slogan a longtemps été "La ville qui vit en ses images". (Photo NR)

Mais avant d’évoquer la première édition en 1974 du salon, qui ne s’appelait pas encore festival, Case Départ vous propose cette semaine de revenir sur la genèse du rendez-vous charentais. Continuer la lecture

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Dans l’atelier de… Laurent Audouin: partie 3 A la table à dessin



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Rions un peu avec nos politiques…



Ceux que la politique énerve, ceux qui n’y comprennent rien, ou qui croient ne jamais en faire trouveront dans ce petit ouvrage de quoi apaiser leur animosité…ou leur curiosité. Les politiques est l’un des derniers nés de la collection La petite bibliothèque grinçante qui propose des petits livres drôles et pas chers.

Selon un principe simple: se moquer des travers et des habitudes de nos proches, de ceux qui nous énervent parfois mais que dans le fond on aime bien quand même. Tout le monde a en tête le fameux dicton: « Qui aime bien châtie bien »Continuer la lecture

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Le premier dessinateur de bd en apesanteur



Copyright Bouletcorp

Le blogueur BD Boulet vient de réaliser un rêve de gosse: se retrouver en apesanteur. Il raconte pourquoi, comment et ce que ça fait dans cette note, et les deux précédentes.

L’histoire en elle-même vaut le coup d’oeil, comme toujours. Mais au delà de l’anecdote elle révèle plusieurs choses. En vrac:

– Des gens très sérieux sont prêts à dépenser des sous pour envoyer un dessinateur en orbite

– s’ils le font, c’est parce que la BD est un média qui permet de communiquer des idées parfois complexes en direction de publics souvent jugés peu réceptifs

– la BD peut donc être éducative et / ou servir de support de communication (naaaan, sans blague?)

– les billets de blog plus ou moins discrètement « sponsorisés », ça existe depuis que les blogs ont un tant soit peu d’influence. Ca prend différentes formes, de l’invitation à un événement (c’est le cas ici) au publi-rédactionnel pur et dur. Les blogs BD n’ont aucune raison d’y échapper. Et dans le cas présent, Boulet n’a aucune honte à accepter ce genre de deal, son blog étant un média dont il détermine lui-même la ligne éditoriale. Continuer la lecture

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Histoire de la BD dans la Nouvelle République: acte 17 Niezab et les Deux orphelines : des cases entières pour faire pleurer Margot



La version française du film de David W. Griffith, avec, c’est curieux de le noter, le pseudo employé par le réalisateur américain qui pour la circonstance se faisait appeler « marquis de Trolignac » (lisible d’ailleurs dans le générique).

On va manquer de Kleenex à Case Départ. Après André Galland et Sans Famille, voici Gaston Niezab et les Deux orphelines. Il fallait aimer le roman à l’eau-de-rose dans les années 55 quand on était lecteur de la Nouvelle République.  Mais le cinéma lui-même s’était laissé tirer des larmes s’il on en juge par le nombre d’adaptations qui, avant-guerre, avaient obtenu leur part de succès.

Mais bon, cela valait le coup de sortir un peu de l’ombre ce M. Niezab, un grand dessinateur, qui comme Galland, est à cheval sur deux siècles, mais à qui reviendra l’honneur d’être le premier à publier une bande dessinée à suivre quotidienne dans un journal : ce sera France-Soir à partir du 23 juillet 1946 avec une adaptation des Misérables de Victor Hugo, dotée du  texte sous l’image (a priori, faut-il le rappeler, on attendra novembre 1949 dans la Nouvelle République, cette fois, pour nommer ces histoires en cases, une bande dessinée).

L’histoire

Les deux orphelines de Gaston Niezab, d’après Adolphe d’Ennery et Eugène Cormon (1er janvier 1955 – 14 janvier 1956, 312 planches).

Signé Dennery (mais on l’écrit aussi « à la noble » d’Ennery alors que son vrai nom était Adolphe Philippe !) et Niezab : sortez vos mouchoirs !

Comme pour Sans Famille, décrire les circonvolutions du scénario de ce mélodrame (tout autant mélo que drame d’ailleurs) prendrait un temps fou. Le résumé traditionnel parle de deux sœurs originaires de Normandie, Henriette et Louise, qui avant le déclenchement de la Révolution française « montent » à Paris pour tenter de faire soigner la pauvre Louise atteinte de cécité. Continuer la lecture

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Chroniques alpines : Wolfsmund



Suisse, XIVe siècle. Le passage alpin est difficile, d’autant plus qu’il est gardé par des communautés rassemblées en cantons qui prélèvent un lourd impôt à chaque voyageur. Lorsque les Habsbourg, à la tête du Saint-Empire Romain Germanique, décident de mettre fin à ce monopole, une guerre éclate et bientôt les rebelles, éparpillés de part et d’autre des Alpes, tentent de résister à l’envahisseur. Pour s’organiser, ils doivent réussir à franchir la passe du Saint-Gothard, Wolfsmund ou « Gueule de loup », gardée par le perspicace Wolfram, capable de déceler les fraudeurs de façon quasi surnaturelle.

On aurait tort d’être surpris d’en apprendre en matière d’histoire médiévale européenne dans un manga : le genre a une longue tradition qui a su produire de grands succès, au premier rang desquels La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda (connu aussi sous le nom de sa version animée, Lady Oscar), sur la chute des Bourbons et la Révolution française. Bien évidemment, tout récit qui prend l’histoire pour objet prend également des libertés avec cette dernière, et l’on découvre dans Wolfsmund une sorte de suite des aventures de Guillaume Tell d’autant plus libre que le personnage relève  d’avantage du mythe que de l’histoire.

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Dans l’atelier de… Laurent Audouin: partie 2 La documentation



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Et si on votait Georges?



On n’est jamais si bien servi que par soi-même… Le fameux proverbe vaut en politique comme ailleurs.

Prenez Georges, un Monsieur-tout-le-monde qui décide un jour de se présenter à l’élection présidentielle.  Un Français moyen en somme que rien ne disposait à ce type d’aventure…

Georges le candidat, c’est aussi le titre de cette BD atypique en ce printemps où fleurissent des albums de facture plus classique liés à la présidentielle et à ses candidats vedettes.

Georges n’a pour lui que sa bonne foi et son bon sens. Un jour, pour sortir des sentiers battus et battre en brèche les propos de café du commerce de ses potes et collègues de travail, il lui vient l’envie de créer « Le Parti d’être heureux ».

Sur sa bonne mine, l’air de rien, il va proposer de vraies solutions pour endiguer la pollution, réduire la dette, diminuer le chômage, éradiquer les paradis fiscaux. Continuer la lecture

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L’Enfant insecte (ou Gregor Samsa rencontre Frankenstein)



Hideshi Hino, déjà connu en France avec Panorama de l’enfer et Serpent rouge, revient ce mois-ci avec une adaptation  de La Métamorphose de Kafka.

Contrairement à Kafka, Hideshi Hino fait en sorte de nous rendre son héros sympathique. Le jeune Sanpei est décrit comme mal aimé et incompris : cancre à l’école, sans amis autres que des serpents, chenilles et autres charmants animaux. Obligé de se réfugier dans une décharge pour trouver le goût de vivre, il est un déviant complet, rejeté de tous, victime de son incapacité à s’adapter au monde (ou plutôt, de celle du monde à s’adapter à lui). Une étrange chenille le pique un jour et le condamne à la transformation sous les yeux horrifiés de sa famille. Continuer la lecture

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Tokyo mise en case



Les mangakas dessinent Tokyo, et c’est, avant le tourisme dans ce lointain pays, le premier moyen de découvrir la capitale japonaise. Ce sont ces regards d’auteurs que met en avant la Maison de l’Architecture en Poitou-Charentes jusqu’au 16 juin avec l’exposition Mangapolis.

Un plan de métro gigantesque accueille le visiteur, à l’entrée d’un dédale de bambous et de cases disséminées dans les couloirs. Là, au cœur de ce labyrinthe évocateur des rues torturées de Tokyo, la ville des mangakas se dévoile.

Tokyo dévasté avec Katsuhiro Otomo et Akira, ou Tokyo contemporain avec Manabe Shôhei (Ushijima Usurier de l’ombre), Arai Hideki (The World is mine), ou Kiriko Nananan, la ville d’ordinaire en toile de fond des mangas passe au premier plan.

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Histoire de la BD dans la Nouvelle République: acte 16 Hector Malot, André Galland, Rémi : un trio pour faire pleurer… en famille



Novembre 1952. Les phylactères ont bien du mal à franchir l’obstacle. Le texte reste sous l’image. Il faut dire qu’avec Sans Famille, Pierre Mariel qui adapte Hector Malot a du pain sur la planche.

Le 15 novembre 1952, en page Une de la Nouvelle République, dans une myriade de titres (c’est la mode à l’époque), une petite photo. Elle représente une jeune femme bien mise qui tend la main (visiblement pour les besoins du cliché) vers un petit garçon à la coupe de cheveux impeccable installé royalement dans une voiture à pédales. C’est le prince Charles qui vient de fêter ses cinq ans : la légende précise « gentiment » qu’on va donc pouvoir arrêter de le surnommer « Plum-pudding ». Soixante ans plus tard, c’est plutôt le « Grand cornichon », mais bon, ne changeons pas de sujet.

Au commencement était Malot. Sa commune de naissance, La Bouille (Seine-Maritime) est devenu un lieu de pélérinage pour les amoureux du roman réaliste.

La France de l’après-guerre retrouve le goût des histoires. Des histoires tristes, des petits princes qui ne savent pas qu’ils sont des petits princes. Tiens, comme par hasard, c’est l’un des thèmes de la BD qui démarre ce jour-là dans le quotidien.

Sans famille, le super-nanar d’ Hector Malot, c’est sans conteste l’archétype du roman populaire misérabiliste qui fait pleurer Margot. Traduit en dessins, l’impact est le même. Surtout quand c’est un maître qui s’y colle.

Un maître dont seuls les spécialistes – et c’est bien dommage – ont reconnu (et recensé) l’immensité des talents et de la production, André Galland.

L’histoire

« Sans Famille » d’Hector Malot (écrit en 1878), texte adapté par Pierre Mariel. Du 15 novembre 1952 au 21 mars 1953 (soit une centaine de planches en quatre images).

Que ce soit avec Hector Malot ou avec André Galland, on remonte loin dans le temps. Très loin. Et pourtant, si l’on en juge par les dizaines de rééditions ou d’adaptations, l’impact des romans réalistes de ce style est demeuré considérable. Bibliothèque Verte, Rouge et Or, Livre de Poche, Gallimard jeunesse : tout le monde a sorti au fil des années sa version de Sans Famille, et ce n’est probablement pas fini ; Marc Allégret en a fait un long métrage en 1934 ; puis André Michel en 1958 : si le nom de ce réalisateur n’est pas resté dans l’histoire, il avait tout de même un sacré casting avec Gino Cervi, Pierre Brasseur, Paulette Dubost, etc. Continuer la lecture

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Quand l’Algérie passait par Nanterre



« Ca n’est pas une maison, ça c’est une cabane, dans une cabane il pleut, dans une cabane, il fait froid! ». Quand Soraya débarque à Orly avec ses deux enfants pour rejoindre son mari Kader, elle ne se doute pas encore de ce qui l’attend, là, du côté de Nanterre…Nous sommes en 1962. La guerre d’Algérie prend fin.

Dans la France de ces années-là, encore en pleine reconstruction, les travailleurs immigrés sont les bienvenus. Portugais, Espagnols et Maghrébins fournissent une main d’oeuvre bon marché aux industries du bâtiment et de l’automobile. Mais où loger ces « nouveaux prolétaires », chassés des meublés et des garnis des centres-villes qui ne peuvent plus les accueillir? On élève alors des baraques aux périphéries des grandes villes, à proximité des chantiers et des usines. Ceux-ci deviendront vite des bidonvilles…

C’est le cas à Nanterre. Rue de la Garenne, celui dit de « La folie » s’étendait sur 21 hectares et accueillait environ 1.500 ouvriers et 300 familles. Il se tenait sur les terrains du futur établissement public pour l’aménagement de la défene ( EPAD). Pas d’électricité, pas d’eau courante, et une seule adresse administrative, le 127 rue de la Garenne. C’est ce pan d’histoire méconnu, voire oublié, que retrace Laurent Maffre dans Demain, Demain, un beau et dense roman graphique que publie ces jours-ci Actes Sud BD. Continuer la lecture

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Dans l’atelier de… Laurent Audouin: partie 1 Etat des lieux



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Dans l’atelier de… Laurent Audouin, la bande annonce



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La politique, ce n’est pas de la téléréalité



Allez, encore un album qui chahute et bouscule nos politiques… C’est la période qui veut ça me direz-vous…Voici  donc Sarkolanta, les naufragés. Une BD censée « réaliser le rêve de bien des Français » nous annonce la quatrième de couverture.

L’histoire commence ainsi. Un avion transportant la quasi-totalité de la classe politique française vient de s’écraser sur une île du Pacifique. Il y a là Sarkozy, sa femme Carla, Hollande, Bayrou, Le Pen et sa fille, Strauss-Kahn et les autres…

Tous les passagers s’en sont tirés. « Personne d’important n’est mort! Seuls quelques secrétaires d’Etat…Et Hulot » s’exclame le président Sarkozy. « Ecrasitude! Peurtitude! » réplique une certaine Ségolène Royal… Le reste de cet album est à l’avenant. Entre répliques lourdingues et humour parfois limite. Continuer la lecture

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