L’épée de l’immortel



On reçoit toujours un nouveau volume de L’Habitant de l’infini avec un peu d’appréhension. D’emblée, un choix difficile se pose au lecteur déjà convaincu par ce manga présent dans les librairies françaises depuis la fin des années 1990. S’agit-il de commencer aussitôt la lecture de l’ouvrage tant attendu (au moins 6 mois entre chaque volume), au risque de ne pas se souvenir de l’intrigue ou de ne pas reconnaître les personnages, ou faut-il sacrifier – de bonne volonté – un week-end pour relire l’ensemble des 27 volumes parus ?

 Ce dilemme jamais résolu finit inévitablement par une relecture complète des aventures de Lin et de Manji. Et l’on pardonne alors les longueurs qui marquent parfois la série, tant elles prennent leur sens lorsque l’on reprend depuis le début. L’Habitant de l’infini est un de ces ouvrages qui sera d’autant mieux apprécié lorsque le feuilleton en sera achevé.

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L’amour en Inde



Un bijou de littérature érotique apparu en 1985 ces Perles de l’amour viennent d’être rééditées par les éditions Drugstore. Aux Indes, le Capitaine Henry et la douce (et blonde) Virginia apprennent à s’aimer. Rien ne semble faire obstacle à leur brûlante idylle, si ce n’est le lourd secret que porte Henry, la véritable cause de sa présence en Inde : il doit ramener en Angleterre la provocante (et brune) Gladys, qui a fui son mari et son foyer. Mais la belle incandescente est retenue par le cruel Rajah de Jagdalpur… Continuer la lecture

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Case Départ raconte Angoulême : 1977, la visite du roi Hergé et l’accident de la bulle



1977 marque assurément un tournant dans le développement du salon. Si le succès avait bien été au rendez-vous lors des précédentes éditions, Angoulême prend une autre dimension en accueillant un invité de marque : Hergé. Le père de Tintin, dont l’album les Picaros vient juste de sortir, donne par sa présence une toute autre légitimité à la manifestation charentaise.

Ce samedi 22 janvier, la foule est nombreuse pour accueillir Hergé. Quel événement ! Tel un chef d’état, le créateur du plus célèbre des reporters, celui-là même que le Général de Gaulle considérait comme son seul rival, remonte la rue Marengo aux côtés de Louis Gérard, le patron des éditions Casterman et des responsables du salon, Francis Groux et Jean Mardikian.

Si Hergé a fait le déplacement en Charente, c’est avant tout grâce Louis Gérard qui a toujours entretenu de bonnes relations avec le salon. Le patron des éditions Casterman a pesé de tout son poids pour rendre possible la venue du maître. « La venue d’Hergé a donné une crédibilité à Angoulême. Il sera désormais LE salon : dès sa quatrième année d’existence, c’est pas mal », révélait-il en 1994 dans le Grand Vingtième où il dévoilait également une anecdote amusante: « J’avais demandé à Francis Groux de me faire un courrier car Hergé prenait toujours son temps pour accepter un déplacement. Il fallait toujours argumenter, justifier. Il disait oui, mais c’était long. La lettre arrive : je la regarde. Il y avait une terrible faute de frappe. Cette invitation pour Angoulême commençait par : cher monsieur Ergé… » Continuer la lecture

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Le festival de Cannes en dessins



Vous aimez le cinéma et la BD? Et bien pendant tout le festival de Cannes, France Inter fait de la BD sur le cinéma. La radio a en effet embauché les auteurs Boulet et Erwann Surcouf pour alimenter en dessins le blog Bulles de Cannes, et ça s’annonce très bon.

L’année dernière, Arte avait fait la même chose avec Pénélope Bagieu.

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Dans l’atelier de… Jean Barbaud: partie 3 A la table à dessin



Cet article est désormais disponible sur Comixtrip très précisément ici: L’atelier de Jean Barbaud.

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Cet homme qui descend du singe



Chimpanzés, gorilles, bonobos, orang-outans… Nos cousins les singes nous sont parfois si proches qu’on finit par se demander s’ils ne sont pas nos doubles lointains…

Dans le premier tome du Roi des singes, le trio Bonifay (scenario) Meddour (dessins) et Paitreau (couleurs) nous raconte une histoire extraordinaire à bien des égards.

C’est celle d’un homme, John Arthur Livingstone, élévé par des singes (des orang-outans) qui sème la panique dans le Londres de la fin du dix-neuvième siècle. Avant de devenir lord anglais, il a passé des années sur l’île de Bornéo, vivant nu, parlant à peine. Continuer la lecture

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Que faire cette nuit ?



Pauline est une jeune femme célibataire. En ce soir de 31 décembre, elle ne sait pas vraiment quoi faire. Rester celle dans son appartement à regarder un bon DVD, se laisser entraîner par ses copines dans différentes soirées, profiter des différentes rencontres d’une soirée arrosée…

L’auteur Nine Antico nous propose de suivre le parcours de Pauline dans cette nuit de la nouvelle année qui commence, nous guide dans ce tourbillon de vie. Dans cet album, qui raconte heure par heure six soirées différentes, elle offre un aperçu très juste de la vie d’une jeune femme, de ce qui leur passe par la tête et dans le cœur. Continuer la lecture

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Les dessins musicaux de Solé s’exposent à Paris



Dessin de Jean Solé réalisé pour un disque de Jimi Hendrix.

Illustrateur phare des principales revues contre-culturelles des années 1970, Jean Solé est tombé très jeune dans la marmite de la musique pop. Ado, c’est par hasard qu’il découvre les Beatles en allant voir Trini Lopez jouer à l’Olympia. Dès lors, la fièvre rock ne le quitte plus jamais. En 1972, dans le cadre d’une carte blanche, il est le premier dessinateur à raconter l’histoire du rock dans les pages de Pilote. L’expérience se poursuit au sein de l’hebdomadaire avec une rubrique intitulée En écoutant des images, puis dans les pages de Fluide Glacial (mensuel dont il devient un pilier) avec Pop & Rock & Colégram, sur des textes du critique Alain Dister et une contribution de Marcel Gotlib. Édité en 1978, l’album du même nom est sans aucun doute aussi le premier recueil à évoquer les plus grands musiciens rock de ces années-là. Continuer la lecture

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Eddy Paape, le père de Luc Orient et de Marc Dacier, s’est éteint



(Photo copyright Le Lombard)

Les éditions du Lombard viennent d’annoncer le décès d’Eddy Paape, survenu ce samedi 12 mai à l’âge de 91 ans. Créateur entre autres de Luc Orient, Marc Dacier, ou des Belles histoires de l’Oncle Paul (avec Jean-Michel Charlier) il aura marqué la bande dessinée par son trait et en ayant suscité des vocations chez beaucoup de grands auteurs.

Voici le communiqué des éditions du Lombard:

Nous venons d’apprendre avec beaucoup de tristesse et d’émotion la disparition du dessinateur Eddy Paape, décédé ce samedi 12 mai à Bruxelles. La Direction des Editions du Lombard, le personnel et l’ensemble des auteurs du Lombard s’associent à la douleur de son épouse, de son fils, de sa famille et de ses proches.

Le Château Maudit, premier album de Jean Valhardi avec Eddy Paape au dessin (Dupuis, 1953).

Eddy Paape est né à Grivegnée (Belgique) le 3 juillet 1920, Eddy Paape a étudié le dessin à l’Institut des Beaux-Arts Saint-Luc à Bruxelles. A partir de 1942, il travaille avec Franquin, Morris, Roba et Peyo dans un studio de dessins animés.

En 1945, quand ce studio est contraint de fermer ses portes, il se lance dans la peinture, puis rejoint ses anciens collègues aux Editions Dupuis. Il y réalise des illustrations pour la revue féminine Bonnes Soirées, puis assiste Jijé qui lui confie la reprise de sa série Jean Valhardi publiée dans le journal Spirou. Il anime ce personnage de 1946 à 1954 sur des scénarios de J. Doisy, J.M. Charlier et Y. Delporte.

Le célèbre Oncle Paul, dont les belles histoires ont passionné des générations de lecteurs.

En 1951, à l’initiative de l’agence World Press, il crée Les belles Histoires de l’Oncle Paul, une suite de courtes BD pour Spirou. En 1953, il lance le détective André Lefort dans le périodique Risque-Tout avec le scénariste J.M. Charlier. En 1958, avec ce même scénariste, il entreprend la série Marc Dacier dans Spirou, puis collabore aux magazines Pilote et Record de 1960 à 1966.

En 1967, à l’invitation de son ami Greg, rédacteur en chef du journal Tintin, Eddy Paape fait son entrée aux Editions du Lombard. Ensemble, ils y réalisent la série de science-fiction Luc Orient (18 albums réédités en intégrale aux Editions du Lombard en 2008), puis Tommy Blanco (2 albums). Sur des scénarios d’A.P. Duchâteau, il illustre en outre Yorik des Tempêtes en 1971 et, en 1978, il co-dessine Udolfo avec Andreas dans l’hebdo des 7 à 77 ans. Continuer la lecture

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Tempêtes hormonales



Il y a quelques semaines, les éditions Tabou-BD, spécialisées dans la bande dessinée érotique, prenaient une nouvelle orientation avec l’ouverture d’une ligne de bandes dessinées comiques alternatives.

Il y a eu Apple et Lemon de Nicoby (déjà chroniqué dans Case départ) sorte de sous-Titeuf mâtiné de Crumb (en moins fort) Il y a eu aussi cet hiver Le sale petit con de Madet qui tente ici une sorte de chronique sociale et sentimentale, façon Lapinot de Lewis Trondheim.

L’histoire est on ne peut plus simple. Voici Michel, le chien, qui rencontre Clarisse à la piscine après s’être fait larguer par Véronique… Ces deux célibataires en recherche de partenaires vont bientôt unir leurs solitudes et tenter de construire une relation durable. Continuer la lecture

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Avec l’expo Didier Comès à Liège, l’hommage au créateur de Silence



Case Départ va pousser, une fois sais-tu, le bouchon un peu loin. Jusqu’au cœur économique de la Wallonie, sur les bords de la Meuse, en ouvrant les portes d’un musée, celui des Beaux Arts de la ville de Liège. Le BAL. Une fois qu’on aura pris un bon café (bon, d’accord, c’est plutôt le pays – plat !- de la bière), on pourra pendant cinq mois, entrer jeter un œil sur une expo. Une exposition consacrée à Didier Comès. Didier Comès, ah oui ! Tiens, façon de vous mettre en bouche, Case Départ fait son petit musée Comès à lui. Alors, silence !

(Silence. Ed. Casterman -1980)

L’histoire

Samedi 24 janvier 1981. Valéry Giscard d’Estaing est encore président de la République. Et Hugo Pratt est président de la bande dessinée. Pendant quatre jours, le maître, accompagné de créatures somptueuses, règne sur Angoulême, sa capitale, où il a daigné venir recevoir, dans les salons de l’Hôtel de ville, cela va de soit, un laurier des mains des lectrices du magazine Elle. Rhâââ, lovely ! Les éditions Casterman, présentes en force à ce salon n°8, viennent d’éditer un numéro spécial du magazine A Suivre qui va vite devenir un collector : il est consacré à John Lennon, le Beatle assassiné le 8 décembre 1980. Deux mois pour un spécial, belle perf éditoriale.

Les prix s’appellent enfin  officiellement des Alfred (du nom du pingouin de Zig et Puce, créé par Alain de Saint-Ogan). Mais la remise des petites statuettes fait un flop monumental : aucun des lauréats cités ne se trouve en Charente. Ni Jean Giraud-Moebius (votons pour la médiathèque Moebius !), grand prix de la Ville ; ni Jean Roba, le papa de Boule et Bill, prix des enfants ; ni Carlos Gimenez, l’étonnant dessinateur de Paracuellos (le franquisme vécu sur les bancs de l’école), prix étranger. Les rigolos tourangeaux de Basket Bitume (avec Fifi Manchu et Bruno Bianchi, tout de même) montent sur scène pour recevoir un saucisson, le prix des fanzines, mais c’est un gag. Continuer la lecture

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Case Départ raconte Angoulême: 1976, l’apparition de BD Bulle et un débat passionné



C’est sous une belle affiche d’un dessin de Jean Giraud tiré de Blueberry que s’ouvre le troisième salon international. Le chapiteau étrenné l’année précédente ayant connu un succès, les organisateurs décident de renouveler l’opération pour accueillir un public que l’on attend encore plus nombreux.

Mais cette fois-ci, la « bulle » possède une forme différente puisqu’il s’agit d’une structure gonflable de 600 m2. Cela en impose même si, pour des contraintes techniques, ce chapiteau ne fait pas l’unanimité au sein de l’équipe d’organisation comme le soulignera Pierre Pascal dans son autobiographie BD Passion, parue aux Dossiers d’Aquitaine en 1993:  « Je n’appréciais pas un système de sas qui freinait considérablement les entrées et les sorties. Le seul intérêt était e nom de Bulle, bien adapté à la bande dessinée et qui est resté pour désigner les lieux accueillants les stands. »

Outre cette fameuse bulle où les visiteurs se pressent en masse, 1976 est également l’année d’autres innovations. Sur le plan patrimonial tout d’abord, les dessinateurs commencent à offrir aux organisateurs des originaux conservés au musée d’Angoulême. Ils intègreront bien des années plus tard le CNBDI lorsque celui-ci sera inauguré. « Dans mon esprit, cette collection d’originaux s’inscrivait dans un ensemble qui devait assurer la durée, la continuité d’Angoulême », témoignait Pierre Pascal dans BD Passion. Continuer la lecture

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Dans l’atelier de… Jean Barbaud : partie 2 La Documentation



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Kraken, la violence en sous-sol



Dans les sous-sols de Métropolis, l’équipe du lieutenant Dante est envoyée en mission pour traquer une bête monstrueuse qui dévore tous ceux qui se présentent devant elle. Mais existe-t-il vraiment ce Kraken ou s’agit-il d’une légende urbaine ? Les policiers doivent en avoir le coeur net mais ce qu’ils vont découvrir est tout autre…

Dans les égouts de la ville, au milieu des rats, vivent les pires criminels et malades psychiatriques, un mélange de violence, de haine et de peur. Le lieutenant Dante n’est pas au bout de sa peine. Avec Kraken (Editions Drugstore), Antonio Segura et Jordi Bernet proposent une série d’histoires courtes parues initialement en France dans « Métal Hurlant ». Une ambiance sombre, des dessins en noir et blanc, qui invite le lecteur à la découverte d’une société sans scrupule où l’individualisme règne. Continuer la lecture

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Tunisie: l’humour est aussi une bataille



Voici un tout petit livre qui vient nous rappeler que rien n’est jamais acquis… En Tunisie, un peu plus d’un an après la révolution de jasmin et l’éclosion des printemps arabes, le dessin de presse brandit toujours l’étendard de la liberté.

L’un de ces porteurs de flambeau a pour nom Lofti Ben Sassi, 53 ans, célèbre dessinateur, auteur de quatre livres de BD: Avec ou sans visa (2002), Bonne année (2003), les Bobok s’en foutent (2010) et La Femme est l’avenir de l’homme (2011)

C’est ce dernier qui vient d’être édité en France par la maison Orients (Distribution Les belles lettres). Il s’agit d’un livre de dessins d’humour inédits sur la femme tunisienne, à l’heure où certains dans le pays voudraient la ramener en arrière… Continuer la lecture

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Justine du Marquis de Sade



Le Marquis de Sade est sans nul doute l’auteur d’oeuvres érotiques et sado-masochistes le plus connu. Ses oeuvres ont traversé les siècles et font désormais partie du patrimoine littéraire français. Les éditions Delcourt vous invitent à redécouvrir l’un des récits les plus connu de l’écrivain, né en 1740 dans une famille de l’aristocratie de provence : La nouvelle Justine.

La vertueuse Justine fait la confidence de ses malheurs… Fidèle à son éducation morale et religieuse, elle lutte pour se sortir de sa misérable condition, mais chacune de ses tentatives se solde par un échec, et elle essuie ainsi les pires sévices. Sa soeur, Juliette, elle, mène une vie de courtisane après s’être vautrée dans la luxure. Au vice triomphant, Justine fait le choix de la vertu, à ses dépens. Continuer la lecture

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La soirée présidentielle en dessins



14h, le lendemain. Et bien à première vue, soit les dessinateurs ne sont pas très inspirés par cette victoire de la gauche, soit ils ont trop fait la fête et cuvent encore. Les blogs BD restent pour l’instant à peu près muets ce lundi. Seul dessin vraiment drôle vu ce matin: celui de Lewis Trondheim, ci dessus.

Sinon, Martin Vidberg a aussi posté un dessin spécialement dédicacé à François Fillon sur Twitter, et Jeromeuh raconte la génèse d’une photo qui a fait le tour du web aujourd’hui.

19h et quelques. Les dessinateurs de Backchich font aussi une soirée « dessine moi un président », tout comme ceux du Nouvel Obs et d’Urtikan.

18h55. Les gens qui vont sur les sites des médias, belges, suisses ou assimilés connaissent les premiers résultats, et le dessinateur Fabrice Tarrin les traduit en BD.

18h. Comme pour le premier tour, comme lors du débat, les dessinateurs donnent en direct leur vision de la  vie politique. Et selon que l’on vote à droite ou à gauche, on ne rigole pas pareil.

Pour de l’humour politique qui convienne à tout le monde, il faut aller voir chez Martin Vidberg, qui fait un live dessiné de la journée.

Pour l’humour gauchiste, il y a Charlie Hebdo, dont les dessinateurs travaillent aussi en direct toute la soirée.

Pour ceux qui votent à droite, pas de dessinateur repéré pour l’instant, mais la soriée ne fait que commencer.

***

(article évolutif en cours de soirée)

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Pourquoi j’ai voulu détruire ce monde



Une jeune toriste quitte sa planète rejoint la terre pour y rencontrer son correspondant. Pour quelqu’un qui vient d’une planète en terra-formation, le retour à la Terre est brusque. Un peu comme un provincial rejoindrait la capitale, Deirdre doit d’accoutumer à un nouveau mode de vie : humains comme robots y sont désagréables, l’air ambiant est saturé de bruit et de pollution, le moindre service est facturé, et la vie est confiné à des appartements minuscules, ou menacée à l’extérieur par une criminalité rampante.

Quelques fois – au bord de la mer ou avec ses nouveaux amis – elle oublie la haine de ce monde et y trouve quelque chose de beau à apprécier. Mais ces instants durent le peu de temps qui s’étale entre deux déceptions.

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Shakespeare, encore une fois



On n’en finit pas d’écrire sur Shakespeare. Le dramaturge britannique traînerait le plus grand nombre de commentaires jamais écrits sur une œuvre. Il faudra désormais ajouter à cette longue liste ce manga de la plume d’Harold Sakuishi, plus connu pour la série musicale Beck.

Le premier volume de Seven Shakespeares pose les bases d’une enquête sur un sujet qui passionne ces derniers les commentateurs de Shakespeare : qui était-il ?

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Le Dark Knight de Frank Miller bientôt en dessin animé



Alors que les adaptations sur pellicule d’aventures super-héroïques se multiplient (Avengers, en attendant Iron Man 3 et le dernier volet de la trilogie de Christopher Nolan, The Dark Knight rises), la Warner Bros et Detective Comics, maison mère de Superman, Batman, Wonder Woman et consorts poursuivent les adaptations en long-métrage animés des grands succès de librairie.

Le chef-d’œuvre de Frank Miller (Sin City, 300…), The Dark Knight Returns (édité en France par Delcourt puis Panini), n’échappe pas à cette vague : cette histoire qui mettait en scène un Bruce Wayne vieilli reprenant du service avec l’aide d’un Robin féminin devrait connaître sous peu une adaptation en long métrage .

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