Si l’édition 1979 du festival a connu une fois de plus un immense succès populaire, en coulisse les distensions se font de plus en plus grandes entre Jean Mardikian, l’un des fondateurs du salon et désormais dans l’opposition municipale, et Pierre Pascal, sa principale cheville ouvrière. Les deux hommes, qui ne partageaient pas les mêmes idées politiques, ne s’apprécient guère et le point de non retour est atteint.
« Durant les mois qui suivirent Angoulême 6, mes rapports avec Mardikian se détériorèrent. J’étais las de me déplacer dans le but de travailler et de n’entendre que des propos souvent incompréhensibles mais toujours malveillants sur la municipalité », écrit Pierre Pascal dans BD Passion (Les Dossiers d’Aquitaine, 1993). « Un jour j’en ai eu ras le bol. J’ai envoyé une lettre de démission à Groux avec copies à Boucheron et aux deux journaux locaux. Je peux dire qu’elle a fait du bruit. La Charente Libre titrait, sans peur du ridicule, « La bombe Pascal : à qui profite le crime ? » (…) Ma démission, bien exploitée par Boucheron, lui a permis de prendre la tête du salon, sinon toutes les commandes. » Continuer la lecture






















Le créateur de Plageman, auteur des Autobiography of me too, Autobiography of Mitroll, et des Football, Football exerce depuis début mai ses talents sur la toile.