Attention, manif en cours



D’où vient la manif des bonhommes? Du Québec, où étudiants et autres joyeux rêveurs râlent contre la hausse des frais de scolarité depuis février denier.

Après les manifs à poil et les manifs tout court, les québécois ont inventé ce qui est probablement la première manifestation de personnages de bande dessinée de l’histoire.

Tout un tas de dessinateurs, professionnels ou pas, (Combien? Va savoir. Comptez les si ça vous amuse) ont participé à ce projet proposé par Cédric Plante et organisé par Vincent Giard. Le résultat? Une longue, très longue manifestation de personnages de BD, qui défilent les uns derrière les autres sur ce site, et dont on peine à voir la fin.

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La grande évasion au-delà de l’enfer



Maroc, 1898. Biribi, lieu oublié de tous où s’entassent les soldats condamnés par la cour martiale. C’est dans un de ces camps que le prisonnier Ange Lucciani, ex-souteneur corse, est transféré. Très rapidement pris en grippe par le chaouch qui règne en maître absolu dans ce bagne, il n’entrevoit qu’une possibilité : se faire la belle. Mais on ne quitte pas aussi facilement cet enfer à ciel ouvert…

Les auteurs Sylvain Ricard et Olivier Thomas proposent une bande dessinée sombre et violente. Une plongée dans l’enfer d’un camp de prisonnier. C’est vraiment brutal mais captivant. Continuer la lecture

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Festival A2bulles : Jeff Pourquié sera président de l’édition 2013



A première vue, le festival de bande dessinée de Niort, A2Bulles, ne présente pas de caractéristique qui le distinguerait des dizaines, centaines d’autres festivals de bande dessinée qui se déroulent chaque année en France. Or, que l’on soit auteur, bénévole ou simple visiteur, chaque année semble meilleure que la précédente, et il se dit qu’on se dispute l’honneur d’y être invité.

La particularité de ce festival qui a Guillaume Bouzard pour président d’honneur est de désigner chaque années un président-auteur chargé de composer la liste de la trentaine d’auteurs qui seront présents lors de ce premier week-end de juin, ou, dans le jargon, d’« inviter ses potes ».

Morgan Navarro et Hervé Tanquerelle en pleine dédicace.

Ce fonctionnement en fait une manifestation extrêmement conviviale (d’où le titre de «meilleur festival bd de France» décerné par son président 2012). De sorte que l’on ne sait jamais s’il s’agit d’un simple festival ou d’un week-end de fête où l’on dessinerait un peu plus qu’à l’accoutumée. Continuer la lecture

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Les belles vacances de l’oncle Erwann : Foladori et son Monsieur Moustache



Monsieur Moustache a occupé les pages de la NR du 1er avril au 23 août 1946.

Sans chat fou, sans mouette rieuse, sans sandwiches au fromage, et sans Mademoiselle Jeanne (encore que), oncle Erwann s’est enfoncé dans le labyrinthe des archives (papier) d’un grand quotidien régional.

Il a découvert, entre les pages pas encore jaunies (encore que), de véritables trésors dessinés dont les jeunes (à l’époque) lecteurs du Berry, du Poitou et du Val de Loire avaient bénéficié sans savoir, probablement, la chance qu’ils avaient.

Mambo de Léon Mercier : encore une bande animalière dans la NR

Ce n’est pas un hasard si l’âge d’or de la BD en France est généralement situé aux alentours des années 1975-80. Outre les quatre ou cinq grands pôles d’attraction et de création que constituaient les magazines (et leurs maisons d’édition) PifSpirouTintinPilote, et que débarquait la jeune garde post-soixante huitarde, les amateurs avaient pu se former le goût en feuilletant les pages Jeunes des journaux régionaux.

Pour tout savoir sur la BD dans la presse régionale, le pavé d'Alain Beyrand.

La recension impressionnante qu’en a fait un hyper-spécialiste tourangeau, Alain Beyrand, dans un catalogue analytique qui fait aujourd’hui figure de référence unique, est édifiante. La bande dessinée dans la PQR (Presse quotidienne régionale), ce n’est pas seulement quarante ans de Lariflette, du professeur Nimbus, de Poustiquet ou des catalogues de deuxième zone diffusés par Mondial Presse ou Opera Mundi.

Il y a là, et la Nouvelle République en est la preuve, une richesse étonnante. C’est là où l’oncle Erwann intervient. Depuis neuf mois, il accouche ( !) tous les vendredis d’une histoire liée aux bandes publiées dans ce quotidien depuis 1946. Parce qu’elle est représentative de tout ce qui se faisait pendant ces périodes, cette plongée dans l’univers de BD inconnues et de dessinateurs encore moins connus a permis de faire remonter à la surface des informations étonnantes.

Aram, le preux chevalier venu des Pays-Bas sous la plume de Piet Wjin

Pendant toute la durée de l’été, Case Départ vous propose donc de retrouver, chaque semaine, l’un de ces récits (illustrés). Et à la rentrée, vous donne d’ores et déjà rendez-vous avec des Piet Winj, Frits Kloezeman, Henk Kuijpers, Sidney Jordan (tous ces noms vous parlent, bien entendu !) mais aussi avec Léon Mercier, Mic Delinx ou Bernard Capo…

Cette semaine, l’Oncle Erwann vous propose de (re)découvrir Monsieur Moustache, du dessinateur urugayen Foladori.

Bonne lecture.

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Case Départ raconte Angoulême : 1982, premières visites ministérielles



En mars 1981, François Mitterrand est élu président de la république française et cette élection va indirectement avoir une incidence pour le salon d’Angoulême, désormais présidé par le maire PS Jean-Michel Boucheron. « Là, tout changeait. Le socialisme franchissait les remparts d’Angoulême tandis qu’un ministre de la culture, Jack Lang affirmait s’intéresser à la bande dessinée. David Caméo, l’adjoint successeur de Mardikian à la mairie, saisit l’opportunité de se placer. Il entra dans les services du ministère, où ses attaches angoumoisines lui permirent de jouer le rôle du spécialiste », écrivait Pierre Pascal dans BD Passion (Dossiers d’Aquitaine, 1993).

Du coup, en 1982, le salon va connaître une forme de reconnaissance politique puisque deux ministres font alors le déplacement en Charente : Jack Lang, bien sûr, qui y reviendra ensuite à plusieurs reprises, et Georges Filloud, le ministre de la communication. C’est même lui qui inaugurera cette neuvième édition en coupant symboliquement un ruban sous les yeux ravis de Jean-Michel Boucheron. Jack Lang se déplacera le lendemain pour se voir présenter depuis les remparts le site de la future école des arts et rencontrer au musée la conservatrice Monique Bussac.

Georges Filloud, le ministre de la communication, découvre en 1982 un salon en plein essor. Il feuilleta notamment sur le stand de Futuropolis La véritable histoire du soldat inconnu, de Jacques Tardi. (Photo Patrick Lavaud)

En cette année 1982, Angoulême attire l’attention. Les médias répondent présents. Yves Mourousi, l’animateur télé le plus populaire du moment est sur place. France Inter y réalise une émission spéciale de « La fortune du pot ». La candidate locale, Hélène Pierre, remportera la somme de 5.700 F et en fait aussitôt don au musée d’Angoulême pour son « Centre de recherche et de création de la bande dessinée ». Tiens tiens, une future structure est en gestation. Mais ne brûlons pas les étapes. Continuer la lecture

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Dans l’atelier de… Etienne Le Roux: partie 3 A la table à dessin



Cet article est désormais disponible sur Comixtrip très précisément ici: L’Atelier d’Etienne Le Roux.

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Quand la BD s’embarque dans la présidentielle



Au terme d’un premier semestre riche de quatre dimanches de vote, l’électeur aspire sans doute au repos. Les divers candidats aussi peu-être qui viennent de clore un drôle de marathon. Pour le plus célèbre d’entre eux, aujourd’hui chef de l’Etat, la course continue.

Celle de François Hollande aura duré sept mois, du 22 octobre 2011 ( jour de la convention d’investiture du parti socialiste) au 6 mai dernier. Aux côtés du candidat « normal », de sa garde rapprochée, de ses courtisans et de ses conseillers en communication, un autre homme « normal », ni journaliste ni écrivain, mais une petite souris nommée Mathieu Sapin. Pendant 200 jours, le dessinateur de Feuille de chou et de Journal d’un journal (Delcourt) a battu la campagne. Continuer la lecture

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Ced l’humour bien particulier



Ced est jeune, peu connu, et sacrément doué. Depuis 2005, ce dessinateur met en ligne des strips et planches à l’humour bien particulier sur son blog, Ceduniverse.

Aux débuts de son blog, il trouvait ça moche, et prévoyait de switcher rapidement vers un site personnel plus perfectionné. A peine sept ans plus tard, il l’a fait. Enfin, il l’a fait… Il est toujours hébergé sur l’une des grosses plate-forme du bloggage clé-en-main, mais son site a enfin évolué, pour devenir un peu plus pro.

Ce qui nous donne le premier trait de caractère de Ced: sur son blog, il ne publie pas des masses. Ou il publie en pointillé, plutôt, ce qui l’amène parfois à dire qu’il ferme son blog (ce qui n’est jamais vrai). Mais il a des excuses. Autant qu’on s’en souvienne, à ses débuts, il était encore lycéen. Continuer la lecture

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Sensuel Mahârâja



 Tout est calme sur les bords de Côme dans cette grande maison luxueuse. Au milieu de ses domestiques, la directrice profite de la vie. En 1917, l’arrivée prochaine d’un hôte prestigieux crée l’émoi.

Le Maharao Raja Raghubir Singh Bahadur vient en effet passer quelques temps dans la Villa d’Este accompagné de sa suite et de ses femmes. Rapidement la rumeur grossie autour de ce maître du kama sutra.

Finalement la vérité va se révéler bien au-delà des pensées des domestiques mais surtout de la directrice. Le Mahârâja n’a pas l’intention de lever le mystère trop facilement sur ses véritables intentions : c’est un homme qui ne parle pas beaucoup… et qui préfère la diplomatie du corps-à-corps, de préférence à l’horizontale. Les résidents de l’hôtel se mettent à pratiquer avec une vibrante ardeur les positions du Kâma-Sûtra… Continuer la lecture

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Amour vache



Troisième volume du même acabit, L’Amour rassemble des strips verticaux dans la même veine que ceux publiés sur le site de l’auteur. C’est encore la collection Shampooing de Delcourt (« la collection où Lewis Trondheim met tout ce qui lui plaît ») qui accueille ce recueil de Bastien Vivès, après Le Jeu vidéo et La Famille.
Le format plus étriqué que sur la toile ne modifie pas le plaisir qu’on a à lire ces saynètes légères sur le thème – la disposition en deux images par page encourage même les réflexes de jeu des 7 différences entre des images souvent statiques.

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La voiturette d’Abdallah vendue aux enchères près de Moulinsart



Un des panneaux de Sept Soleils à l’entrée de la ville. Dans la Lincoln Zephyr 1937 avec cette fameuse phrase : « Et maintenant, capitaine, me direz-vous enfin où nous allons ? » « A Saint-Nazaire ! » (Photo Carene/Agglomération St.Nazaire)

Comment débuter cette histoire ? Peut-être par un conte de fées. Il était une fois dans le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) un journaliste fou de BD et tintinophile absolu.

Son rêve : faire coïncider quelque part la réalité de cette cité maritime meurtrie par la guerre mais fière d’un passé de capitale des traversées transatlantiques et la fiction d’une escale du héros de Hergé, arrivant sur place pour embarquer direction l’Amérique du Sud à la recherche de Tournesol enlevé par des Indiens.

Autre panneau géant placé à un endroit qui n’est plus l’entrée principale de Saint-Nazaire. (Photo Carene/Agglomération St.Nazaire)

En décembre 1986, Jean-Claude Chemin va déposer les statuts d’une association qu’il va joliment baptiser « les Sept soleils » (allusion évidente aux Sept Boules de cristal, album dans lequel le lecteur voit rouler la magnifique Lincoln Zéphyr 1938 jaune – dessinée vingt-deux fois ! – qui amène Tintin et Haddock sur les bords de l’Atlantique). L’objectif, qui mettra du temps à être tenu mais Jean-Claude Chemin y arrivera, c’était de faire poser aux endroits exacts où Hergé les avaient dessinées, des vignettes grandeur nature représentant Tintin à Saint-Nazaire. Continuer la lecture

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Case Départ raconte Angoulême : 1981, le changement de dimension



Si le sixième salon s’est parfaitement bien déroulé, un rebondissement spectaculaire survient en coulisses quelques jours plus tard. Lassé, Francis Groux jette l’éponge. « Après la brouille entre Pierre Pascal et Jean Mardikian, j’avais tenu un an, explique-t-il dans Au coin de ma mémoire, paru chez PLG (2011). Le salon était devenu une corvée et je n’y prenais plus de plaisir. Je m’étais dit que je n’assurerai plus la direction mais que je continuerai à donner un coup de main. Sauf que tous les problèmes continuaient de remonter jusqu’à moi ! Lorsque je suis parti, Pierre Pascal devint directeur, après que, dans un premier temps, Boucheron l’ait nommé conseiller à la BD, car il avait conscience des immenses connaissances de Pierre. »

Durant deux ans, Pierre Pascal est donc le conseiller spécial à la BD du salon, faisant office de directeur artistique au sein d’une équipe pleine de bonne volonté mais pas forcément spécialiste.

L'interview de Francis Groux dans le numéro 25 de Hop! (1980) causera bien des soucis au fondateur du salon.

Alors que l’édition 1981 se prépare, Francis Groux, qui a repris sa liberté, donne une longue interview au fanzine Hop ! Et le contenu de celle-ci fait grincer des dents puisque le salon en est bien sûr le sujet principal. « J’en rappelais une nouvelle fois l’historique et critiquais la municipalisation de la manifestation puisque le député-maire Jean-Michel Boucheron en devenait le président, raconte-t-il, toujours dans son autobiographie. J’exprimais également mon opposition à une augmentation du pouvoir des éditeurs, entrés au conseil d’administration, et ma crainte d’une possible dérive commerciale. Je regrettais enfin les attaques par voie de presse, de Pierre Pascal contre Jean Mardikian qui, selon moi, avaient contribuées aux changements en cours. Bien que je pense m’être exprimé avec beaucoup de modération, et alors que j’étais parti en bon terme avec l’ensemble des intervenants, Pierre Pascal ne m’a jamais pardonné mes propos. A partir de ce moment là, je n’ai plus reçu ni badge, ni invitation. » Continuer la lecture

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Dans l’atelier de… Etienne Le Roux: partie 2 Documentation et influences



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Se Souvenir de la guerre d’Algérie



En cette année de cinquantenaire des accords d’Evian, les ouvrages sur cette période sont nombreux. La bande dessinée y prend d’ailleurs une large place.

Avec son Charonne-Bou-Kadir, sous-titré « Une enfance à la fin de la guerre d’Algérie », Jeanne Puchol signe un ouvrage documentaire attachant, à mi-chemin entre la BD et le texte illustré (les amateurs de polar auront remarqué il y a quelques années son illustration de Meurtres pour mémoire de Didier Daeninckx, Futuropolis) Continuer la lecture

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Fabrice Tarrin, du blog au succès



Fabrice Tarrin fait partie des jeunes auteurs qui se sont peu à peu révélés grâce à leur  blog BD. Lui y a trouvé non seulement son style, mais aussi l’un de ses principaux personnages.

L’histoire commence il y a tellement longtemps que même internet a oublié quand. Fabrice Tarrin avait probablement un autre blog, avant, mais plus personne n’en a le moindre souvenir. Avant ? Avant quoi? Avant sa grande histoire d’amour avec Laurel, pionnière et plus célèbre des blogeuses BD. Une romance pleine de rebondissements et d’aventure, qui avait même donné naissance à un blog commun, le Fleurblog (repris depuis par l’éternel complice de Fabrice Tarrin, Fred Neidhart, spécialiste en impostures de toutes sortes).

De cette romance digne des meilleurs numéros de Voici, et que de nombreux voyeurs ont suivi par blogs interposés, beaucoup de choses ont été effacées. Tout juste retrouvera t-on des bouts d’histoire en replongeant dans les archives des blogs respectifs des protagonistes, et quelques délires communs des deux auteurs, genre cette imposture de l’écho des Savannes où Laurel montre ses boobs (pdf).

Qu’en reste-il, alors? Pas grand chose, si ce n’est un Lémurien, devenu le personnage fétiche de Fabrice Tarrin. Ce lémurien, autant que l’on s’en souvienne, c’est au cours de cette relation qu’il est apparu, avatar romantique de l’auteur. Il a ensuite suivi son propre destin, acquiérant parfois une identité propre dans de courtes histoires pour enfants, redevenant ensuite la projection plus ou moins arrangée  de l’auteur. Continuer la lecture

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Maurice et Patapon n’ont ni dieu, ni maître



Comment ne pas tomber accro de ce duo insolite, Maurice le chien et Patapon le chat. Deux personnages créés par le maître de l’humour Charb pour Charlie hebdo.

Patapon est propre, indépendant, respectueux, pour tout dire un peu coincé. Maurice, le chien, est sale, scatophile, exubérant, expansif, et saute sur tout ce qui bouge.
Les dialogue entre ces deux énergumènes illustre la philosophie de Charb : en trois cases décalées, absurdes ou grotesques, on passe de considérations politiques en confidences sexuelles, en passant par toute la gamme des sentiments. A mourir de rire. Continuer la lecture

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Saison brune : la fin du monde arrive sur la pointe des pieds



>> Lire l'interview de Philippe Squarzoni

Voilà un ouvrage qui demande beaucoup à ses lecteurs. Du temps tout d’abord (près de 500 pages d’une lecture dense), et, à l’orée de l’été, l’envie de bien vouloir remarquer les nuages qui s’amoncellent à l’horizon.

Cette bande dessinée laisse pourtant peu de place à la polémique : l’enquête fouillée détaille de façon didactique et exhaustive les données connues sur le réchauffement climatique, ses causes et ses conséquences, qui sont tant environnementales, qu’économiques ou sociales. C’est là tout le propos de Philippe Squarzoni. Le problème climatique est un problème global, qui concerne l’organisation de nos sociétés tout autant que nos pratiques individuelles au jour le jour.

Sauf que l’ouvrage semble tourner autour d’une absence. Une fois prouvée et reprouvée cette évidence du réchauffement climatique, à grand renfort d’interviews et de données, vient le temps des questions cruciales : que faire ? Apparaît alors l’aspect dérisoire des réactions individuelles. Ne pas prendre l’avion, mais d’autres le font, blâmer les 4×4, mais tout de même conduire une voiture.

Saison Brune fait état de cette situation, de cette cinquième saison durant lequel la neige fond et le printemps se fait attendre dans le Montana. Cet entre-deux rend compte de notre propre indécision face à la fin d’un monde moins totale et moins glamour que ne la présentent les films catastrophes. Lentement mais sûrement, nous approchons de cette porte qui se referme, flânant au milieu d’une opulence tout en sachant que nous trouverons porte close. Continuer la lecture

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Philippe Squarzoni : “La prise de conscience est nécessaire, mais je ne suis pas sûr qu’elle soit suffisante”



>> Lire la chronique de Saison Brune

Rencontre et échange avec Philippe Squarzoni pour la sortie de Saison Brune, un ouvrage dense qui aura exigé près de quatre ans de travail à son auteur. De nombreuses lectures et rencontres avec des climatologues ont nourri ce qui n’est pas tout à fait une bande dessinée documentaire, ni d’investigation. Philippe Squarzoni revient sur les étapes qui ont mené à ce récit d’une prise de conscience et d’une impuissance face aux dangers de nos modes de vie.

Comment avez-vous réussi à entrer dans ce domaine du climat dont vous n’êtes pas du tout spécialiste ?

Les premières choses que j’ai lues, ça doit être les résumés pour décideurs du Giec [Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat]. Et le premier bouquin devait être celui de Jean-Marc Jancovici, L’Avenir climatique. C’était un livre assez complet, clair, accordant beaucoup de place dans la première partie à la science, à ce que peut nous dire la science sur le climat, ce que sont l’effet de serre et nos émissions de gaz à effet de serre. Le fait que cette première partie m’ait intéressé a fait que j’ai décidé que la première partie de mon livre développerait aussi ces aspects-là. Je me suis dit que ça pouvait intéresser d’autres personnes d’en apprendre un peu plus.

Au fur et à mesure, les thèmes se poussent les uns les autres comme des dominos. On lit des choses sur le climat, on voit d’où viennent les émissions et donc on lit les auteurs qui cherchent à répondre à la question « comment faire pour réduire nos émissions ». Et les différences sont grandes entre ceux qui prônent la croissance verte, les décroissants et autres. Donc j’ai lu un panel assez large. Et puisque je n’y connaissais rien au départ, je n’avais pas d’opinions arrêtées. Mais la porte d’entrée n’était pas difficile à trouver : qu’est-ce qui nous incite à la prendre, à aller vers la recherche d’information sur le climat ? Pas grand chose, mais l’information est là.

Une fois, un journaliste m’a demandé si c’était un travail d’investigation, mais pas du tout ! Il n’y a aucune nouveauté, le contenu vient des lectures que j’ai faites, des gens que j’ai interviewés. Le livre est extraordinairement redevable de cet apprentissage. Mais il n’y a rien qui ne soit pas su. On sait tout sur le climat, mais on sait sans savoir : on sait que c’est grave, mais probablement, comme moi avant, on ne sait pas de quoi il retourne. Continuer la lecture

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Histoire de la BD dans la Nouvelle République: acte 21, Wienk, dessinateur hollandais de Nico qui fut aussi celui de Oui-Oui



La voiture de Nico est moins connue que celle de Oui-Oui mais l’allure est bien la même, non ?

Quel lien y a-t-il entre un pantin de bois coiffé d’un ridicule bonnet bleu chauffeur de taxi, un bonhomme Michelin déguisé en groseille et une bande dessinée passée inaperçue dans la Nouvelle République des années 50 ? Un auteur hollandais, Peter Wienk, totalement inconnu aujourd’hui, dont il faut, pour retrouver la trace, aller fouiller du côté de Londres et de l’écrivain(e) pour enfants la plus lue au monde, Enid Blyton. Mais oui…Oui!

L’histoire

Nico à Dingoville (14 juin 1956 – octobre 1958 ?)

La première planche de Nico sous Hopalong Cassidy en juin 1956.

Une fois encore, la piste de l’honorable et très chic M. de Swaan est toute chaude. Voilà qu’il vient de vendre à la Nouvelle République, une nouvelle bande dessinée animalière qui, par endroit, peut avoir de vagues airs de ressemblance avec le Petzi danois de Hansen. Si le petit mangeur de crêpes à la confiture est un ourson, Nico, lui, c’est le petit héros dessiné par Wienk, est un charmant chaton, toujours coiffé d’une mini casquette à carreaux avec la culotte assortie, genre écolier britannique. Continuer la lecture

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Du foot avant l’Euro



Alors que débute l’Euro 2012 de football, plusieurs bandes dessinées viennent d’arriver dans les bacs.

Les foot maniacs (tome 10)

Marcel Dubut, le président du FC Palajoy,  décrète  donc que le club doit gagner tous ses matchs afin d’intéresser le  plus  de  sponsors  possibles.  Et  puis  –  soyons  fous  – il faut aussi obtenir les retransmissions des rencontres à la télé. Les joueurs doivent se surpasser : produire plus de  jeu,  être  plus  agressifs  sur  le  marquage,  être  plus offensifs  !  Le  seul  hic…  Comment  faire  pour  marquer des buts et gagner des matchs avec une équipe de pieds carrés pareils ?

 

  • Foot maniacs (tome 10)
  • Scénario : J, S & C
  • Dessin : Saive
  • Editeur : Bamboo
  • Prix : 10,60 €
  • Sortie : 9 mai 2012

Foot Goal – leçons de ballons

Après la période de galères et de pression médiatique, on a enfin retrouvé coach Caïd. Il s’était réfugié pour prendre du bon temps loin des caméras au Qatar. C’est que ses joueurs ont besoin de lui pour remporter une troisième coupe d’Europe pour la France. Cette fois, le groupe est soudé, et prêt à tout pour gagner. Les éditions vous plongent dans la compétition avec un scénario qui ne serait sans doute pas pour déplaire au coach Laurent.

 

  • Foot goal (tome 4) – Leçon de ballons
  • Auteur : Aré
  • Editeur : Vents d’ouest
  • Prix : 10,45 €
  • Sortie : 30 mai 2012

L’équipe de rêve

Vents d’ouest vous propose de réviser vos connaissances sur le sport le plus populaire au monde… L’Équipe de rêve décortique méthodiquement tous les postes d’une équipe de football, en rappelant leur rôle dans le jeu et les qualités dont leurs titulaires doivent être pourvus pour gagner. Et pour chacun de ces postes, les auteurs vous éduquent par l’exemple – et l’humour ! – en présentant des joueurs existants, de renommée mondiale, ayant marqué l’histoire de ce sport : Zidane, Platini, Maradona, Pelé, Messi…
Ce casting haut de gamme et sans frontières, illustré par des BD, des anecdotes et des caricatures, constitue bien une équipe de rêve, qui ravira les férus du ballon rond et devrait passionner les néophytes. A signaler la participation de Vincent Radureau, journaliste de Canal plus.

  • L’équipe de rêve
  • Scénario : Vincent Radureau
  • Dessin : Aré
  • Illustration : Jean-Marc Borot
  • Editeur : Vents d’ouest
  • Prix : 12,75 €
  • Sortie : 30 mai 2012
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